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Un projet exceptionnel à Manhattan

Central Park s’est réservé une tour des plus scintillantes

Écrit par Héloïse Roc, Epoch Times
28.03.2015
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  • La Tour One57 comprend un hôtel Park Hyatt et, aux étages supérieurs, de magnifiques logements avec vues sur Central Park dont les prix de vente sont un défi. (Agence d’architecture Portzamparc)
    avec vues sur Central Park dont les prix de vente sont un défi. (Agence d’architecture Portzamparc)

Une société de promotion immobilière new-yorkaise, Extell Development et son président Gary Barnett, ont proposé en 2005 à l’architecte français Christian de Portzamparc de concevoir un projet exceptionnel à Manhattan.

Après plusieurs années de recherches, la réalisation de nombreuses maquettes d’études, des ébauches de programmes et de volumes, le projet définitif ne voit le jour qu’en 2009. Les parcelles acquises par le promoteur forment un «L». L’architecte français utilisera l’espace et donnera à la tour de véritables lignes de forces, malgré l’apparence longiligne et élancée de l’ensemble.

La plus haute tour résidentielle de la skyline new-yorkaise

Ce nouveau gratte-ciel, One 57, est situé à l’angle de la Sixième Avenue et de la 57e Rue. C’est l’un des quartiers les plus prestigieux de New-York, proche de Carnegie Hall et de Columbus Circle. La tour One 57 offre des vues étonnantes à 360 degrés, sur toute la ville. Sa hauteur de 306 mètres et ses 75 étages, avec une surface totale de 74.353 m2, en fait désormais la plus haute tour résidentielle de la skyline new-yorkaise. Mais, plus pour longtemps! Une autre tour résidentielle est prête à la supplante. Elle sera construite au 432 Park Avenue, mesurera 426 mètres de haut et deviendra l’immeuble résidentiel le plus élevé du continent américain. Sa livraison est prévue en cours d’année.

Un luxe sans précédent au coeur de Midtown

La tour One 57 comprend sur les 60 premiers étages un hôtel Park Hyatt de 5 étoiles. La décoration intérieure a été conçue par l’équipe primée de Yabu Pushelberg. L’hôtel offre un luxe sans précédent au cœur de Midtown, tandis qu’aux étages supérieurs, de magnifiques logements ont été conçus avec vues sur Central Park.

À New-York, les investisseurs fonciers souhaitent tous créer des appartements avec vue sur Central Park. L’aménagement intérieur des appartements privés a été méticuleusement réalisé par Thomas Juul-Hansen, le célèbre designer new-yorkais d’origine danoise. La superficie des appartements est généreuse, les plafonds sont particulièrement élevés, les détails et les matériaux sont d’une grande qualité.

  • Crédit et légende photo 1: La Tour One57 comprend un hôtel Park Hyatt et, aux étages supérieurs, de magnifiques logements avec vues sur Central Park dont les prix de vente sont un défi. (Agence d’architecture Portzamparc)

Des vues panoramiques de toute beauté

Les propriétaires d’appartements ont le droit de personnaliser leur intérieur, ils choisissent parmi un éventail haut de gamme de finitions, de conceptions et de plans, pour créer un domicile unique. Les équipes de travail ont été particulièrement talentueuses.

Le bâtiment, d’une hauteur similaire à la tour Eiffel, présente une cascade de 8.400 panneaux de verre sombres et clairs. Cela permet aux résidents des vues panoramiques de toute beauté, allant de Central Park au nord à la célèbre silhouette de Manhattan au sud et aux fleuves Hudson et East.

En plus d’un confort personnalisé, les habitants vivant au-dessus du Park Hyatt pourront utiliser les installations et les services exclusifs de l’hôtel. Ils auront à leur disposition un portier et un concierge 24 heures sur 24, un espace cinéma et spectacle, un parking, une piscine intérieure et un jacuzzi sur mesure, une bibliothèque, un traiteur et un centre de fitness privé.

L’appartement le plus cher de la ville

Le prix des appartements des deux derniers étages avoisinent les 90 millions de dollars et ceux des sept étages inférieurs sont compris entre 45 et 50 millions de dollars, précise le New York Times. Et, d’après

Le Point, «le Hongkongais Silas Chou et le Canadien Lawrence Stroll, avec des fortunes estimées à 2 milliards, ont chacun acheté un étage à 50 millions de dollars». Le plus exceptionnel est l’achat fait par le Premier ministre du Qatar, un appartement terrasse (penthouse) en duplex, situé à l’étage le plus élevé de la tour, pour plus de 100 millions, ce qui en fait l’appartement le plus cher de la ville.

La tour est exposée vers Central Park, la façade sud est composée d’une trame verticale de bandes contrastées, faites de deux teintes de verre différentes ayant la même apparence à l’intérieur ce qui exprime l’énergie d’une cascade dans la verticalité de New York. Les volumes, par des surfaces de transition incurvées, abritent des terrasses habitées.

Une prouesse architecturale

L’immeuble est bâti sur une emprise au sol minimale de 579 m², c’est une véritable prouesse technique. L’effet de balancier, à cette hauteur et pour une structure si mince, a été une source d’inquiétude pour les ingénieurs et architectes et aurait pu être un frein majeur à sa réalisation. L’installation d’un gigantesque amortisseur de masse, dans le haut de la tour, a permis de concrétiser le projet comme le rapporte Le Courrier de l’Architecte. L’amortisseur est un gigantesque contrepoids pendulaire, destiné à réduire l’effet du vent et prévenir les dégâts en cas de catastrophe naturelle.

Construire de plus en plus haut et de plus en plus fin

C’est une tendance aujourd’hui de construire de plus en plus haut, c’est évident à New York, mais aussi dans d’autres villes denses telles que Hong Kong, Tel Aviv et Vancouver. L’année dernière, Jon Stovell, un promoteur de British Columbia au Canada a complété une tour haute de 106 m sur une base de 450 m².

«En construisant des bâtiments plus fins et hauts, nous obtenons plus d’unités dotées d’une belle vue et la hauteur a de la valeur», a déclaré Jon Stovell au Wall Street Journal.

  • Christian de Portzamparc.

Christian de Portzamparc

Né à Casablanca en 1944, Christian de Portzamparc est architecte et urbaniste, diplômé de l’école des Beaux-arts de Paris en 1969. Il crée son agence, l’Atelier Christian de Portzamparc, en 1980.

Basé à Paris, il construit dans le monde entier, entouré d’une équipe fidèle de plus de 100 personnes, organisée en plusieurs «studios», travaillant avec des partenaires sur une grande variété de projets ambitieux de dimension internationale.

L’Atelier Christian de Portzamparc se concentre sur toutes les échelles de la construction et sur une grande variété de programmes. Chaque projet est un nouveau défi de recherche et d’expérimentation, des dessins de conception aux solutions techniques de constructions.

Qualité des espaces de vie et compréhension de la ville

L’Atelier peut être également défini comme un «laboratoire urbain» basé sur une analyse urbanistique et structurelle, développée par Christian de Portzamparc depuis les années 1970.

Dans sa vision renouvelée de la structure urbaine, qu’il a nommée l’ «îlot ouvert», son travail se concentre sur la recherche et se porte sur la qualité des espaces de vie et la compréhension de la ville. De bâtiments singuliers à l’urbanisme repensé, la ville est en effet un des sujets fondateurs de son travail, qui parallèlement se développe et se recoupe sur trois thèmes majeurs: les bâtiments repères, les tours et les quartiers, depuis l’îlot à l’évolution des grandes villes.

En 1994, Christian de Portzamparc est le premier architecte français à avoir obtenu la plus haute distinction en architecture, l’équivalent du prix Nobel, le Pfitzner Prize, à l’âge de cinquante ans.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.