L’univers est rempli de mystères qui remettent en question notre savoir actuel. Dans la série «Au-delà de la science», Epoch Times rassemble des récits à propos de ces phénomènes étranges pour stimuler notre imagination et nous amener à découvrir des horizons insoupçonnés. Sont-ils vrais? À vous de décider.

Des imageries par résonance magnétique (IRM) et des investigations endoscopiques auxquelles une statue de bouddha datant du XIe ou XIIe siècle a été soumise l’an dernier ont révélé qu’elle contenait les vestiges momifiés du maître bouddhiste Luiquan. À travers certaines traditions bouddhistes, on considère que les corps de maîtres peuvent rester relativement intacts et bien conservés lorsque les maîtres ont atteint un état de conscience supérieur.

Les examens ont été menés au Centre médical Meander, à Amersfoort, par le Musée Drents, endroit où la statue est exposée. À la place de certains des organes internes, les chercheurs ont trouvé, avec d’autres matériaux décomposés, des papiers sur lesquels figurent des écritures en chinois ancien.

Cette découverte est unique. En Orient, des moines des temps anciens se soumettaient régulièrement à l’automomification, processus qui les laissait éternellement en position de méditation. Ces momies sont traitées avec beaucoup de respect et certains croient que les moines ne sont pas morts, mais dans un état de méditation profonde. Faire la découverte d’une telle momie à l’intérieur d’une statue en Occident comme c’est le cas ici – et d’avoir la possibilité de l’analyser avec la technologie moderne – est une situation exceptionnelle. Des prélèvements ont été faits pour l’analyse d’ADN.

La statue est maintenant exposée au Musée national d’histoire naturelle à Budapest où elle demeurera jusqu’au mois de mai 2015, ensuite elle sera transférée dans un musée du Luxembourg.

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