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Cessez de persécuter les croyants de la liberté et renouez vos liens avec le peuple chinois

Écrit par Gao Zhisheng pour La Grande Époque
03.11.2005
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  • L’avocat chinois des droits de l'Homme Gao Zhisheng.(攝影: / 大紀元)

Chers Président Hu Jintao et Premier ministre Wen Jiabao, avant même de

vous présenter mes respects, je reviens d’une visite en dehors de Pékin

pour découvrir les faits concernant un groupe de nos concitoyens, les

pratiquants de Falun Gong, qui ont été victimes d’une persécution

systématique, à grande échelle et organisée. Je me suis soustrait au

regard public pendant ce temps où on disait que j’avais "disparu".

La vague actuelle de persécution continue, systématique, à grande

échelle et organisée contre les chinois qui pratiquent le Falun Gong

est une atrocité barbare. 

  • L'avocat chinois des droits de l'Homme Gao Zhisheng

 

J’ai non seulement reçu de nombreuses lettres

détaillant cela, mais j’en ai aussi personnellement été témoin lors de

mon récent voyage. En tant que citoyen et avocat, je prends la

responsabilité des conséquences légales d’exposer au grand jour ce dont

j’ai été témoin.

Le 15 octobre, j’ai rencontré Xu Chengben, qui vit dans

l’agglomération de Wendeng, dans la province de Shandong. Lors de notre

rencontre, il m’a dit : « Le cadavre de ma femme He Xiuling est

resté dans la chambre froide de la police pendant presque deux ans,

attendant d’être enterré. Ils l’ont torturée pendant une longue période

de temps jusqu’à ce qu’elle finisse par mourir. Il est absurde qu’ils

n’aient pas réussi à clore cette affaire après deux ans. J’ai pu juste

l’apercevoir brièvement avant qu’elle ne soit torturée à mort. »

« Lorsque

je l’ai vue, elle n’avait plus ses esprits. Elle était attachée à un

lit et menottée, ne portant rien sur la partie inférieure de son corps.

Mon cœur s’est presque brisé à voir celle que j’aime ayant été si

cruellement torturée. Ils ont été suffisamment inhumains pour me

chasser hors de la pièce après tout juste quelques minutes. Elle

n’avait que quarante ans. C’est ce que j’ai vu lorsque la police m’a

demandé de la regarder. »

Ma femme a été arrêtée cinq fois

avant sa mort. Elle a été une fois emprisonnée dans l’agglomération de

Jinzhou dans la province de Liaoning pendant trois mois. Après avoir

été arrêtée pour être allée demander justice à Pékin, elle a été

enfermée dans les toilettes d’un hôtel dans le district de Zhifou. Il

était loué avec un bail à long terme exclusivement pour détenir les

pratiquants de Falun Gong arrêtés. Les toilettes faisaient moins de

trois mètres carrés, pourtant seize personnes étaient détenues

là-dedans.

Plusieurs d’entre elles ne pouvaient à peine

respirer. Parce que j’ai insisté, le cadavre de ma femme a été soumis à

une autopsie après sa mort, mais ils ont refusé de m’en donner le

résultat. Chaque fois que je le leur demandais ils se contentaient de

me répondre : « Elle est morte d’avoir pratiqué le Falun Gong. »

Lin

Jixiao, une pratiquante de Falun Gong d’une quarantaine d’années,

vivait au village de Dachuang dans la région administrative de Songcun

dépendant de l’agglomération de Wendeng. Après avoir été appréhendée le

28 septembre, elle a été envoyée dans un centre de détention. Elle y a

fait une grève de la faim. Lorsque sa famille a voulu la voir, ils ont

dit qu’elle avait été transférée au Camp de travail forcé de Wangcun.

Mais selon ceux qui venaient juste d’être relâchés du camp, elle était

encore à l’intérieur et à l’article de la mort.

Lorsque nous nous

sommes précipités au Centre de lavage de cerveau de Wangcun, on a dit

aux membres de ma famille qu’elle n’était pas là. Nous sommes alors

allés au Bureau 6-10 mais ils ont dit que ma femme avait été transférée

à la ville de Qingdao. Encore aujourd’hui nous ne savons pas si elle

encore vivante, ni même où elle se trouve.

Xiao Yong, qui vit

dans le district de Fusan, agglomération de Yantai, province de

Shandong, est une personne décente jouissant d’une bonne réputation,

mais il a été condamné à trois ans et demie de prison en juillet

dernier, simplement pour avoir pratiqué le Falun Gong pendant quelques

jours. Yang Kemeng est un étudiant de seconde année au Département

d’ingénierie automobile de l’Institut de technologie de Harbin, branche

de Weihai. Il était un excellent étudiant et aimé de tous à l’Institut,

des étudiants jusqu’au président. Sa déclaration de retrait de la Ligue

communiste de la jeunesse (CYP) sur un site Internet est devenu un

sujet de préoccupation toute particulière pour un fonctionnaire du

Comité Central permanent du PCC.

Comme il n’avait pas spécifié

le nom de l’Institut dans sa déclaration, le Bureau 6-10 a lancé une

campagne à l’échelle nationale pour filtrer tous les sites Internet des

collèges et des universités. Il a été identifié par le personnel du

Bureau 6-10 de Weihai en mai. Lorsqu’on lui a demandé s’il pratiquait

le Falun Gong et s’il avait bien quitté la CYP, il a répondu : « je quitterais ce qu’il me plait de quitter. »

Lorsque

les cours ont commencé le 20 août, le personnel du Bureau 6-10 est venu

à l’Institut pour l’interroger de nouveau. Il a été arrêté le 29 août,

mais ses parents n’en savaient rien avant un coup de fil passé à sa

résidence universitaire.

Le 7 septembre, ses parents, Yang

Piggang et Chang Lijun, le couple Wang Shengli et Mme Wang de la ville

de Jining ont été arrêtés en même temps. Personne ne sait où ils se

trouvent actuellement.

Ce qui précède est ce que j’ai appris de la bouche d’un professeur du nom de Wang.

Gu

Junxi, 58 ans, vivant dans le comté de Fugou de la province de Henan, a

été illégalement arrêté par la police locale le 18 août 2005. Il est

mort après avoir été torturé pendant plus de dix jours. Lorsque les

membres de sa famille ont demandé une autopsie pour déterminer la cause

de la mort, le cadavre a été incinéré sans permission par la police

locale. La police a dit : « Il est totalement inutile de demander justice aux autorité de Pékin ».

À

minuit le 12 septembre 2005, plusieurs policiers ont fait une descente

dans la résidence de Shilei (pseudonyme) dans le district de Dongshan,

agglomération de Guangzhou. Sans aucune explication, ils ont kidnappé

Shilei et se sont enfuis. La femme de Shilei gémissait au bout du fil :

« mon mari n’a même pas eu le temps de mettre ses chaussures. Après

avoir descendu les escaliers et être montés dans le bus, ils ont

commencé à le battre. Le bruit des coups me brisait le cœur. Me Gao, je

suis impuissante ! Nous n’avons eu depuis aucune nouvelle des

fonctionnaires ».

Le 6 septembre 2005, Duan Sheng (m.) et

He Li (f.), tous deux pratiquants de Falun Gong dans l’agglomération de

Shijiazhuang, ont été arrêtés et on ne sait rien de leur situation

jusque présent.

À la veille du 1er octobre, Jour national de la

Chine, une arrestation de pratiquants de Falun Gong à grande échelle a

eu lieu dans la ville de Pékin et dans la province de Heilongjiang. Il

y a eu un pic d’arrestations au moment où M. Hu Jintao visitait les

pays étrangers en septembre. Toutes ces arrestations ont été menées en

plein jour. Ces incidents sont des faits bruts et ne peuvent pas être

dissimulés.

Monsieur Hu et Monsieur Wen, veuillez noter que la

persécution infligée par certaines autorités locales à nos compatriotes

du Falun Gong n’a rencontré aucun obstacle. Nous ne pouvons pas

accepter le fait qu’une violence aussi barbare et inhumaine se produise

encore en Chine au 21ème siècle.

À travers cette catastrophe

endurée par les pratiquants de Falun Gong, nous avons une fois de plus

la douleur de reconnaître que les victimes de cette calamité ne sont

plus confinées seulement à ces croyants de la liberté et aux membres de

leurs familles. L’atrocité prolongée contre les compatriotes du Falun

Gong a enlevé toute humanité à ceux qui prennent part à cette

persécution. Les fonctionnaires et le personnel du gouvernement qui ont

mené le lavage de cerveau ont complètement oublié tout sens de la

décence et de la moralité.

La torture inhumaine expérimentée

par la pratiquante de Falun Gong He Xiuling, avant sa mort, restera

pour toujours gravée dans la mémoire des êtres humains du futur.

Lorsque les membres de sa famille, après qu’ils aient été finalement

autorisés à la voir à la morgue alors qu’on la considérait comme morte,

ont remarqué des larmes coulant du coin de ses yeux, ils ont demandé en

pleurant au médecin des secours d’urgence. L’indifférence peu commune

du médecin a acculé les membres de la famille au désespoir.

Avec

l’aide d’un de leurs co-villageois qui connaissait le docteur, ce

dernier a finalement fait amener un appareil d’examen médical. Le

résultat a indiqué que le cœur de He Xiuling battait encore. Au lieu de

secourir son patient comme l’aurait fait n’importe quel médecin dans

des circonstances normales, la réaction immédiate du docteur a été de

déchirer en morceaux l’électrocardiogramme imprimé et de s’enfuir en

murmurant : « je n’ai rien vu. Je ne sais rien. » He Xiuling est alors morte, les membres de sa famille désespérés l’entouraient en larmes.

Je

ne sais pas ce que vous ressentez à apprendre les faits décrits plus

haut. Les vraies victimes de ce désastre, ce sont les valeurs

séculaires de notre nation, et l’image morale de ces gouvernements du

monde demeurés honteusement silencieux ou ignorants de ce désastre.

La Chine est un des pays à avoir signé la “Déclaration Universelle des Droits de l’Homme”, qui stipule :

  • “Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.”
  • “Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.” et
  • “Toute

    personne a droit à un recours effectif devant les juridictions

    nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux

    qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.”

    L’Article 33 de la Constitution de la Chine proclame aussi :

  • “L’État respecte et préserve les droits de l’homme. ”

    Quelle

    que soit la loi concernée, qu’il s’agisse de la loi internationale ou

    de la loi fondamentale de la Chine, personne ne sera autorisé à violer

    les droits de l’homme de ses concitoyens ou de les persécuter

    impitoyablement quelle qu’en soit l’excuse. Me basant sur la croyance

    dans les valeurs universelles et le respect qui convient en agissant

    conformément à la loi, je vous exhorte solennellement à cesser

    immédiatement de persécuter les croyants de la liberté, à renouer vos

    liens avec les citoyens chinois et à appliquer les politiques d’

    “autorité conformément à la loi” et “d’autorité conformément à la

    Constitution.” La Chine devrait être reconstruite sur le canevas de la

    démocratie, en dirigeant conformément à la loi et en gouvernant selon

    la constitution.

    En mettant ceci en pratique, vous recevrez le soutien sans limite des citoyens chinois et des gens du monde entier.

    Pour

    finir, j’aimerais demander votre garantie que les individus chinois

    mentionnés dans cette lettre ouverte n’auront pas à souffrir d’une

    autre série de persécutions inacceptables. Hao Qiuyan, une pratiquante

    de Falun Gong de Shijiazhuang, a souffert près de huit mois

    d’emprisonnement illégal à cause d’une de mes précédentes lettres

    ouvertes. Dans les jours à venir tant que je jouis encore de la

    sécurité, je continuerai à veiller sur leur sécurité. En tant que

    citoyen chinois et en tant qu’avocat, je suis habilité à le faire bien

    qu’aujourd’hui en Chine ce soit sous la menace d’un grand danger.

    Très sincèrement vôtre,

    Gao Zhisheng

    Le 18 octobre 2005 à Pékin

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    Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.