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Festivités à Malaga, en Espagne - 1re partie

Écrit par Elke Backert, Collaboration spéciale
30.10.2009
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  • Petits bateaux dans le port de Benalmadena, sud de l'Espagne(攝影: / 大紀元)

Malaga, la sixième plus grande ville d’Espagne et la plus populeuse de la région d’Andalousie, est la destination favorite des touristes. Son climat méditerranéen sous-tropical ne nuit d’ailleurs pas.

Si vous n’êtes pas certain d’être arrivé à destination, dans l’avion, regardez tout simplement vers le bas. Si vous voyez des chevaux au travail, vous saurez que vous êtes au bon endroit. En fait, peu importe où en Andalousie, que ce soit à Séville, à Ronda ou à Mijas, en plus des transports publics, partout on croise des calèches, alors assurez-vous simplement de regarder où vous marchez!

Les habitants de Malaga aiment les festivités. Les bureaux du tourisme suggèrent à tout le monde de s’informer sur la ville à visiter selon le moment de l’année. Lors de la Feria de Agosto les rues sont remplies de symboles de la culture et de l’histoire espagnoles, elle a eu lieu cette année du 15 au 24 août. Pendant les 10 jours de festival les visiteurs peuvent apprécier les spectacles, les manèges, les jeux ainsi que la danse et essayer aussi une multitude de restaurants pittoresques.

Lorsque les habitants de Malaga annoncent l’ouverture de ce festival, tout le monde descend dans la rue et serre dans leurs bras les gens autour d’eux. Ah, n’oublions pas que la musique coule dans les veines des Espagnols, donc la danse a une place importante dans ce festival.

Lors de la journée d’ouverture, les boutiques ferment à 14 h et tout le monde se déchaîne. Les femmes, que ce soit les petites filles, les adolescentes ou les dames d’un âge avancé, vont chercher du fond de leurs penderies leurs robes de flamenco à froufrous avec le décolleté plongeant spécifique, ou l’occasion est une excuse suffisante pour en acheter une nouvelle afin de la montrer dans la rue devant ceux qu’elles connaissent et ceux qu’elles vont rencontrer. Un magasin, El Corte Ingles, consacre une section entière à la fabrication de vêtements aux différentes couleurs brillantes, exclusivement pour le festival. Les robes sont de tous les styles et de toutes les tailles.

Les dames, jeunes et vieilles, arrangent leurs cheveux dans un chignon serré retenu à l’arrière de la tête, qu’elles ornent d’une énorme fleur artificielle. Elles attachent à leurs lobes des boucles d’oreilles dorées et drapent une écharpe frangée et éclatante autour de leurs épaules et de leurs hanches. Elles s’éventent avec un éventail aux couleurs coordonnées, une mode ravissante qui offre un peu de fraîcheur aux activités fiévreuses et au soleil ardent.

Il n’y a pas une personne ou un animal qui ne transpire pas. Ce que les chevaux laissent derrière sèche rapidement, donc cela facilite la tâche de l’arroseuse-balayeuse.

Le festival, dont l’origine remonte au XVe siècle, commence par un éclatant feu d’artifices continuel sur le port, accompagné de musique classique pour le plaisir de la foule, y compris Valkyrie de Wagner, l’Ouverture 1812 de Tchaïkovski et une pièce de la période romantique de Joaquin Rodrigo, Concerto d’Aranjuez.

Aux petites heures du matin, on s’effondre dans son lit et on se retrouve de nouveau dans la rue vers midi. C’est alors que recommence la fête avec un pèlerinage à l’église Sanctuaire de la Vierge de la Victoire, qui est dédiée à la sainte patronne de Malaga. Les hommes, les filles et les dames arrivent à la basilique sur le dos de chevaux parés de bijoux, tandis que d’autres arrivent dans un long cortège de voitures tirées par deux ou quatre chevaux.

La célèbre rue historique de Malaga, Calle Larios, joue un rôle particulier pendant la fête. Elle est luxueusement ornée avec des symboles de la culture et de l’histoire espagnoles. La procession défile devant l’hôtel de ville, longe l’ombragé Paseo del Parque, continue sur le Calle Larios et le Calle Victoria. Les fêtards se déplacent en se dandinant le long du parcours au rythme des airs de flamenco.

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