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Splendeur de la cour de Russie au 19e siècle

Écrit par Peter Valk et Jasper Fakkert, La Grande Époque
19.11.2009
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  • Un portrait du roi Willem II(攝影: / 大紀元)

Exposition à Amsterdam

AMSTERDAM, Pays-Bas – Le mois dernier, l’Ermitage d’Amsterdam a été officiellement réouvert par la reine Beatrix de Hollande et le président russe Dmitri Medvedev.

L’Ermitage est une filiale du célèbre musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie, et présente aujourd’hui l’exposition À la cour de Russie : Palais et protocole au 19e siècle.

La grande exposition fait découvrir aux visiteurs la cour de Russie au 19e siècle et 1800 trésors, y compris des robes de cour, des peintures, des bijoux, des jeux d’échec et des chaussures royales.

Les trésors, qui proviennent tous du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, démontrent la hiérarchie sociale complexe et les riches traditions de la cour des tsars.

L’exposition est divisée en deux sections. L’aile gauche est consacrée à la cour du 19e siècle, période qui s’est déroulée sous le règne des tsars, depuis Paul 1er, moins connu et fils de Catherine la Grande, au tragique Nicolas II, le dernier tsar de Russie. L’autre aile se concentre sur les fêtes et les bals à thèmes, organisés par les tsars.

La salle du trône royal

En entrant dans l’aile gauche, nous arrivons à la salle du trône et sommes accueillis par l’élégance du riche héritage artistique des tsars. Des portraits des membres de la famille royale, tels qu’Alexandre III, Nicolas II et la tsarine Maria Fjodorovna sont également dans cette salle. Ils nous accueillent courtoisement mais avec un air austère.

Les brèves explications qui accompagnent chaque tableau mettent en évidence quelques détails sur les anciens membres de la famille royale. Nous apprenons, par exemple, que la tsarine Aleksandra Fjodorovna aimait la lecture, la danse et la musique et qu’elle avait un point de vue fort ironique des hommes. À propos d’Alexandre 1er, nous apprenons qu’il a introduit le style Empire en Russie et qu’il était un allié de Napoléon Bonaparte.

La section médiane de la salle du trône exhibe une riche diversité de robes et de costumes royaux. Les robes sont raffinées, détaillées, riches en couleurs et élaborées, parmi celles-ci se trouve la robe de déguisement de brocart doré et de fils d’argent de la tsarine Maria Iljinitsjna. Les visiteurs peuvent contempler un costume de Dmitry Borisovich Golitsyn fait de caftan de velours et bordé de fourrure.

Selon le commentaire d’un visiteur à propos des robes de cérémonie, ce «n’est pas une mince affaire que de porter ces costumes traditionnels». Une vieille dame a répondu que les femmes de l’époque ne marchaient pas, mais «avançaient à grands pas».

Au bout de la salle se dresse le trône royal avec un aigle à deux têtes – un symbole de la famille des Romanov – fabriqué en 1797. À l’origine, tout autre meuble était considéré inapproprié pour cette salle, c’est pourquoi il y a seulement quelques vases en pierre.

Danser avec les membres de la famille royale

En entrant dans la spacieuse salle de bal et avec l’aide de la musique classique, nous pouvons nous faire une idée de ce à quoi ces grandes fêtes pouvaient ressembler. Dans les salles de ce type, de grands bals étaient organisés pour célébrer l’ouverture de la saison sociale. En ces occasions, il était d’usage que le tsar danse avec la femme du plus haut diplomate présent pendant que la tsarine dansait avec le diplomate.

Les vêtements portés lors des bals étaient généralement des robes de Russie, mais il y avait également des bals avec des thèmes dans le style de Catherine la Grande, des costumes chinois et même des robes de la Grèce antique. Dans la grande collection de costumes, présentée dans cette partie de l’Ermitage, on trouve effectivement des vêtements d’autres pays.

Les bals n’étaient pas seulement un privilège pour la haute société. Pour certains évènements, les autres classes sociales étaient également invitées, ce qui leur offrait de rares occasions de voir le palais d’hiver de la famille royale.

Adjacentes à la salle principale, il y a de petites salles, chacune avec un thème comme la chasse, la musique, les bijoux, les jeux, le théâtre, les chaussures féminines, etc. Dans ces petites chambres, nous constatons que la majesté ne se trouve pas seulement dans des grands bâtiments et dans des salles de réception officielles, mais également dans de petits objets comme d’anciens éventails, des sacs à main et des jumelles.

L’Ermitage à Saint-Pétersbourg

Tous les objets exposés à l’Ermitage sont prêtés par l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. L’Ermitage, en tant qu’institution muséale, date de 1764 alors qu’elle a été fondée par la tsarine Catherine la Grande.

Mais le tsar Pierre le Grand a jeté les bases de la collection quand il a quitté la Russie en secret en 1697. Lors d’une mission diplomatique en Europe occidentale, le tsar a donné des instructions d’acheter des peintures et a invité des artistes à venir travailler en Russie.

L’Ermitage expose aujourd’hui environ 65 000 objets d’art sur plus de trois millions répartis dans les 350 salles du musée.

L’exposition se poursuit jusqu’au 31 janvier 2010 à Amsterdam.

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