Bretagne : des goélands blessés par des fléchettes et des pics à brochette à Pleumeur-Bodou

Par Nathalie Dieul
24 août 2021 03:40 Mis à jour: 24 août 2021 03:40

Au moins trois goélands ont été victimes d’actes de cruauté à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor). Les oiseaux, qui font partie d’une espèce protégée, ont été observés, depuis la semaine du 16 août, transpercés par des fléchettes et des pics à brochette.

« Ils ont manifestement été blessés et atteints par des pics à brochettes et des fléchettes, comme il nous a été possible de le constater à l’aide de photographies », a déclaré au journal local Le Trégor Romain Morinière, directeur du centre de sauvegarde de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de l’Île-Grande, à Pleumeur-Bodou.

Selon les photos en question, au moins trois goélands argentés sont concernés par ces actes de cruauté. À la station LPO, les bénévoles ont d’abord eu des doutes quand on leur a parlé de ces oiseaux transpercés par des pics à brochette et une fléchette. « Mais les photos et nos observations sont claires. On parle bien de pics à brochette », précise Romain Morinière à 20 Minutes.

L’organisme a aussi envoyé des bénévoles sur place, près du camping municipal de la commune. Selon Ouest-France, ces derniers ont pu constater de leurs propres yeux que c’était bien réel.

La LPO craint pour la vie des goélands, que les bénévoles ne pourront approcher « que s’ils sont trop faibles pour s’envoler ». L’un des trois oiseaux marins, celui qui a reçu une fléchette, ne réapparaît plus, ce qui laisse présager le pire.

Un signalement a été fait à l’Office français de la biodiversité (OFB). La LPO rappelle que toutes les espèces de goélands sont protégées.

« Les contraventions pour avoir perturbé intentionnellement une espèce protégée peuvent aller jusqu’à 750 € », indique Romain Morinière. Le ou les coupables encourent donc une sanction encore plus sévère vu l’acte de cruauté commis.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.