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Cambriolage au Louvre

Cambriolage au Louvre: un « commando » de quatre personnes recherché

Un « commando » de quatre individus est activement recherché après avoir commis, dimanche matin, un spectaculaire vol de bijoux historiques au musée du Louvre, à Paris. Les malfaiteurs ont pris la fuite sur des scooters, a indiqué la procureure de la République Laure Beccuau sur BFM TV.

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PARIS, FRANCE – 19 OCTOBRE 2025 : Un technicien de la police scientifique examine la fenêtre fracturée et le balcon d’une galerie du musée du Louvre, scène d’un cambriolage survenu plus tôt dans la journée.

Photo: Kiran Ridley/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Une opération minutieusement préparée

« Nous avons sur les lieux quatre malfaiteurs qui agissent, deux qui arrivent, l’un au volant de cette nacelle, l’autre en qualité de passager, et deux autres malfaiteurs qui précèdent et suivent la nacelle au moment où elle s’installe sous le balcon qui va permettre l’accès direct à la galerie », a précisé la magistrate, décrivant une attaque millimétrée.

Selon Laure Beccuau, les alarmes « étaient en fonctionnement », et le poste central de sécurité « en a été destinataire ». Reste toutefois à déterminer « si les gardiens ont entendu ces alarmes » et si celles-ci « ont bien sonné dans la pièce objet du vol ».

Des malfaiteurs cagoulés et lourdement équipés

Les quatre hommes, dont le visage était « dissimulé », se sont enfuis « sur des scooters de haute puissance », a encore indiqué la procureure, évoquant également la possible présence de « commanditaires » ou de « petites mains » dans cette organisation criminelle.
Les voleurs ont, selon elle, « menacé les gardiens présents sur les lieux (…) avec les disqueuses » qu’ils ont utilisées pour fracturer les vitrines abritant les précieuses pièces.

La piste du grand banditisme privilégiée

L’hypothèse d’une ingérence étrangère n’est pas, à ce stade, « privilégiée ». « On est plutôt dans une hypothèse de grand banditisme », a souligné Laure Beccuau.
« La criminalité organisée peut avoir deux objectifs : soit d’avoir agi au bénéfice d’un commanditaire, soit d’avoir voulu obtenir des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment », a-t-elle ajouté.

Une enquête d’envergure

Les investigations ont déjà permis de recueillir le témoignage « d’un de nos concitoyens qui a signalé à la police judiciaire que l’un des malfaiteurs s’était débarrassé du gilet jaune dont il était porteur ». Ce vêtement est désormais entre les mains des enquêteurs.

Une « soixantaine d’enquêteurs » ont été mobilisés, a précisé la procureure, soulignant la « détermination totale » des autorités à retrouver la trace des voleurs.

Mme Beccuau a assuré « ne pas douter que le musée pourra rouvrir dans les prochains jours », les constatations techniques étant « désormais achevées ».