Cancer colorectal – Détection précoce, facteurs de risque et rôle de la vitamine D

Par Kane Zhang
23 juin 2023 04:24 Mis à jour: 23 juin 2023 04:24

Ryuichi Sakamoto, compositeur, musicien et écologiste japonais de renommée mondiale, est décédé à l’âge de 71 ans le 28 mars à Tokyo des suites d’un cancer colorectal.

En 1983, Sakamoto a joué aux côtés de David Bowie dans le film « Merry Christmas, Mr. Lawrence », qui raconte l’histoire d’un camp de prisonniers de guerre japonais. Il a également composé la musique du film, qui lui a valu en 1984 un BAFTA (British Academy Film Awards), prix de la meilleure musique originale. Au fil des ans, il a remporté une multitude d’autres prix musicaux, dont un Oscar, un Grammy et deux Golden Globes.

Autre personnalité de premier plan, Chadwick Boseman, le célèbre acteur principal du film emblématique de Marvel « Black Panther », est décédé le 28 août 2020 des suites d’un cancer du côlon. Il n’avait que 43 ans.

Ces décès ont endeuillé de nombreuses personnes, mais ont également sensibilisé à l’importance de la détection précoce et de la prévention du cancer colorectal.

À propos du cancer colorectal et de ses symptômes
Le cancer colorectal est une maladie du côlon ou du rectum qui commence souvent par des excroissances non cancéreuses appelées polypes qui, s’ils sont traités à temps, peuvent prévenir le cancer.

Selon les statistiques publiées par l’American Cancer Society en janvier, le cancer colorectal est devenu le troisième cancer le plus mortel aux États-Unis. On estime qu’en 2023, il y aura 106 970 nouveaux cas de cancer du côlon, 46 050 nouveaux cas de cancer du rectum et 52 550 décès.

Le cancer colorectal se produit dans le gros intestin (côlon et rectum). Le côlon fait partie du système digestif et est relié à l’anus. La majeure partie du gros intestin est constituée du côlon, un tube musculaire d’environ 1,5 mètre de long qui absorbe l’eau et le sel des restes de nourriture et évacue les déchets restants dans le rectum, les 6 derniers pouces du système digestif, où ils sont stockés et excrétés par l’anus.

Au stade précoce du cancer colorectal, il y a peu de symptômes évidents. Au fur et à mesure que la maladie progresse, des symptômes tels que la présence de sang dans les selles, des selles noircies et du mucus sanguinolent dans les selles deviennent apparents. L’anémie, les vertiges, la constipation ou la diarrhée, des selles peu abondantes et des ballonnements peuvent également apparaître. Dans les cas les plus graves, la maladie peut entraîner une occlusion intestinale.

Facteurs de risque du cancer colorectal
Bien que le cancer colorectal ait été principalement diagnostiqué chez des personnes de plus de 50 ans, avec une moyenne d’âge de 68 ans pour les hommes et de 72 ans pour les femmes pour le cancer du côlon et une moyenne d’âge de 63 ans pour le cancer du rectum, il y a eu une augmentation récente des cas chez les personnes de moins de 50 ans.

Le risque de développer un cancer colorectal est plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer colorectal:
– Ont des antécédents familiaux de cancer colorectal
– Ont un régime alimentaire pauvre en fibres et riche en graisses
– Les personnes ayant un mode de vie sédentaire avec une activité physique minimale.
– Les personnes souffrant de diabète, d’obésité et ayant des antécédents de tabagisme ou de forte consommation d’alcool.

La vitamine D peut réduire le risque de cancer colorectal
Le Dr Liu Chun, titulaire d’un doctorat en sciences médicales de l’université de Tokyo, a déclaré à Epoch Times que le cancer colorectal était de plus en plus répandu. Bien qu’il s’agisse d’une forme relativement courante de cancer, l’âge des personnes touchées a diminué ces dernières années en raison de la pression professionnelle croissante, ce qui a entraîné une augmentation du taux d’incidence.

Selon Liu, il est possible de prévenir et de guérir le cancer colorectal. Le secret de la prévention de la maladie réside dans l’adoption d’un régime alimentaire sain et d’une routine d’exercice régulière. De même, la détection précoce est la clé d’une guérison réussie de la maladie. S’il est détecté tôt, le taux de survie à 5 ans des patients atteints de cancer colorectal est supérieur à 90 %.

Selon une étude récente menée à l’université de Harvard, il semble y avoir un lien positif entre la vitamine D et la diminution du risque de mortalité due au cancer colorectal. L’étude a mis en évidence les propriétés anti-cancer colorectal de la vitamine D, en particulier lorsqu’elle est obtenue à partir de sources alimentaires telles que le poisson, les champignons, les œufs et le lait. La recherche suggère notamment que la vitamine D peut réduire de manière significative le risque de cancer colorectal chez les jeunes adultes.

Selon Liu, la méthode la plus pratique et la plus sûre pour rétablir les niveaux de vitamine D est la lumière du soleil. Une exposition au soleil de 15 minutes seulement, trois fois par semaine, peut suffire à la plupart des individus. Si la lumière du soleil et l’alimentation ne suffisent pas à combler les besoins, il convient de prendre des compléments alimentaires.

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