Chapitre 12 – Une barbarie sans précédent à l’origine des prélèvements forcés d’organes : le choix d’une mort physique ou spirituelle

Par Torsten Trey
7 octobre 2019 23:26 Mis à jour: 10 mai 2021 06:16

Epoch Times est fier de republier Une persécution sans précédent : la destruction de la bienveillance humaine (An Unprecedented Evil Persecution: A Genocide Against Goodness in Humankind éd. Dr. Torsten Trey et Theresa Chu. 2016. Clear Insight Publishing). Le livre aide à la compréhension des prélèvements forcés d’organes en Chine en expliquant la cause profonde de cette atrocité: le génocide commis par le régime chinois contre des pratiquants de Falun Gong.

Torsten Trey, docteur en médecine, Ph.D., est le directeur exécutif de Doctors Against Forced Organ Harvesting, une ONG basée aux États-Unis. Le Docteur Trey est nominé au Prix Nobel de la Paix. Avec David Matas ils ont conjointement édité « Organes de l’État – abus de transplantation en Chine ». C’est un éminent chercheur, expert international et auteur d’un grand nombre de publications sur les prélèvements d’organes non-éthiques et les abus de transplantations en Chine.

Une barbarie sans précédent et une pratique médicale insensée

Partout, les êtres humains aspirent à la dignité humaine, aux libertés fondamentales et au droit de vivre en paix. La profession médicale voue sa vie à aider les êtres humains à guérir et à lutter contre les maladies et lorsqu’elle y parvient, elle peut même contribuer à prolonger l’existence humaine. Ceci est la mission essentielle de la profession médicale. Le serment d’Hippocrate stipule de ne pas générer le mal. Donc, il est incompréhensible que la profession médicale en Chine coopère pour utiliser la vie des prisonniers de conscience dans le but de prélever des organes pour les transplanter. Cette transplantation est également mise au service du profit financier et utilisée comme méthode de persécution.

Une loi chinoise a été promulguée en 1984. Elle autorise le prélèvement des organes des prisonniers. Mais ce n’est qu’après 1999 que les transplantations en Chine ont augmenté de façon significative. Quelle est la provenance de tous ces organes ? Des millions de croyants de mouvements spirituels et des membres de groupes ethniques sont devenus sujets à déshumanisation, ostracisme et persécution. La législation de 1984 concernant les prélèvements d’organes venant de prisonniers exécutés s’est étendue à un plus grand groupe : les prisonniers de conscience. De plus, la médecine de transplantation en Chine est devenue une discipline médicale courante tout autant qu’insensée : d’une part on propose aux êtres humains des soins médicaux tandis que de l’autre on supprime des vies.

Depuis 2006, des enquêtes et de multiples preuves publiées révèlent que les prisonniers de conscience, notamment, les membres de la pratique spirituelle du Falun Gong, sont persécutés et sont l’objet de prélèvements forcés d’organes.

En cinq ans, trois livres ont été publiés traitant les différents aspects de ce sujet. Bloody Harvest (Prélèvements Meurtriers) (2009), State Organes (Organes de l’État) (2012) et The Slaughter (2014). Les enquêteurs ont accumulé des preuves convaincantes même si celles-ci ne sont que circonstancielles. Et pourtant, même après la première publication de David Kilgour et David Matas en juillet 2006 (publication devenue le livre Bloody Harvest trois ans plus tard), aucune enquête internationale des centres de transplantations en Chine n’a été diligentée. À ce jour, la Chine n’a toujours pas apporté de réponse cohérente à l’ensemble des preuves.

À l’inverse, la China Medical Tribune[1] de novembre 2014 cite le Professeur He Xiaoshun qui, lors d’une conférence de presse, discutait de la nécessité d’autres enquêtes avec le Professeur et ancien ministre adjoint de la Santé, Huang Jiefu  : « Ouvrons les portes et laissons les érudits internationaux venir enquêter sur ces rumeurs (concernant les prélèvements non-éthiques d’organes). » Le Professeur Huang a répondu : « Ce n’est pas encore le bon moment. » Si ce n’est pas encore le bon moment, alors quand ? Qu’attendent-ils ?

Essayer de tromper

Le 27 juin 2001, le chirurgien chinois Wang Guoqi a témoigné devant le sous-comité des droits humains et des opérations internationales de la Chambre des Représentants des États-Unis qu’en Chine, les organes des prisonniers étaient prélevés après leur exécution.[2] Le 29 juin 2001, le New York Times a repris le commentaire de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Zhang Qiyue, qui disait que le témoignage du docteur Wang n’était que « mensonges sensationnels » et « calomnies sournoises » contre la Chine. « La source majeure d’organes humains sont les dons volontaires des citoyens chinois », a-t-elle déclaré.

En 2006, le Guardian a rapporté qu’en décembre de l’année précédente à Manille, Huang « avait officiellement déclaré pour la première fois que son pays prélevait des organes sur des prisonniers exécutés ».[3] À Guangzhou en novembre 2006, Huang a réitéré ses propos selon lesquels la plupart des organes transplantés venaient des prisonniers exécutés à l’exception d’un petit nombre d’accidentés de la route, contredisant complètement la déclaration précédente de Zhang.

En 2007, à l’Assemblée générale de l’Association Médicale Mondiale (AMM), un an avant les Jeux Olympiques de Pékin, l’AMM a annoncé un accord avec l’Association médicale chinoise (AMC). L’AMC avait déclaré que « les organes de prisonniers et autres individus en détention ne devraient pas être utilisés pour les transplantations d’organes, sauf pour les membres immédiats de leur famille. »[4] Dans une lettre adressée à l’AMM, le vice-président et secrétaire général de l’AMC, le Docteur Wu Ming Jiang a indiqué :

« Un consensus a été obtenu sur les transplantations, les organes de prisonniers et d’autres individus en détention ne devraient pas être utilisés pour les transplantations, sauf pour des organes destinés aux membres de leur famille. »

Et pourtant après 2007, le nombre de transplantations connu était supérieur à 10 000 par an. En 2012, le Washington Post citait le ministre de la Santé chinois disant que « 10 000 transplantations d’organes sont accomplies par an » et que 65% des transplantations faites venaient de prisonniers exécutés. Il est peu probable que les dizaines de milliers de transplantations étaient pour « les membres des familles » des prisonniers exécutés.

En 2009, le Telegraph citait Huang qui disait que les condamnés à mort « ne sont certainement pas une source d’organes acceptable pour les transplantations ».[5] Le 17 mai 2013, un article de l’Associated Press cite Huang à une conférence à Pékin disant que l’obtention d’organes des prisonniers exécutés « est poussée par des profits non-éthiques et viole les droits humains »[6]. Mais trois jours plus tard, le 20 mai 2013, lors d’une interview sur l’utilisation des prisonniers comme source d’organes à la télévision Australian ABC TV, Huang déclarait :

« Pourquoi vous y opposer ? Je n’ai aucune objection à utiliser les dons d’organes des prisonniers exécutés si elle ou lui a librement démontré que ceci est leur dernière volonté. »[7]

En mars 2012, Huang a affirmé que la Chine allait instaurer un programme de dons d’organes et promettait que dans les trois à cinq ans à venir, le gouvernement mettrait fin à sa dépendance des organes de prisonniers exécutés. [8]

Huit mois plus tard, en novembre 2012, Huang a déclaré : « La Chine va mettre fin à sa dépendance des organes de prisonniers exécutés dans un ou deux ans. »[9] Puis en mars 2014, Huang déclarait que, « les prisonniers exécutés sont aussi des citoyens. Nous ne pouvons leur refuser le droit de faire don de leurs organes », en indiquant que la Chine allait continuer d’utiliser les organes des prisonniers. Il a aussi déclaré qu’une fois que les prisonniers sont exécutés, ils sont enregistrés dans le Système de réponse aux transplantations d’organes de Chine comme des citoyens faisant don de leurs organes ; il n’y aurait qu’un seul concept, notamment les dons des citoyens.[10]

Entre 2001 et 2014, les officiels chinois ont régulièrement publié des déclarations contradictoires sur la source des organes pour la transplantation. Ces allers-retours ont trompé la communauté internationale et renforcé le fait que leurs paroles sont peu fiables. C’est dans ce contexte que le commentaire de Huang sur le fait que ce n’est pas encore le « bon moment » n’est donc pas surprenant, la Chine essaie de gagner du temps.

Ces allers-retours ne sont pas une coïncidence. Ils sont intentionnels. Cela sème la confusion, détourne l’attention du manque de reportage sur les prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience et empêche la communauté internationale de mettre en place des enquêtes et des inspections indépendantes des hôpitaux chinois. Tout retard dans la mise en place des inspections internationales est une entrave à l’exigence de notre responsabilité professionnelle : mettre fin à cet abus médical terrifiant. Notre hésitation coûte des vies humaines. Il n’y a aucun doute que les organisations et les responsables occidentaux ont fait preuve de patience, mais les 17 dernières années de micro-actions depuis le témoignage du Docteur Wang sont pavées de plus de 150 000 organes provenant d’une quantité équivalente de prisonniers de conscience.

Mourir spirituellement en étant forcé de sacrifier ses croyances, ou mourir physiquement en étant forcé de sacrifier sa vie pour une transplantation, est la réalité brutale à laquelle font face les pratiquants de Falun Gong en Chine. Pendant que les commanditaires donnent à leurs victimes le choix entre mourir spirituellement ou mourir physiquement, les gens du monde libre ont le choix entre agir ou ne pas agir. Les « transplantations cannibales » dans la Chine d’aujourd’hui sont sans égal dans l’histoire et nécessitent des actions sans précédent.

Une des actions a été la création de l’ONG médicale Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH – médecins contre les prélèvements forcés d’organes). DAFOH se concentre sur un sujet propre au domaine de la médecine de transplantation : le prélèvement forcé d’organes sans le libre consentement. Et pourtant le sujet de fond, l’intention d’induire la mort des « donneurs d’organes », détruit les fondements de la médecine et ne devrait pas rester sans réponse de la communauté médicale.

Appeler à arrêter la tuerie pour des organes n’est pas interférer avec les affaires internes – c’est une question d’éthique.

Dans un pays où il est bien connu que les jugements sont décidés avant l’ouverture de l’audience, où les avocats de la défense n’ont pas l’autorisation de défendre les condamnés à mort et où les juridictions approuvent les prélèvements d’organes après exécution, il n’y a pas d’État de droit. En conséquence, si nous sommes complètement honnêtes par rapport aux pratiques chinoises, le vocabulaire concernant l’obtention d’organes suite à exécution devrait être remplacé par : « meurtres étatiques pour des organes ». Il est de notre obligation morale de demander à ce que soit mis fin à la médecine de transplantation qui participe à de tels abus.

L’explosion du nombre de transplantations en seulement quatre ans après le début de la persécution du Falun Gong est notable. Pourquoi est-ce que cette pratique est devenue objet de ces abus ? Les pratiquants de Falun Gong aspirent à améliorer leur caractère moral en suivant le principe universel de Vérité, Compassion et Tolérance. Après juillet 1999, ils sont devenus sujets aux lavages de cerveau, aux travaux forcés et à la torture. La mort par torture des pratiquants de Falun Gong est largement répandue en Chine.

Quelques minutes suffisent en consultant le site www.faluninfo.net pour comprendre l’étendue de la brutalité de la persécution. La base du problème est que, une fois que l’on a perdu le respect pour les êtres humains et qu’on leur refuse le droit de vivre et le droit de croire, il ne reste plus rien. Du point de vue des responsables, il n’y a littéralement plus aucune différence entre la mort d’un prisonnier de conscience par la torture et le meurtre des prisonniers de conscience pour leurs organes ; à ceci près qu’on peut convertir les corps de dizaine de milliers de prisonniers de conscience en plusieurs milliards de dollars de bénéfice.

Avec le rapport en 2006 de David Kilgour et David Matas, la Chine a perdu sa couverture. Les enquêtes de ces dernières années ont révélé des preuves convaincantes, chaque preuve est une pièce d’un puzzle. Et tout comme un puzzle, plus il y a de pièces en place, plus visible est l’image finale et ce qui était autrefois considéré comme des allégations, sont maintenant vues comme des faits irréfutables. Refuser de reconnaître l’image parce que les dernières cinq ou dix pièces du puzzle manquent équivaut à faire l’ignorant. Le rapport initial de David Kilgour et David Matas comporte 17 preuves, trois ans plus tard leur livre Prélèvements Meurtriers (2009), comptait plus de 50 preuves. D’autres rapports et d’autres publications avec des nouvelles preuves ont suivi depuis. Cependant, la réponse de la Chine est restée vague. Au lieu de simplement démontrer que les allégations étaient fausses, en permettant une enquête internationale, une panoplie de déclarations et de promesses ont servi à distraire le public. Les mesures trompeuses prises par le gouvernement ont réussi à empêcher la communauté internationale de demander une inspection des hôpitaux chinois et des centres de détention.

En 2014, une étude pilote par DAFOH a enquêté sur le phénomène largement répandu d’examens médicaux sur les pratiquants de Falun Gong dans les camps de travaux forcés en Chine. Ces camps, par leur nature, exploitent les travaux forcés sans payer de salaire convenable. Et pourtant, d’après le nombre de témoignages recueillis dans cette étude, il est apparu que les pratiquants de Falun Gong détenus dans les camps de travaux forcés ont été soumis à des dizaines de milliers d’examens médicaux coûteux.11 Les détenus ont été examinés de force, sans leur approbation et sans qu’ils en aient fait la demande. Ainsi, les prises de sang sont devenues l’usage pour les prisonniers quand ils arrivaient dans les camps de travaux forcés. Les prises de sang, les tests d’urine, les radiographies et les échographies, etc. sont très onéreux. Si le bien-être des prisonniers était vraiment un souci pourquoi ne pas simplement proposer de l’eau fraîche, de la nourriture, des sanitaires propres et moins de 17 heures de travail par jour ? Les frais médicaux sont certainement amortis grâce aux transplantations et à l’approvisionnement suffisant en organes.

Pourquoi est-ce que le Falun Gong est persécuté sans que les pratiquants n’aient violé la loi et sans qu’ils n’aient rien fait de mal ? La raison de la persécution et des prélèvements forcés d’organes se résume au principe de bienveillance que représente cette pratique : Authenticité, Compassion et Tolérance, qui sont en opposition directe avec l’idéologie du parti communiste :

– Alors que le Falun Gong aspire à la Vérité, le programme du Parti communiste chinois (PCC) se base sur des informations tronquées, sur la propagande et sur la tromperie.

– Tandis que d’un côté on aspire à la Bienveillance et à la Compassion, de l’autre on prêche la lutte des classes, l’expropriation des terres agricoles et on dirige avec une main de fer.

– Alors que l’un est tolérant, l’autre sanctionne tous ceux qui ont une pensée ou un avis différent des directives du Parti.

Le seul acte de désobéissance civil de la part des pratiquants de Falun Gong en Chine est de souhaiter croire librement aux valeurs de Vérité, de Compassion, de Tolérance et de pratiquer librement en toute sérénité une série de cinq exercices de Qigong. En dehors de Chine, ceci n’est pas considéré comme de la désobéissance civile mais comme une précieuse contribution à la société. À cet égard, on pourrait se tourner vers Henry David Thoreau pour comprendre pourquoi le Falun Gong est persécuté en Chine et sujet aux prélèvements forcés d’organes :

« Sous un gouvernement qui emprisonne n’importe qui injustement, la meilleure place pour un homme juste est aussi la prison. »[12]

Sous un régime totalitaire en Chine, où l’État de droit n’existe pas et les condamnations sont décidées avant que l’audience ne commence, il est plus probable de trouver des gens justes en prison. Le Falun Gong porte les plus importants principes pour l’humanité et a, depuis 1992, de manière irréfutable, plus fait pour la dignité humaine et le bien de l’espèce humaine que le PCC. La haine du gouvernement contre le Falun Gong et les autres libres penseurs bienveillants n’est ni un problème du Falun Gong ni un problème du peuple. C’est le problème que le PCC a avec l’humanité. Le régime chinois donne un choix aux pratiquants, renier la libre pensée ou souffrir. C’est aussi le choix que donne le PCC aux gens de ce monde.

Tuer des gens pour leurs organes détruit tout ce qui est l’humanité et la profession médicale.

Quand la vie humaine et les principes universels sont en jeu, dénoncer et demander qu’il soit mis fin aux prélèvements forcés d’organes, n’est pas seulement un droit fondamental mais une obligation morale. Demander l’arrêt des prélèvements forcés d’organes des pratiquants de Falun Gong et des autres prisonniers de conscience nécessite de demander l’arrêt de la persécution. La dignité humaine et les droits fondamentaux ne s’arrêtent pas aux frontières du pays. Par définition, ils sont inhérents à l’humanité.

L’assertion de la Chine, selon laquelle toute discussion sur les droits humains interfère avec les affaires internes d’un pays est une hypocrisie flagrante : en enlevant les droits humains de base et les initiatives globales pour améliorer la qualité de vie, le régime chinois a interféré avec les affaires internes des gens de ce monde et de leurs nations.

Demander à ce qu’il soit mis fin aux prélèvements forcés d’organes des pratiquants de Falun Gong et des autres prisonniers de conscience est le droit de base pour l’ensemble du monde et le gouvernement chinois devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires internes du monde. La persécution contre les pratiquants de Falun Gong et contre les trois principes est une persécution contre la bienveillance de l’humanité. Le principe moteur derrière les prélèvements forcés d’organes est un mal sans précédent et nécessite des actions déterminées et sans précédent pour l’humanité. C’est le choix de la vie.

[1] http://www.cmt.com.cn/detail/623923.html&usg=ALkJrhj1Ume7SWS_04UtatL3pWKYRbFxqw (last accessed Nov 21, 2014)

[2] http://waysandmeans.house.gov/legacy/trade/107cong/7-10-01/7-10wolf.htm (last accessed Nov 12, 2014)

[3] http://www.theguardian.com/world/2006/apr/19/china.health (last accessed Nov 12, 2014)

[4] Peter O’Neil; China’s doctors signal retreat on organ harvest; Canadian Medical Association Journal; 2007 November 20; 177(11): 1341. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2072972/ (last accessed Nov 12, 2014)

[5]http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/china/6094228/China-admits-organs-removed-from-prisoners-for-transplants.html (last accessed Nov 12, 2014)

[6] http://bigstory.ap.org/article/cultural-attitudes-impede-organ-donations-china (last accessed Nov 12, 2014)

[7] http://www.abc.net.au/news/2013-05-20/chinese-doctor-hits-back-at-critics-over-organ-donation-program/4701436 (last accessed Nov 12, 2014)

[8] http://news.qq.com/a/20120322/001592.htm (last accessed Nov 12, 2014)

[9] http://finance.chinanews.com/jk/2012/11-21/4347626.shtml (last accessed Nov 12, 2014)

[10] http://news.sciencenet.cn/htmlnews/2014/3/289619.shtm (last accessed Nov 12, 2014)

[11] http://www.dafoh.org/implausible-medical-examinations-falun-gong-forced-labor-camp-workers/ (last accessed Nov 12, 2014)

[12] Henry Thoreau, Civil Disobedience and Other Essays; http://www.brainyquote.com/quotes/quotes/h/henrydavid135750.html (last accessed Nov 12, 2014)

 

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