TRANCHE DE VIE

« Le ciel existe, il y a une vie de l’autre bord » : après 4 expériences de mort imminente et 2 miracles, elle raconte

octobre 26, 2023 13:07, Last Updated: octobre 27, 2023 19:56
By

Malgré une enfance très difficile, Nancy Tétreault a vécu des expériences extraordinaires de mort imminente qui lui ont permis de surmonter de nombreuses épreuves. Ces expériences ont favorisé la guérison d’une maladie chronique pendant son enfance. Tout récemment, c’est son œil gauche, aveugle depuis 55 ans, qui a recommencé à voir. 

« Depuis mon enfance, j’ai tout le temps été entre deux mondes », raconte Nancy Tétreault lors d’une entrevue exclusive donnée à Epoch Times. « J’ai toujours eu de belles expériences avec l’au-delà », assure-t-elle. « Le ciel existe, il y a une vie de l’autre bord. »

Pendant son enfance, le sort a semblé s’acharner sur la petite Nancy. Tout a commencé par le décès de sa mère lorsqu’elle avait 8 ans. Placée dans une famille d’accueil qui la maltraitait, elle a été violée, abusée, battue. Elle a aussi perdu toute sa famille et a été séparée de ses quatre petits frères et sœurs qu’elle essayait de voir en cachette. Elle a commencé à travailler à l’âge de 9 ans, avant et après ses journées d’école, puis elle est tombée malade.

« J’ai grandi à l’hôpital », confie la Québécoise de 59 ans. Sa maladie n’était pas connue à l’époque. Il s’agissait de la colite ulcéreuse, une maladie chronique qui faisait qu’au lieu d’avoir des selles, elle avait des hémorragies. À force de perdre du sang, elle a fait de l’anémie et elle s’affaiblissait.

Nancy a d’abord caché sa maladie à sa famille d’accueil, mais à un moment donné, cela a été découvert. À l’hôpital, elle devait passer beaucoup d’examens. C’est au cours d’une coloscopie à l’hôpital que la petite fille a vécu sa première expérience de mort imminente. Elle avait 9 ou 10 ans.

« J’étais dans un autre monde »

Une fois endormie pour la coloscopie, Nancy s’est sentie s’élever. Lorsqu’elle a ouvert les yeux, tout était merveilleux et elle savait qu’elle n’était plus à l’hôpital. « Il y avait une immense lumière », se souvient-elle clairement, cinq décennies plus tard. « Je me sentais tellement légère, tellement bien, je n’avais plus de souffrances. »

La petite fille a été accueillie par des personnes décédées qu’elle connaissait. « De l’autre bord, je n’avais pas besoin de parler. Tout se faisait par la télépathie », raconte-t-elle. Lorsqu’elle a essayé de regarder son corps, elle a vu qu’elle n’avait pas de corps. « J’étais dans un autre monde », remarque Nancy. Sur Terre, chacun a son corps, « mais dans l’univers, nous ne faisons qu’un tous ensemble. Nous sommes tous frères et sœurs de lumière. »

C’est là que la fillette a rencontré pour la première fois une divinité qui allait la guider toute sa vie. « Une silhouette s’est avancée vers moi, lumineuse. J’ai regardé et j’ai vu que c’était Jésus. Je l’ai su par l’énergie, l’amour qu’Il dégageait et puis, plus Il s’avançait, plus je Le reconnaissais », assure-t-elle. « Il n’y avait vraiment pas de doute. »

Jésus lui a montré que « plus tu t’élèves au paradis, dans le ciel, plus la lumière est immense » et donc « plus tu te rapproches des maîtres puissants, des maîtres de haut niveau ». 

Choisir de revenir

À ce moment-là, la divinité a laissé le choix à la petite Nancy, faisant appel à son libre-arbitre : elle pouvait soit rester dans cet univers merveilleux, soit redescendre sur Terre. Elle n’avait qu’une envie : rester dans cet autre monde où elle vivait « l’amour, la puissance de l’univers ». Toutefois, malgré toutes les souffrances que la fillette vivait dans sa vie terrestre, elle a fait le choix de redescendre sur Terre. « Si je continuais à évoluer, je pouvais aller encore plus haut et je pouvais me rapprocher de Lui », explique-t-elle.

Nancy a quand même émis une condition à son retour sur Terre : elle ne voulait plus vivre avec les douleurs intenses de sa maladie. Cela lui a été accordé.

La promesse de Jésus s’est rapidement fait ressentir dans son corps de petite fille. « Quand je suis revenue à moi, j’avais encore de la douleur, mais je voyais que ça s’en allait », raconte celle qui n’a plus eu de douleurs au bout de trois jours.

Lorsqu’elle s’est réveillée, une infirmière lui a dit à l’oreille : « Tu l’as échappé belle, parce que ton cœur était arrêté », avant de préciser que cela avait duré trois minutes et demi. Nancy a été surprise d’entendre cela.

La petite fille a répété à l’infirmière ce qu’elle avait dit à sa collègue lorsque son cœur d’enfant était arrêté. « Tu ne pouvais pas le savoir : tu n’étais pas là, tu étais morte », lui a répondu la soignante, étonnée, avant de réaliser que tout cela était véridique.

Sortie de corps versus expérience de mort imminente

Les contacts de Nancy avec ce qu’elle appelle « l’autre bord » ou « l’au-delà » avaient déjà commencé avant cette expérience de mort imminente (EMI). Dans sa famille d’accueil, la fillette s’isolait très souvent dans sa chambre et elle priait. Elle ne se sentait pas seule parce qu’elle voyait sa mère décédée apparaître.

Puis elle avait vécu un voyage astral, ce qu’elle appelle aussi « sortie de corps », alors qu’elle était à l’hôpital, entourée d’infirmières. Elle s’est retrouvée coincée au plafond, demandant de l’aide mais personne ne l’entendait malgré ses cris.

Elle a pris ensuite l’habitude de quitter son corps régulièrement. Lorsqu’elle passait des examens et que c’était trop douloureux, trop intense, ou encore qu’elle faiblissait ou avait de la fièvre, elle partait directement dans l’Univers. « C’est la souffrance qui me faisait quitter mon corps », remarque la Québécoise.

Pour la quinquagénaire, une sortie de corps est différente d’une expérience de mort imminente. « Cela se ressemble, parce que tu t’élèves dans l’autre monde, mais c’est différent », explique-t-elle. Lors d’une sortie de corps, elle se sentait « propagée dans la lumière », mais ce n’était pas une EMI.

La jeune fille a multiplié les expériences de sorties de corps mais elle a aussi vécu deux autres EMI pendant son enfance, de même qu’une autre « petite » EMI l’année dernière. Lors de ces EMI, elle assure que le temps de l’autre côté est différent du temps d’ici : « Je pouvais vivre des expériences merveilleuses de l’autre bord, quand je revenais, on me disait que j’étais partie trois minutes et demi, quatre minutes et demi, mais pour moi cela paraissait une journée entière. »

« L’autre bord » est devenu la maison de Nancy. Là-bas, on lui a donné plusieurs missions, mais la quinquagénaire n’a souhaité nous parler que d’une seule : aider les gens à s’élever. « Si tu réussis ta mission, tu vas être plus proche de Dieu, de la lumière », explique-t-elle.

Là-bas, elle apprenait des choses. Par exemple, si elle voulait savoir ce qu’est la réincarnation, elle était guidée et voyait ce dont il s’agissait. « Je me sentais tout le temps guidée, avec un esprit lumineux qui m’accompagnait. »

« Je sais que Jésus m’a guérie et ma foi m’a sauvée »

Lors de sa seconde EMI, Nancy avait environ 12-13 ans, puis elle a vécu sa troisième expérience de mort imminente à l’âge de 15 ans. Cette fois-là, son cœur a d’abord arrêté de battre lorsqu’elle était à l’hôpital de la petite ville où elle a toujours vécu. Lors de son transfert en ambulance vers l’hôpital de Québec, à 1h30 de route, son cœur a encore arrêté de battre plusieurs fois. « Je partais, je revenais dans l’ambulance », raconte-t-elle. À chaque EMI, elle rencontrait Jésus, des anges, des êtres de lumière.

C’est après sa troisième EMI que la santé de Nancy s’est vraiment améliorée. Certes, elle n’avait plus de douleurs intenses depuis sa première EMI, mais elle avait encore des hémorragies, ce qui entraînait de l’anémie et de la faiblesse. Elle a réduit progressivement les doses de médicaments et de cortisone, jusqu’au jour où elle est allée annoncer à son médecin qu’elle n’en prenait plus. Il n’avait jamais vu cela.

Nancy y voit un miracle : « Je sais que Jésus m’a guérie et ma foi m’a sauvée », affirme-t-elle.

Apprendre à vivre sur Terre

Bien que Nancy ait pris l’habitude d’aller « là-haut » régulièrement pour y trouver les réponses à ses questions, il est arrivé un temps où elle a dû apprendre à vivre sur Terre. Il faut dire qu’elle avait un Maître dans les cieux, un être de lumière qui la guidait dans son évolution terrestre, mais quand elle a eu environ 18 ans, il lui a dit qu’elle devait arrêter de monter là-haut et que les énergies sur Terre étaient trop basses pour que lui-même descende la voir.

« Si tu veux me revoir, il va falloir que tu travailles sur Terre pour t’élever », lui avait-il dit. La jeune femme a, par la suite, pensé que ce serait fabuleux d’avoir un Maître sur Terre, mais elle a appris à trouver ses réponses par elle-même, ce qu’elle a fait pendant des années.

Trois signes

Cet été, Nancy a été mise en contact avec le Falun Dafa. Cette pratique méditative, également connue sous le nom de Falun Gong, comprend cinq exercices et des enseignements moraux basés sur les principes d’Authenticité, Bienveillance et Tolérance.

Son conjoint lisait déjà tout seul les écrits de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa. Il en parlait à Nancy depuis 17 ans. Cela piquait sa curiosité, mais sans plus. Vers la mi-juillet 2023, le conjoint de Nancy lui a dit qu’il avait rendez-vous avec trois pratiquants de Falun Dafa dans un restaurant de sa ville. Par curiosité, elle l’y a accompagné.

Lors de la discussion, Nancy a ressenti une vibration au niveau du cœur, mais elle n’a rien dit. Elle a par contre répondu à une pratiquante que, pour que le Falun Dafa l’intéresse vraiment, il lui fallait trois signes.

Lorsqu’elle est allée travailler cette journée là, elle a commencé à sentir une énergie tourner dans son bas-ventre. Un peu plus tard, c’est au niveau de la tête qu’elle a senti cette énergie tourner. Elle avait reçu ses trois signes.

« Quand j’ai vu cela, j’ai dit : ‘Je vais aller un petit peu plus loin' », se souvient-elle. La semaine suivante, elle est allée avec son conjoint à un site de pratique de Falun Dafa dans un village situé à une heure de route de sa ville. « J’ai adoré, j’ai beaucoup aimé », raconte Nancy. La semaine suivante, le couple est allé faire les exercices dans un autre site de pratique, mais Nancy a rencontré beaucoup d’interférences : « Je n’entendais pas la musique, j’étais dérangée tout le temps. »

« Le soir je suis arrivée chez moi et j’ai demandé un signe. Là, j’ai eu un signe, c’était Jésus. Et c’est là que j’ai ressenti les énergies de Maître Li et de Jésus », explique la quinquagénaire. Elle a confié que les énergies de M. Li étaient merveilleuses.

Il a fallu attendre début septembre pour que Nancy soit à nouveau en contact avec des pratiquants de Falun Dafa. Ils étaient venus dans sa ville afin de présenter le Falun Dafa lors d’un marché. Devant le nombre de personnes intéressées à apprendre la méthode, un couple de pratiquants a décidé d’y établir un site de pratique régulier. Le couple s’y est rendu chaque semaine dès la semaine suivante.

« C’était mon rêve d’avoir mes deux yeux »

Nancy était aveugle de l’œil gauche depuis l’âge de quatre ans. Elle avait subi trois opérations et on lui a dit plus récemment qu’une opération au laser ne fonctionnerait pas parce qu’elle risquait de voir double. En septembre, elle a commencé à avoir ce qu’elle nomme des « visions électriques » qui brouillaient sa vue et duraient 10 à 15 minutes à chaque fois. « C’était comme bleu argenté, du côté droit » et c’est arrivé à trois reprises.

« À un moment donné je me suis mise à voir », raconte-t-elle. Sa vision s’est améliorée chaque semaine. « La première fois, je voyais les personnes brouillées. Là, je peux bien voir la personne. Je peux commencer à voir la couleur des yeux, ce que je ne voyais pas la semaine passée », explique-t-elle en regardant la journaliste dans les yeux, cinq semaines après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa régulièrement.

L’œil gauche de Nancy a été aveugle pendant 55 ans. Au bout de cinq semaines de pratique régulière des exercices de Falun Dafa, Nancy a pu distinguer la couleur des yeux de son interlocuteur. (Nathalie Dieul/Epoch Times)

« C’est merveilleux. C’était mon rêve d’avoir mes deux yeux », affirme la quinquagénaire. « J’appelle cela un miracle. Je me sens guidée, bien protégée par Maître Li comme avec Jésus. C’est comme si Jésus me disait que je vais avoir le Maître Li dans ma vie. »

« Autant je me sentais aimée de Jésus, protégée par Jésus et il m’a guidée dans ma vie, autant je dis ‘Wow !’ Le Falun Dafa est merveilleux aussi pour moi. Je dis souvent qu’il est merveilleux parce que je me sens aimée, guidée et protégée. »

« Le livre est magique »

Parallèlement aux pratiques, Nancy a commencé à étudier les enseignements de M. Li Hongzhi. Comme elle n’aime pas lire, elle a commencé par regarder les conférences vidéo de M. Li. Elle a adoré l’énergie qu’elle captait. Puis, elle s’est décidée à lire Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa. Au début, elle n’arrivait à lire qu’une ou deux pages à la fois et elle n’arrivait pas à comprendre le sens de l’enseignement.

Comme une pratiquante lui avait dit qu’il s’agissait d’un livre magique, elle s’est dit que les mots allaient changer pour qu’elle puisse comprendre. « Après cela, le livre est devenu plus brillant. Le fond, le blanc devenait plus lumineux », se rappelle la Québécoise, émerveillée. Les pages changeaient de couleur : elles étaient parfois jaunes, parfois blanches.

« C’est là que j’ai dit : le livre est magique », affirme Nancy. « Cela piquait ma curiosité. Je lisais et je lisais. » Elle a fini le livre au complet au bout d’environ un mois et elle sait qu’elle va le relire pour mieux le comprendre.

Nancy est encore en train d’apprivoiser les énergies de M. Li, qu’elle trouve différentes de celles de Jésus. « J’étais bien dans les deux [énergies, NDLR]. Mais Maître Li, je sentais ses énergies plus hautes, plus évoluées. »

Elle a senti que Jésus lui disait de se laisser aller dans le Falun Dafa, de se baigner dedans. Elle réalise que son souhait d’avoir un Maître sur Terre s’est réalisé.

Nancy reconnaît qu’elle aurait préféré rester de l’autre côté tellement elle s’y sentait bien. « Mais si j’ai une chance de ne plus me réincarner, je vais continuer sur la Terre », affirme celle qui est prête à tout pour rester là-haut après cette vie. « Si c’est mon école et qu’il faut que je l’apprenne, je vais l’apprendre. »

« Je sens que Maître Li travaille encore sur moi », remarque-t-elle. « Pour moi, Dafa [en chinois, ce terme signifie : la Grande Loi de l’univers, NDLR], c’est Dieu. »

Avec la participation de Jing Jing Du.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER