Comment ma famille a vaincu le Covid-19

Nous savions qu'il était inévitable d'attraper le Covid, nous nous sommes donc renforcés et avons préparé un protocole

Par Sina McCullough
1 décembre 2021 17:41 Mis à jour: 1 décembre 2021 17:41

Ma famille a contracté le Covid-19 au milieu de l’été 2021. Nous nous sommes complètement rétablis en deux semaines et demie et n’avons pas eu de symptômes à long terme, ou ce que l’on appelle communément un Covid long. D’autres n’ont pas eu la même chance.

En novembre, selon un rapport de l’Académie américaine de médecine physique et de réadaptation, entre 3 et 10 millions d’Américains présentent des symptômes de Covid long, qui peuvent inclure la fatigue, la douleur, un brouillard cérébral, des problèmes neurologiques, des problèmes de mobilité et l’essoufflement. J’aimerais partager avec vous la façon dont nous avons combattu le Covid-19 dans l’espoir que notre histoire aide d’autres personnes.

J’ai divisé notre expérience du Covid-19 en trois sections (avant le Covid, malade du Covid et après le Covid) en fonction des différentes stratégies que nous avons mises en œuvre pendant ces périodes spécifiques. Ces informations sont uniquement destinées à des fins éducatives. Je ne diagnostique ni ne traite le Covid-19 : je partage simplement les remèdes qui ont fonctionné pour ma famille.

Pré-Covid

Au début de l’année 2020, alors que le monde était en panique et que les États-Unis étaient en état d’urgence, mon mari et moi avons analysé la situation et sommes arrivés à la conclusion que le Covid-19 suivrait un destin similaire à celui de l’épidémie de la grippe espagnole de 1918, où des variants du virus original sont encore présents aujourd’hui. Par conséquent, bien que nous ayons pris des précautions, nous étions convaincus que peu importe le temps passé en quarantaine, la distance sociale ou le port d’un masque, nous finirions par contracter le Covid-19. Par conséquent, bien que notre famille soit déjà en bonne santé et sans comorbidités, nous avons décidé de prendre des précautions en nous préparant mentalement, physiquement et émotionnellement. Nous nous sommes concentrés sur plusieurs facteurs clés :

La consommation d’aliments à forte densité nutritionnelle : Nous consommions déjà quotidiennement des repas biologiques denses en nutriments, nous avons donc simplement poursuivi cette pratique. Nous avons également continué à nous abstenir de manger des aliments qui ont tendance à être inflammatoires, comme le sucre raffiné et les produits laitiers.

Vitamines au besoin : Environ deux fois par semaine, nous complétions notre alimentation avec de la vitamine C, des vitamines B ainsi qu’un complément multivitamines et minéraux.

Réduire le stress : Nous avons ajouté des périodes de repos à notre vie quotidienne en supprimant les tâches ou les rendez-vous inutiles de notre emploi du temps. Nous avons aussi inclus plus de rires et de jeux au quotidien en racontant des blagues au petit déjeuner, en jouant à des jeux de société l’après-midi et en nous amusant avec nos enfants dans la cour tout en jouant à la tague.

Augmenter la diversité microbienne : Nous avons consommé des doses supplémentaires de probiotiques sous la forme d’aliments fermentés et de légumes crus cultivés biologiquement ou de manière régénérative, si possible. Nous avons également augmenté notre consommation de prébiotiques crus, qui sont la nourriture des probiotiques. Nos prébiotiques préférés sont le céleri, l’oignon et le jicama.

Bouger : Du yoga à la marche en passant par le Pilates, chaque jour, nous mettions notre corps en mouvement afin de nourrir nos articulations et de stimuler notre système lymphatique pour favoriser l’élimination des toxines.

Pratiquer la gratitude : Nous pratiquions déjà la gratitude quotidiennement, alors nous avons poursuivi cette pratique. Par exemple, avant chaque repas, nous exprimons chacun notre gratitude pour trois choses.

Je crois que notre plan de préparation pré-Covid a été essentiel à notre rétablissement complet. Pourtant, cette période essentielle est souvent ignorée par les médias grand public et sociaux, ainsi que par le personnel de la santé. D’après notre expérience, le fait de suivre notre plan de préparation pré-Covid a non seulement aidé notre corps à renforcer sa résilience, mais a également stimulé notre santé mentale. Au lieu de jouer un rôle passif et de laisser la peur prendre le dessus, nous avons pris les choses en main et nous nous sommes concentrés sur quelque chose de positif. Nous ne nous en sommes pas rendu compte à l’époque, mais notre perception de ce qui est possible a finalement été le facteur le plus important dans notre parcours de guérison lorsque nous avons contracté le Covid-19.

Malade du Covid

Mes deux garçons ont été les premiers dans notre famille à avoir des symptômes. Moi et mon mari avons suivi. Dans chaque cas, le premier symptôme a été une fatigue extrême, qui est soudain apparue et nous a fait perdre pied. Mis à part la fatigue, chaque membre de notre famille a présenté différents symptômes et a eu besoin de remèdes différents. J’ai donc divisé cette section en conséquence.

Mes garçons, âgés de 11 et 7 ans

Mes deux garçons avaient des symptômes mineurs, à savoir de la fatigue et de la fièvre. Nous avons surveillé les fièvres avec diligence, mais nous ne les avons pas supprimées. Au contraire, nous avons aidé leur corps à se désintoxiquer, ce qui est l’objectif de la fièvre. Nous nous assurions qu’ils restaient hydratés et soulagions leur inconfort en appliquant des chiffons froids sur le front et le cou, tout en leur apportant un soutien émotionnel par des paroles apaisantes et un contact physique, par exemple en les tenant dans nos bras et en les berçant.

Les fièvres ont persisté pendant quelques heures, la fatigue étant le seul symptôme résiduel. Après s’être reposés pendant environ une semaine, tout en consommant des repas riches en nutriments et en prenant un supplément quotidien de vitamine C, mes deux garçons se sont complètement rétablis.

Ma fille de 10 mois

Heureusement, ma fille ne présentait aucun symptôme d’infection virale. J’ai complété son alimentation avec de la poudre d’acérola biologique pour augmenter son apport en vitamine C, sinon, je n’ai rien changé à sa routine quotidienne ni à son mode de vie.

Mon mari et moi

Notre premier symptôme, la fatigue, était plus extrême que celui de nos enfants. À un moment donné, nous nous sentions en pleine forme, et l’instant d’après, nous avions l’impression que toute notre énergie s’était instantanément évaporée de notre corps. Même garder les yeux ouverts était épuisant. Au début, tout ce que nous pouvions faire était de nous allonger par terre.

Par conséquent, nous avons immédiatement commencé à suivre le « Protocole de guérison pour le Covid-19 » que j’avais préparé au cas où nous aurions contracté le virus. Il y avait également quelques éléments qui ne figuraient pas dans le protocole et dont notre corps semblait avoir particulièrement besoin :

Des suppléments : Nous avons consommé chaque jour un supplément de vitamine C, de vitamine D, de vitamines B, de zinc et de curcuma ainsi que des suppléments à base de plantes, notamment de l’extrait de sureau noir, de l’extrait d’Echinacea purpurea, de l’extrait de racine d’Astragalus membranaceus, de l’extrait de feuille d’Andrographis paniculata et de Myrciaria dubia.

Des huiles essentielles : Il a également été démontré que certaines huiles essentielles pouvaient aider à lutter contre les infections du Covid-19. Par conséquent, chaque jour, j’ai appliqué de l’huile essentielle de melaleuca diluée sur nos ganglions lymphatiques. J’ai également appliqué de l’huile essentielle de menthe poivrée diluée sous nos nez pour aider à dégager les sinus. Nous utilisions également des rinçages nasaux à l’eau salée pour la congestion lorsque cela était nécessaire.

Aliments riches en nutriments : À chaque repas, nous avons consommé des aliments biologiques à forte densité nutritionnelle. Nous étions trop fatigués pour cuisiner mais, heureusement, nous avions une réserve de repas biologiques faits maison dans le congélateur. Par conséquent, j’ai simplement réchauffé ces repas.

Le sel : Il est intéressant de noter que nous avons tous deux eu envie de sel, de beaucoup de sel. Cela ne faisait pas partie du plan. Nous salions déjà généreusement nos aliments. Cependant, nos corps en voulaient plus. En fait, si j’ajoutais ces grandes quantités de sel à nos aliments aujourd’hui, je ne pense pas que nous pourrions les manger.

Des oignons : Mon envie d’oignons était aussi intéressante. J’adore les oignons. Cependant, mon corps voulait manger au moins un gros oignon par jour, généralement cru. Après ma guérison, j’ai découvert que certains scientifiques proposaient les oignons comme traitement précoce possible du Covid-19 en raison de leurs effets anti-inflammatoires, antithrombotiques et antiviraux.

Les tisanes : À un moment donné, je buvais diverses tisanes biologiques en fonction de ce dont mon corps avait besoin. Les tisanes les plus utiles étaient la racine de pissenlit, la racine de bardane, la feuille d’ortie et le citron.

Liquide : Nous buvions au moins 2 litres d’eau claire et structurée chaque jour.

Repos : Nous avons rapidement appris que la fatigue se manifestait par cycles. J’ai ressenti une fatigue extrême pendant les trois premiers jours, suivie d’une journée où je me sentais mieux. Puis la fatigue est revenue.

Il y a eu au total trois cycles de fatigue pour chacun d’entre nous. Heureusement, mon mari avait deux jours de retard sur moi en ce qui concerne les cycles, ce qui nous permettait de nous répartir les « soins du bébé ». Les jours où je ne pouvais que m’allonger, il s’occupait du bébé et vice-versa.

Nous avons également veillé à ne pas nous surmener, même lorsque nous commencions à nous sentir mieux, car nous ne savions pas si un autre cycle de fatigue allait commencer le lendemain. Nous avons donc conservé notre énergie en ne faisant que le strict nécessaire, comme nous occuper des enfants et réchauffer la nourriture. Les tâches comme le nettoyage de la maison et la tonte de la pelouse étaient mises en attente.

Bouger : Le deuxième jour, nous avons réalisé que bouger notre corps était important. Nous devions trouver un équilibre entre le repos et le mouvement, car nos corps souffraient de l’infection et de l’immobilité. Il était difficile de trouver cet équilibre, car chaque fois que nous commencions à avoir de l’énergie et que nous commencions à bouger, cette énergie s’épuisait rapidement. Par conséquent, au lieu de « partenaires d’entraînement », mon mari et moi sommes devenus des « partenaires de mouvement ».

Nous avons commencé à nous encourager mutuellement à marcher autour de la maison, ce qui nous a rapidement amenés à monter et descendre devant l’entrée du garage. Nous avons tous deux découvert qu’une fois que nous avions surmonté la fatigue et la douleur initiales associées à la marche, le mouvement était un élément clé à notre rétablissement. Chaque fois que nous commencions à marcher, la douleur diminuait et notre énergie augmentait après trois à cinq minutes. Par conséquent, même si la plupart du temps nous ne voulions pas bouger notre corps, nous avons gentiment ajouté le mouvement à notre protocole de guérison quotidien.

Mesures supplémentaires

En utilisant le protocole ci-dessus, je me suis rétablie à 90 % en environ deux semaines. J’étais de retour à ma routine quotidienne et je ne souffrais plus que d’épisodes périodiques de baisse d’énergie et d’un léger brouillard cérébral, deux symptômes d’un long Covid. Alors, quelle était la dernière pièce manquante du puzzle ? Qu’est-ce qui m’a aidé à atteindre les autres 10 % de guérison pour que je puisse être complètement guérie et ne pas être un « porteur à longue échéance » ? Le jeûne.

J’ai jeûné à l’eau pendant 24 heures, et tout a changé. Je me suis sentie extraordinaire ! J’avais l’esprit vif et mon niveau d’énergie était au plus haut ! Depuis ce jeûne, je n’ai eu aucun symptôme ou effet résiduel du Covid-19, et cela fait cinq mois. Il est intéressant de noter que certains scientifiques ont récemment commencé à soutenir le jeûne pour la prévention et le traitement possibles du Covid-19.

Mon mari, en revanche, a nécessité des interventions supplémentaires au-delà de mon protocole initial. Comme prévu, c’est lui qui a été le plus affecté par le Covid-19, probablement parce qu’il a une susceptibilité génétique aux infections respiratoires. Il a développé une sévère toux et avait du liquide dans ses poumons. Pendant environ deux jours, la toux a été si profonde qu’il a failli vomir. Comme les infections au Covid-19 peuvent se transformer rapidement en maladies graves, j’ai suivi sa toux avec attention et, à un moment donné, j’ai décidé que si la toux ne s’améliorait pas dans les 24 heures, j’insisterais pour que mon mari aille à l’hôpital. Pour lutter contre la toux, nous avons ajouté deux étapes clés à son protocole de guérison :

Les médecines naturelles : Trois fois par jour, il a respiré des médicaments naturels. Je coupais des oignons rouges en tranches, je les plaçais dans une casserole avec de l’eau filtrée et je les bouillais à faible ébullition. Puis, j’ajoutais deux gouttes d’huile essentielle de melaleuca. Ensuite, avec une serviette sur la tête, mon mari se penchait au-dessus de la casserole et respirait la vapeur aussi profondément que possible pendant trois à cinq minutes.

L’ail : Tous les soirs, et deux à trois fois par jour, nous avons appliqué de l’ail sur la plante de ses pieds. Il a été démontré scientifiquement que des composants spécifiques de l’ail aident à combattre le Covid-19 en empêchant le virus de pénétrer dans vos cellules et en activant les voies antioxydantes pour aider votre corps à combattre l’infection.

Selon l’American Chemical Society, l’un des principaux éléments curatifs de l’ail peut pénétrer dans la peau, entrer dans la circulation sanguine et se rendre dans diverses parties du corps, notamment la bouche, les poumons et le nez. J’ai donc coupé des gousses d’ail en deux, les ai frottées avec de l’huile d’olive et les ai collées sous les pieds de mon mari. Cela peut sembler inhabituel, mais c’était finalement le traitement le plus efficace pour sa toux persistante et profonde.

Il ne s’allongeait jamais à plat pendant la journée. Lorsqu’il avait besoin de se reposer, nous nous assurions qu’il était soutenu par des oreillers. De plus, il a continué à bouger son corps même lorsque la toux était grave.

Heureusement, en ajoutant ces étapes supplémentaires, la toux est devenue productive, ses poumons se sont dégagés et son état s’est rapidement amélioré. Comme moi, mon mari s’est rétabli en deux semaines et demie environ, et il n’a ressenti aucun symptôme de longue durée.

Post-Covid

En réfléchissant au parcours de guérison de ma famille après le Covid-19, je suis convaincue que si notre protocole était efficace, il manquait une pièce essentielle au puzzle de la guérison : la perception.

Le troisième jour de notre guérison, mon mari et moi avons réalisé que nous gardions, sans le savoir, la peur du Covid-19. Après avoir vu tant d’images de la Chine et entendu de nombreuses histoires dévastatrices sur les médias, nous avions peur. Et si nous faisions partie des personnes qui semblaient « en bonne santé » mais qui mouraient quand même ? Et si les mois passaient et que nous étions toujours malades ? À certains moments de la maladie, nous avons commencé à descendre mentalement dans l’abîme de l’inquiétude.

Cependant, nous savions que nous accrocher à la peur pouvait nous rendre malades. Par conséquent, nous avons fait un pacte. Nous avons décidé de changer notre perception de la peur en gratitude. Nous avons dit à notre esprit et à notre corps que l’infection n’était pas plus grave qu’un simple rhume et que nous étions parfaitement équipés pour la vaincre. Nous nous sommes dit que nous allions guérir complètement. Avec ce changement de perception, la peur s’est dissipée et a fait place à la gratitude.

Nous sommes devenus reconnaissants d’avoir contracté le Covid-19. En fait, chaque jour, notre famille a prononcé des mots de gratitude pour avoir été malade et pour la capacité de notre corps à guérir complètement. Cela peut sembler étrange mais, jusqu’à ce que nous tombions malades, nous n’avions pas réalisé à quel point nous étions attachés à la peur du « et si ». Cependant, nous pouvions enfin nous libérer de cette peur et faire l’expérience de la liberté mentale que nous avions connue avant la pandémie. Nous n’avions plus à nous inquiéter de savoir si nous allions contracter le Covid-19 ni quand, ou si nous allions devenir une statistique. Nous avions le virus et nous allions le vaincre.

Dans ce moment de libération, un poids a été enlevé de nos corps. J’ai eu l’impression que, pour la première fois depuis près d’un an et demi, je pouvais enfin respirer profondément. Nous allions tous nous en sortir, nous étions en sécurité. Environ deux semaines plus tard, cette conviction est devenue notre réalité.

Cela fait maintenant cinq mois et nous ne nous inquiétons plus jamais du Covid-19. C’est du passé. Nous avons botté les fesses au Covid et n’avons jamais regardé en arrière !


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