Les conseils d’un gentleman pour cultiver les valeurs morales à la maison

Par Epoch Times
22 mars 2023 15:54 Mis à jour: 19 décembre 2023 07:31

La vie de famille. Chacun devrait attacher une grande importance à la vie de famille, car c’est d’elle que dépend le bonheur des foyers sur terre, ainsi que notre aptitude à jouir de la demeure éternelle au ciel. Les souffrances endurées ici, des amis pour des amis, des parents pour les enfants, les sacrifices non réciproques, les soucis et les larmes, tout cela tend à nous discipliner et à nous préparer à la récompense qu’apporte l’éternité.

Cultiver le courage moral

Le courage moral sera cultivé chez nos enfants lorsqu’ils observeront que nous disons et faisons tout ce que nous croyons sincèrement être juste et vrai, sans nous laisser influencer par les opinions d’autrui. Nous leur signifions ainsi que nous ne craignons rien tant que de faillir à notre devoir. C’est peut-être difficile à faire, mais chaque mère peut au moins montrer qu’elle apprécie le courage moral lorsqu’elle le voit manifesté par d’autres. Cela favorisera son apparition dans l’âme de ses enfants. Le courage moral est un don rare. Ceux qui le possèdent sont capables d’agir en parfaite indépendance par rapport aux opinions d’autrui. Ils ne sont guidés que par les lois de la bienséance, de la droiture et de la charité.

L’influence pernicieuse de la paresse

Si nous voulons préserver nos enfants de l’influence pernicieuse de la paresse et de toutes ses tendances corruptrices, nous devons être sérieux dans nos intentions. Nous devons être actifs, énergiques et fervents dans notre cœur. Le sérieux aiguise les facultés. L’indolence les érode et les émousse. Le premier nous permet de nous élever de plus en plus, le second nous fait sombrer de plus en plus. La paresse engendre le mécontentement, l’envie et la jalousie. Le travail élève l’esprit et le caractère. Cultivons chez nos enfants des habitudes de pensée qui maintiendront leur esprit occupé par quelque chose d’utile ou d’avantageux. Empêchons-les d’acquérir des habitudes d’oisiveté, si nous voulons assurer leur bien-être futur.

Celui qui n’accomplit aucun acte utile à la société, ne peut aider aucun être humain, il mène une vie de pur égoïsme. Une vie de péché. Car une vie d’égoïsme est une vie de péché. Il n’y a pas de place pour l’oisiveté. Le travail est à la fois un devoir et une nécessité. Il sera toujours récompensé à sa juste valeur. Favoriser et encourager le travail sous une forme utile est un devoir que les parents devraient imposer à leurs enfants, s’ils veulent leur bien.

Le respect de soi

Il est du devoir de la mère de veiller à ce que ses enfants se protègent des nombreux pièges qui les entourent. La malice, l’envie, la vanité, l’avarice et d’autres maux en font partie. En se revêtant de l’armure du respect de soi, ils pourront alors affronter la tentation et la corruption, sans être corrompus ou pollués. Ce sentiment de respect de soi est quelque chose de plus fort que la confiance en soi, de plus élevé que l’orgueil. C’est une énergie de l’âme qui maîtrise tout l’être pour son bien, en veillant avec une vigilance de tous les instants. C’est le sens du devoir et le sens de l’honneur réunis. Bien qu’impuissante à protéger des chagrins qui purifient et revigorent, cette armure détournera toutes les influences hostiles qui les assaillent, d’où qu’elles viennent. La mère a le devoir de faire comprendre à ses enfants qu’ils portent toujours et partout avec eux un tel ange pour les protéger, les avertir et les secourir. Elle peut alors les laisser aller dans le monde, sans rien craindre des ruses et des tentations qui peuvent les assaillir.

Résultat de l’éducation dans le cercle familial

Les préceptes de la bonne éducation ne donnent nulle part des résultats plus gratifiants que dans le cercle familial. C’est là que, tempérés par l’amour et nourries par tous les élans de bonté, ils portent les meilleurs fruits. Une vraie dame fera preuve d’autant de courtoisie et observera les devoirs de la politesse avec autant de constance envers chaque membre de sa famille qu’envers son invité le plus distingué. Un vrai gentleman se sentira tenu de faire preuve de courtoisie et de gentillesse dans ses rapports avec ceux qui dépendent de lui pour leur protection et l’exemplarité. Les enfants influencés par de tels exemples à la maison ne manqueront jamais de montrer à leurs aînés le respect qui leur est dû. À leurs jeunes compagnons, ils montreront la même considération pour leurs sentiments qu’ils s’attendent à recevoir en retour. Aux employés, ils montreront la patience que même les meilleurs ont trop souvent besoin d’avoir. Dans un tel foyer, la paix et la bonne volonté seront les dieux de la maison.

La recherche de la faute et la plainte

L’huile de la civilité est nécessaire pour que les rouages de la vie familiale tournent rond. L’habitude de trouver des fautes et de se plaindre, prise par certains, est extrêmement vexatoire et finit par troubler l’esprit le plus calme et le tempérament le plus doux. Ce sont les petites contrariétés, les angoisses et les malheurs qui font souvent de la vie un fardeau, ce sont les petits oublis de devoirs mineurs et les petites fautes commises qui nous accablent perpétuellement et nous font mal au cœur. La recherche constante de fautes, les fausses présentations persistantes de motifs, les soupçons de mal là où il n’y en avait pas, termineront le travail de sape dans toutes les natures, sauf les plus pures et les plus héroïques. Elles seules peuvent résister à l’épreuve du feu, en sortir plus pures et plus fortes. Les enfants qui obéissent habituellement au commandement « Soyez bons les uns envers les autres » découvriront, à l’âge mûr, la solidité des liens d’affection qui unissent les membres de la famille.

Les conflits d’intérêts

Les conflits d’intérêts sont une source féconde de difficultés familiales. Le commandement du Christ aux deux frères qui venaient à lui pour régler leurs différends a été : « Gardez-vous de la cupidité ». Il s’applique aussi bien aux membres d’une même famille d’aujourd’hui qu’à l’époque où ces paroles ont été prononcées. Il est préférable que nous n’ayons que peu ou pas de relations d’affaires avec les personnes qui nous sont proches et chères, et qui sont liées par des liens familiaux. Dans les relations d’affaires, les hommes ont tendance à être très exigeants, en raison de leurs habitudes commerciales, et cette exigence est trop souvent interprétée par les amis proches et les parents comme étant motivée par des raisons purement égoïstes. C’est sur ce rocher qu’a fait naufrage plus d’une barque d’amour familial.

L’éducation religieuse

Il est bon de se rappeler que toutes les bénédictions de notre vie, toutes les joies de notre cœur, toutes les lueurs d’espoir qui éclairent notre chemin ont leur origine dans la croyance divine. C’est donc dès l’aube de l’enfance, dès les premiers jours de l’intelligence, que l’esprit doit être imprégné et nourri par la vérité de Dieu. Rien ne doit pouvoir l’exclure ou l’effacer. Elle devrait être enseignée si tôt que l’esprit ne se souviendra jamais du moment où il a commencé à apprendre. Elle aura alors le caractère de principes innés, enracinés, incorporés dans leur être même.

L’obéissance

Si nous ne voulons pas que toute notre éducation et nos conseils soient inefficaces, apprenons à nos enfants à obéir. La gouvernance d’une famille est la grande sauvegarde de la religion et de la morale, le soutien de l’ordre et la source de la prospérité. Rien n’a plus tendance à apporter la malédiction sur une famille que l’insubordination et la désobéissance des enfants. Il n’y a pas de spectacle plus pénible et dégoûtant qu’un enfant désobéissant.

L’importance de l’exemple

N’oubliez jamais que le premier livre que lisent les enfants est l’exemplarité de leurs parents, leur comportement quotidien. Si nous oublions cela, nous risquons de constater, en perdant notre paix familiale, que nos enfants, bien que connaissant le bon chemin, suivent le mauvais.

L’enfance est comme un miroir qui capte et reflète les images qui l’entourent. Souvenez vous qu’une pensée impie, profane ou vulgaire peut agir sur le cœur d’un jeune enfant comme un jet d’eau sur de l’acier poli, le tâchant d’une rouille qu’aucun effort ne peut effacer complètement.

Considérons les dix premières années de notre vie comme une occasion en or, qui ne se représentera jamais. C’est le temps de la semence, et notre récolte dépend des graines semées.

L’influence des livres

Peu de mères peuvent surestimer l’influence que la compagnie des livres exerce dans la jeunesse sur les habitudes et les goûts de leurs enfants. Aucune mère ayant à cœur le bien-être de ses enfants, ne négligera l’important devoir de choisir les bons livres à leur faire lire, tant que ses enfants sont sous sa responsabilité. Dès leur plus jeune âge, elle devra choisir pour eux des livres qui les intéresseront et les instruiront. Elle évitera peut être ainsi que leur esprit ne s’imprègne des enseignements pernicieux des mauvais livres et des romans à sensation. Le poison des mauvais livres agit si secrètement que leur influence néfaste est encore plus grande que celle des mauvaises fréquentations. La mère a le pouvoir de faire de ces livres les compagnons et les amis de ses enfants que son bon jugement lui permet de choisir, mais aussi de leur inculquer leurs vérités en conversant avec eux des leçons morales ou des instructions intellectuelles qu’ils contiennent. Il est facile de cultiver un goût pour les livres de sciences naturelles et d’histoire, également pour ceux qui enseignent des leçons importantes et saines, et beaucoup d’autres livres écrits pour les jeunes.

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