Virus chinois: deuxième vague de contaminations en Asie qui intensifie ses efforts

Par Epoch Times avec AFP
22 mars 2020 13:41 Mis à jour: 22 mars 2020 13:55

De la célèbre plage australienne de Bondi Beach aux rues de New Delhi, à travers toute l’Asie, les autorités ont intensifié ce week-end leurs efforts pour ralentir le coronavirus de Wuhan alors qu’une seconde vague de contaminations est enregistrée dans des régions qui pensaient l’épidémie sous contrôle. 

Des mesures visant à restreindre les déplacements ont été prises par différents pays comme en Malaisie où l’armée a été déployée pour imposer le confinement.

En Asie les cas enregistrés dépassent les 95.000

Le nombre de cas enregistrés en Asie a dépassé les 95.000 soit un tiers des cas du virus du PCC chinois enregistrés dans le monde, selon un décompte effectué par l’AFP

En dehors de la Chine, où plus de 80.000 personnes ont été contaminées après l’apparition en décembre du premier cas de nouveau coronavirus à Wuhan, la Corée du Sud est le pays d’Asie le plus touché avec plus de 8.500 cas.

Alors que le nombre de personnes porteuses du virus de Wuhan en Chine n’a soi-disant cessé de baisser ces dernières semaines, d’autres pays voient les bilans s’alourdir.

La Thaïlande a enregistré dimanche une soudaine hausse, avec 188 nouveaux cas, laissant planer des doutes sur les chiffres recensés par ses deux voisins, la Birmanie et le Laos, qui ne font état d’aucun cas.

L’Australie, demande aux habitants d’annuler leurs déplacements

Après avoir fermé ses frontières aux non-résidents et aux étrangers, l’Australie, qui compte 1.300 cas, a demandé aux habitants d’annuler leurs déplacements à l’intérieur du pays.

Le Pakistan, où 300 personnes seraient porteuses du coronavirus, a suspendu tous les vols internationaux.

Des millions d’Indiens ont été soumis dimanche à un couvre-feu national à titre expérimental dans la lutte contre cette pandémie qui a déjà fait plus de 13.000 morts dans le monde.

Une deuxième phase de contaminations

Le nombre de tests de dépistage a été augmenté dans ce pays d’1,3 milliard d’habitants, où 320 cas ont été recensés, un chiffre qui serait largement sous-estimé.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé l’Asie du Sud-Est à mener une lutte « violente » contre cette épidémie, redoutant qu’elle ne conduise à l’effondrement de systèmes de santé déjà fragiles.

Dans les pays, où l’épidémie semblait maîtrisée, les autorités font désormais face à une deuxième phase de contaminations, notamment liée aux personnes rentrant de l’étranger.

Singapour a interdit aux visiteurs de courte durée de se rendre dans cette cité-État densément peuplée, après une vague de cas importés qui a porté à 432 le nombre total de cas recensés.

À Hong Kong, où le pire semblait derrière, le nombre de personnes contaminées a presque doublé la semaine dernière, de nombreuses personnes retournant dans le centre financier.

 

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