Coronavirus : la création d’un masque virucide « made in France » confirmée par l’Université de Lille

Par Emmanuelle Bourdy
11 février 2021 06:58 Mis à jour: 11 février 2021 06:58

Étant donné que le masque est un élément incontournable dans nos vies quotidiennes, des chercheurs de Lille se sont penchés sur la fabrication d’un masque virucide destiné aux professionnels de santé ainsi qu’au grand public.

20 Minutes relate qu’un masque capable « de désactiver les agents pathogènes présents dans les gouttelettes et les particules les plus fines des flux de respiration » va faire son entrée sur le marché dans seulement quelques jours, a confirmé l’Université de Lille. Ce masque sera capable d’éliminer les virus, et non pas seulement de les bloquer.

L’entreprise Bioserenity, implantée à Rosières-près-Troyes (Aube), fabrique différents types de masques de la marque. En partenariat avec des chercheurs de l’Université de Lille, du CNRS, de l’Inserm et du CHU de Lille, elle a innové dans ces nouveaux masques chirurgicaux virucides à usage unique. Ils sont réalisés en version FFP2 pour le personnel soignant, une autre version est également prévue pour le grand public. Mais la priorité sera d’abord donnée au personnel soignant.

Ce dispositif médical, qui est certifié CE, devrait être officiellement annoncé dans les prochains jours, précise La Voix du Nord qui ajoute que, selon l’Université de Lille, « ces masques exclusifs [sont] fabriqués en France à partir de technologies et matières également françaises », sa technologie ayant été baptisée Cidaltex. L’entreprise Bioserenity va assurer la production de ces masques à raison de plus d’un demi-million d’unités par jour.

« En attendant la fin de la campagne de vaccination, la protection de santé est critique et les masques actuels montrent leurs limites. Depuis l’arrivée des variants britannique, sud-africain et brésilien de la Covid-19, réduire efficacement la transmission implique d’associer vaccins, gestes barrières et masques à usage unique à très haute performance de protection contre les risques biologiques », a déclaré l’Université de Lille ce lundi 8 février 2021, ainsi que le rapporte encore La Voix du Nord.

Cette innovation tombe donc à point nommé, d’autant plus qu’avec l’arrivée des variants, le Conseil scientifique déconseille désormais l’utilisation de masques artisanaux et préconise l’utilisation des masques chirurgicaux à usage unique.

Quant au prix de ces masques, il est encadré par un décret gouvernemental relatif à la « vente de masques à usage unique quelle que soit leur dénomination commerciale », indique 20 Minutes. Il ne pourra donc pas dépasser 95 centimes l’unité.

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