50.000 manifestants à Bruxelles contre les restrictions sanitaires, affrontements avec la police

Par Epoch Times avec AFP
24 janvier 2022 07:29 Mis à jour: 24 janvier 2022 09:51

Environ 50.000 personnes, selon les autorités, ont défilé le dimanche 23 janvier à Bruxelles, certaines venues d’autres pays européens, pour protester contre le pass sanitaire et les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 – causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois).

Les participants à ce défilé, plus garni que de précédents cortèges, portaient des pancartes critiquant le Premier ministre Alexander De Croo ainsi que le pass sanitaire.

Des manifestations contre le certificat sanitaire exigé pour accéder aux restaurants et aux événements culturels notamment ont lieu régulièrement depuis plusieurs semaines dans la capitale belge.

Les organisateurs, parmi lesquels les mouvements World Wide Demonstration for Freedom et Europeans United for Freedom, avaient invité des manifestants d’autres pays européens à participer ce dimanche.


Des affrontements ont éclaté près du siège de l’Union européenne, la police ayant utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour repousser des manifestants qui lançaient des pavés et des pétards.

Selon la radio RTL, des protestataires masqués ont brisé une vitre à l’entrée du siège des Affaires étrangères de l’UE.


Un peu plus tard, des policiers, bombardés de barrières métalliques, ont trouvé refuge dans une station de métro.


« Chacun est libre d’exprimer son opinion »

Selon la police, environ 70 personnes ont été arrêtées, dont une douzaine pour des infractions tels que des jets de projectiles et des dégradations de biens. Trois officiers et 12 manifestants ont été hospitalisés, mais aucun dont la vie serait en danger.

« La liberté d’expression est l’un des fondements de notre société. Chacun est libre d’exprimer son opinion », a déclaré le Premier ministre belge Alexander De Croo dans un communiqué.

« Mais notre société n’acceptera jamais la violence aveugle et encore moins envers nos forces de police. Les personnes impliquées ce dimanche seront poursuivies », a-t-il ajouté, tandis que le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, déplorait dans un tweet une « journée difficile » et « les attaques physiques dont la police a été victime ».


 


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