D’anciens livres médicaux en bambou découverts en Chine appartenaient au légendaire Bian Que

13 décembre 2014 22:20 Mis à jour: 19 mars 2021 07:01

En 2013, des archéologues ont mis à jour, sur un chantier de construction dans une ville au sud-ouest de Chengdu en Chine, 920 lamelles de bambou avec des recettes pour traiter les maladies remontant à 2000 ans. Les lamelles de bambou, autrefois largement utilisées comme matériau d’écriture, auraient été retrouvées avec d’autres reliques de la dynastie des Han de l’Ouest, arrivée au pouvoir en 260 av. J.-C. Les archéologues ont émis l’hypothèse que ces recettes traditionnelles chinoises peuvent avoir été consignées par les successeurs de Bian Que, qu’on dit être le premier médecin connu en Chine. D’autres examens ont à présent confirmé que les textes ont été écrits par Bian Que lui-même, selon un rapport de ecns.cn. Le travail de traduction a également révélé les contenus remarquables de ces anciens manuscrits médicaux.

D’après les experts, les oeuvres sont essentiellement basées sur des études de détermination de la maladie en prenant le pouls du patient. D’autres pratiques mentionnées incluent la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie, la dermatologie, l’ophtalmologie ainsi que la traumatologie. En outre, 184 tuiles sont liées au traitement médical des chevaux, considéré par les experts comme la plus importante des œuvres vétérinaires dans la Chine ancienne.

Les lamelles de bambou ont été découvertes, ainsi que de nombreuses autres précieuses reliques, dans quatre tombes de la Dynastie des Han de l’Ouest (206 av. J.-C – 24 ap. J.-C.) situées dans la ville de Tianhui. S’y trouvaient également quatre modèles de métiers à tisser, neuf livres de médecine, 50 tablettes de bois gravées, 240 articles en laque, des bijoux et statuettes funéraires. Des neuf livres de médecine, certains ont été authentifiés comme étant les traités de médecine écrits par le médecin Bian Que et perdus depuis longtemps. En outre, les archéologues ont également trouvé une longue figurine de 14 cm sur laquelle sont désignés les principaux points d’acupuncture. On considère que c’est une clé pour déchiffrer l’origine du traitement par l’acupuncture.

Selon la légende chinoise enregistrée dans les Actes du Grand Historien, Bian Que était doué des capacités remarquables d’une divinité. L’histoire veut qu’il ait reçu un sachet médicinal qui lui donna la capacité de voir à travers le corps humain. Il devint ainsi un excellent diagnosticien doté de la capacité de rayon x. On dit qu’il fut le premier à découvrir la prise de pouls et qu’il utilisa l’anesthésie et réalisa même une greffe d’organe.

Une légende raconte qu’en visitant le royaume de Guo, Bian Que vit des gens qui pleuraient dans les rues. Curieux de connaître leurs doléances, on lui apprit que l’héritier du seigneur était mort, et que le seigneur était en deuil. Sentant que quelque chose était en train de se passer, on raconte qu’il alla au palais pour en apprendre davantage sur les circonstances de la mort de l’héritier. Après avoir entendu raconter comment ce dernier était « mort », il en conclut que le prince n’était pas vraiment mort, mais plutôt dans un état comateux. On dit qu’il ramena le prince à la conscience en utilisant l’acupuncture. Puis il lui prescrivit une médecine et le prince se rétablit en quelques jours.

Qu’il existe on non une base factuelle pour ces légendes, Bian Que est connu pour avoir été un médecin remarquable qui était en avance sur son temps de plusieurs siècles. La découverte de ses anciens remèdes est une avancée extrêmement rare et importante.

Source: www.ancient-origins.net

Version en anglais: Ancient Bamboo Medical Books Uncovered in China Belonged to Legendary Bian Que

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