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« Dans l’urgence, mais sans paniquer », un légionnaire sauve deux femmes et un bébé piégés dans une crue

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Parade de la Légion étrangère, les "képis blancs", lors du défilé du 14 juillet 1971 à Paris. (Crédit photo Frederic Lewis/Archive Photos/Getty Images)

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Durée de lecture: 2 Min.

Le 17 mai dernier, un caporal-chef de la Légion étrangère a porté secours à un bébé, deux jeunes femmes et un chien, coincés dans leur voiture emportée par les flots.
En allant déposer sa fille à la piscine après une journée passée au centre d’instruction élémentaire de conduite du 4e Régiment étranger, Jonathan ne pensait pas qu’il allait devoir sauter dans des eaux tumultueuses afin de sauver des personnes en danger.
Dans la commune de Peyrens dans l’Aude, de fortes pluies sont tombées, faisant gonfler les cours d’eau. Le 17 mai dernier, alors que le légionnaire rentrait chez lui après avoir déposé son enfant à la piscine,  il a été témoin d’une scène ubuesque : un véhicule qui tentait de traverser une route inondée, a basculé dans un cours d’eau et a été emporté par la crue.
Le caporal-chef Jonathan ne perd pas une minute. Il alerte les pompiers. Puis, il décide de sauter à l’eau afin de venir en aide aux occupants du véhicule qui appellent à l’aide : deux femmes, un bébé et un chien sont pris au piège dans l’habitacle du véhicule. Alors que l’eau lui atteint la taille, le père de famille réussit à extraire du véhicule le bébé d’à peine un an, puis revient récupérer successivement les deux jeunes femmes et le chien.
« Après le sauvetage express, Jonathan parvient même à ramener un bagage au sein de la voiture, le tout, sous l’eau », relate la Légion étrangère sur le média Aleteia.

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« J’ai agi dans l’urgence, mais sans paniquer », a déclaré le caporal-chef. En effet, 21 années de service dans la Légion ont permis à Jonathan d’acquérir un savoir-faire face au danger. Le caporal-chef a confié à La Dépêche du Midi avoir « une solide expérience en milieu équatorial, avec plusieurs stages d’aguerrissement, de survie et de commando ».
En apprenant ce sauvetage, le colonel Montull, supérieur hiérarchique de Jonathan, l’a félicité, tout en soulignant qu’un tel acte de bravoure était naturel pour un légionnaire, habitué à un entrainement intensif tout en gardant la maitrise de soi en toutes circonstances.