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Derniers jours pour aider cette mamie bretonne à trouver des colocs pour sauver son habitat partagé

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Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 3 Min.

C’est un message émouvant qui a été beaucoup partagé sur Facebook. L’appel d’une jeune femme qui veut que sa mamie reste dans une structure d’accueil à taille humaine pour personnes désorientées ou atteintes d’Alzheimer. La date limite pour lui trouver des colocataires est au 31 mars.
L’appel a été lancé sur Facebook par la petite fille d’une des résidentes, pour éviter la fermeture. Le message a été publié le 16 mars, par Marianne Waquier, la petite fille de Thérèse. À Silfiac dans le Morbihan se trouve une résidence en co-location pour personnes âgées, désorientées ou atteintes d »Alzheimer. Son équilibre financier, basé sur un nombre minimum de co-locataires est en danger et l’établissement risque de fermer le 31 mars, si de nouveaux résidents ne sont pas trouvés.
« Thérèse et ses 4 autres co-locataires ont besoin de votre aide ! Après avoir bravé la misère, la guerre et la perte de sa fille, nous pensions l’avoir mise à l’abris des intempéries de la vie en lui trouvant une place au DP de Silfiac » peut-on lire sur le message de Marianne sa petite fille.
Qu’est-ce qu’un domicile partagé ? C’est une maison de retraite à taille humaine, réservée aux personnes atteintes d’Alzheimer et gérée par une association. Son principe repose sur un faible nombre de résidents (8 au maximum) accompagnés au quotidien par 2 aides soignantes le jour et une pour la nuit.« C’est idéal. Loin des structures « usine » qui souffrent de déshumanisation… » écrit Marianne.
« Il manque trois résidents »
Faute de nouveaux colocs, « la maisonnée n’équilibre plus son budget », explique Marie-Annick Hautin, la directrice générale du Clarpa 56, qui aide les familles à la gestion de la résidence et de ses occupants : « Il faut absolument que ce soit complet pour que ce que payent les usagers couvrent les charges communes. S’il manque trois résidents, c’est un véritable problème. »
Le problème est que sa localisation dans les terres attire moins les retraités que la côte morbihannaise. D’où l’inquiétude de la famille, qui redoute que l’habitat partagé de Silfiac mette la clef sous la porte : « Très honnêtement, je n’ai pas du tout envie d’avoir à déplacer ma grand-mère, dans un nouvel établissement qui risque de lui faire perdre, un nouvelle fois, le peu de repères qui lui reste… », explique Marianne.
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Selon Marianne, ce logement est idéal pour les personnes âgées dépendantes ou non, avec au quotidien, 2 aides soignantes le jour, une pour la nuit. Les chambres sont individuelles, il y a une cuisine dans la maison et un jardin, pour un loyer de 1 250€/mois tous services compris – après déduction des 2000€/mois aides départementales incluses.
Si vous êtes intéressé par cette structure d’accueil à taille humaine, vous pouvez prendre contact avec la mairie de Silfiac.