ANALYSE. L’idéologie du genre : ce que les écoles canadiennes enseignent sur les questions LGBT

Par Tara MacIsaac
11 septembre 2023 14:36 Mis à jour: 12 septembre 2023 15:56

Au Canada, les questions LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) sont abordées dans les salles de classe depuis la maternelle. De quoi choquer certains parents d’élèves qui l’ignoraient… jusqu’au jour où leurs enfants ont remis en question leur identité et leur orientation sexuelle. Il s’avère qu’ils n’ont pas à être systématiquement tenus informés de l’existence de ces enseignements dès lors que ces sujets sont évoqués dans le cadre de cours portant sur le thème de « l’inclusion ».

Par exemple, officiellement, les questions relatives à l’identité de genre ne sont pas étudiées avant la huitième année (l’équivalent de la Quatrième en France), lors de laquelle les élèves suivent un programme d’éducation à la sexualité, dont ces derniers peuvent être dispensés sur demande des parents. Pour autant, dans la province de l’Ontario, plusieurs conseils scolaires, dont la mission consiste à gérer l’école publique au quotidien dans la région, encouragent fortement les enseignants à intégrer les thématiques portant sur l’identité sexuelle et l’identité de genre dans leurs enseignements, faisant ainsi sauter l’obligation d’en avertir les parents, puisque ces cours n’entrent plus dans le champ du programme sur l’éducation sexuelle.

En juillet, lors d’un entretien dans la ville de Calgary avec des parents musulmans inquiets de cette situation, le Premier ministre Justin Trudeau est revenu sur le contenu pédagogique de ces leçons, affirmant que ces craintes étaient en réalité le fruit de la « désinformation » : « Les gens sur les réseaux sociaux, particulièrement à cause de la droite américaine, répandent de nombreuses contrevérités à propos de ce qui figure dans les programmes scolaires de ces provinces », a-t-il vilipendé. Et de l’assurer : « Si vous regardez les différents curriculums, vous verrez qu’on ne trouve pas ces contenus visant à convertir les enfants à l’identité LGBT ».

En vérité, examiner ces curriculums n’est pas suffisant pour comprendre l’expansion en milieu scolaire de l’enseignement des questions LGBT, qui prennent désormais une place importante au sein des programmes d’inclusion ou de lutte contre le harcèlement. En outre, il est difficile de déterminer précisément ce qui est enseigné dans ces programmes car chaque province, chaque conseil scolaire, chaque école et chaque professeur peut adopter une approche qui lui est propre en la matière.

Aussi, pour comprendre la manière dont les questions LGBT peuvent être étudiées en salles de classe à travers le pays, mais aussi les conséquences que ces leçons peuvent occasionner sur certains étudiants, Epoch Times a recueilli plusieurs exemples et témoignages permettant de faire l’état des lieux.

Colombie-Britannique

Heather Salivaras, de Castlegar, en Colombie-Britannique, raconte que son fils, qui est entré en maternelle l’année dernière, a commencé à parler de devenir une drag queen et d’épouser son meilleur ami, parce que c’est avec lui qu’il s’amuse le plus. Il dit qu’on lui a dit à l’école qu’il pouvait être une fille et qu’il s’est demandé s’il devait l’être.

Mme Salivaras a appris que son professeur avait montré à la classe une vidéo d’une drag queen lisant le livre « Worm Loves Worm » ( Le ver aime le ver). La description officielle du livre est la suivante : « Ils se marient ! Ils se marient ! Mais leurs amis veulent savoir qui portera la robe ? Et qui portera le complet ? La réponse est : ça n’a pas d’importance. Parce que le ver aime le ver ».

Dans une lettre ouverte que Mme Salivaras a communiquée Epoch Times, le texte a également été publié par le groupe de pression Moms Against the Norm (Des mamans contre la norme), elle décrit la réponse reçue par l’école à ce sujet.

L’école, Castlegar Primary dans le district 20, lui a dit que la vidéo était adaptée à l’âge des élèves et qu’il fallait s’attendre à ce que ce type de contenu soit plus fréquent à l’avenir dans le cadre des politiques provinciales sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre (SOGI).

Epoch Times a contacté l’école et le conseil scolaire pour confirmer leur réaction. La directrice de l’école, Katherine Shearer, a confirmé que la vidéo avait été montrée à la classe de maternelle, mais n’a pas fait de commentaire sur son adéquation à l’âge des élèves.

Des drag-queens sont entrées dans d’autres écoles à travers le pays. En avril, une drag-queen a donné un spectacle de danse aux élèves du secondaire du York Mills Collegiate Institute du Toronto District School Board (TDSB). Selon les étudiants animateurs de l’événement, la drag queen avait fait une tournée dans les écoles du Canada.

En avril également, la Rawlinson Community School du TDSB a organisé une assemblée pour les élèves de la quatrième à la huitième année, au cours de laquelle une drag queen s’est exprimée sur une vidéo projetée.

Dans une école du Nouveau-Brunswick, des élèves de la 6e à la 8e année ont été invités de manière sélective à un spectacle de travestis, en fonction du risque de plaintes par les parents – évalué par leur enseignant, d’après un courriel interne divulgué par Chanel Pfahl.

Mme Pfahl est une ancienne enseignante de l’Ontario qui surveille activement les questions liées au genre dans les écoles et publie les documents qui lui sont envoyés par les parents et les enseignants. Elle a déclaré à Epoch Times que de nombreux enseignants sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, partagent des livres LGBT, des affichages en classe et à l’école, et des leçons qu’ils intègrent dans les journées d’école.

« La discrimination fondée sur l’identité de genre étant désormais un motif protégé, les enseignants sont désormais autorisés à enseigner ce sujet dès la maternelle », a déclaré Mme Pfahl par courrier électronique.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique décrit les politiques scolaires en matière d’OSIG à l’échelle de la province comme favorisant des « espaces inclusifs et sûrs ». Il recommande des ressources pédagogiques « SOGI 123 ». Moms Against the Norm a publié de nombreuses lettres ouvertes de parents préoccupés par ces ressources.

Une mère, qui a préféré garder l’anonymat en raison de la nature controversée du programme SOGI, a exprimé ses préoccupations dans une lettre ouverte au sujet d’un enseignant de l’école de ses enfants, l’école élémentaire Brent Kennedy à Crescent Valley, en Colombie-Britannique.

La mère s’est opposée à un chapitre intitulé « Secrets », déclarant : « Est-ce qu’ils encouragent les secrets ? ». Le livre met également en scène un enfant qui a honte des parties de son corps et fait référence à des « magazines cochons ». Cela introduit l’idée de pornographie, a-t-elle déclaré, ajoutant : « Je suis une partisane de l’innocence de l’enfant ».

Epoch Times a demandé à la directrice de l’école, Jenn Kooznetsoff, de commenter les inquiétudes de la mère.

« Les enseignants soutiennent les questions relatives aux droits de l’homme et encouragent la diversité des élèves au sein de la classe », a déclaré Mme Kooznetsoff par courrier électronique. « Les parents sont invités à contacter les enseignants à tout moment pour leur poser des questions ou leur faire part de leurs inquiétudes. »

Emily Duggan, de Moms Against the Norm, anime une « heure du conte » en ligne au cours de laquelle elle lit des livres disponibles dans les bibliothèques scolaires de la province. Elle ne s’adresse pas aux enfants, mais à leurs parents, afin de les sensibiliser au contenu de ces livres.

L’un des livres qu’elle a lus, intitulé « Mon corps grandi, un guide pour les enfants de 4 à 8 ans », contient une description détaillée des rapports sexuels.

Les bibliothèques scolaires du pays comptent de nombreux ouvrages controversés de ce type, dont certains comportent des illustrations d’actes sexuels. Les parents qui ont fait part de leurs inquiétudes lors des réunions des commissions scolaires et des conseils municipaux en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario ont insisté sur le fait que ces livres n’étaient pas adaptés à l’âge des enfants.

Les Prairies

Une enseignante de Medicine Hat, en Alberta, a récemment contacté Mme Pfahl au sujet de ce qu’elle a qualifié de « quelques années de solitude » à résister aux pressions exercées pour que les questions LGBT soient abordées dans sa classe d’une manière qu’elle juge inappropriée.

« La pression pour se conformer n’est pas une plaisanterie. Il suffit d’un petit faux pas pour que votre réputation au travail soit entachée. Vous le savez. Vous serez ostracisé et vous pourriez très bien perdre votre gagne-pain », a déclaré Mme Pfahl dans un message publié sur le site substack à propos de l’expérience de l’enseignante et de sa propre expérience.

L’enseignante a envoyé à Mme Pfahl des documents issus d’un atelier obligatoire sur l’éducation inclusive pour les 2SLBGBTQ+, destiné à l’ensemble du personnel de la division des écoles publiques de Medicine Hat. Cet atelier a été organisé par le Fyrefly Institute for Gender and Sexual Diversity de l’Université de l’Alberta, qui propose des ateliers aux étudiants depuis de nombreuses années. Ses rapports annuels indiquent qu’il a organisé 144 ateliers scolaires à Calgary et à Edmonton en 2014-2015, selon Mme Pfahl.

Mme Pfahl s’est penchée sur le contenu de l’atelier, qui comprend des diagrammes sur l’identité de genre fluide, affirme qu’il est néfaste de « mal genré » les gens en les appelant par les mauvais pronoms, et suggère que toutes les toilettes devraient être neutres sur le plan du genre.

Cette idée de rendre toutes les toilettes neutres est une réalité dans une école élémentaire de Toronto et une école élémentaire de Burnaby, en Colombie-Britannique – avec un plan pour que toutes les écoles de Burnaby finissent par suivre le mouvement, selon la publication locale Burnaby Now.

Les directives du York District Regional School Board (YDRSB) de l’Ontario en matière d’égalité des sexes mentionnent également « l’existence de salles de bain genrées » comme un moyen institutionnel de perpétuer la « cisnormativité ». Le YDRSB, ainsi que de nombreux autres conseils scolaires au Canada et des institutions tierces telles que Fyrefly, s’élève longuement contre la cisnormativité et l’hétéronormativité.

La cisnormativité est l’hypothèse selon laquelle tout le monde s’identifie à son genre de naissance, ou sexe biologique, tandis que l’hétéronormativité est la croyance selon laquelle l’hétérosexualité est ce qui est normal et naturel.

En Saskatchewan, les présentations de tiers sur les LGBT dans les écoles ont été interdites à la suite d’un scandale dans lequel Planned Parenthood avait apporté des documents sexuellement explicites dans une école, comprenant des descriptions détaillées de nombreux fétiches.

Un incident survenu à Saskatoon montre que les LGBT peuvent également être rencontrés lors de sorties scolaires.

En mai, le surintendant des écoles catholiques du Grand Saskatoon (GSCS), Tom Hickey, a informé les écoles que les élèves ne devraient pas être autorisés à visiter une « tente arc-en-ciel » lors d’un festival local pour enfants. Le GSCS a expliqué par courriel à Epoch Times que la tente comprenait une histoire de drag queen et des « spectacles déguisés inclusifs ».

Une centaine de personnes se sont ensuite rassemblées devant le bureau de M. Hickey, au centre-ville de Saskatoon, pour dénoncer les messages contenus dans son courriel.

La marche annuelle de la fierté à New York le 25 juin 2023. (Samira Bouaou/Epoch Times)

« Le message recommandait que les sorties scolaires n’incluent pas la tente arc-en-ciel – de l’heure du conte des drag-queens aux spectacles de déguisements inclusifs au festival des enfants », a déclaré le GSCS dans un communiqué envoyé par courriel à Epoch Times. « Les familles qui envoient leurs enfants dans des écoles catholiques peuvent raisonnablement s’attendre à ce que l’éducation qu’ils reçoivent soit conforme aux enseignements catholiques et adaptée à leur âge. »

Cependant, les écoles catholiques ont souvent des politiques et des enseignements sur les LGBT similaires à ceux des écoles publiques. Par exemple, un enseignant d’une école primaire catholique de Toronto, Paolo De Buono, publie régulièrement des messages sur X à propos des leçons sur les LGBT dans sa classe.

Josh Alexander, élève de la St Joseph’s Catholic High School de Renfrew, en Ontario, s’est fait connaître l’année dernière pour avoir été interdit de séjour dans l’enceinte de l’école pendant la plus grande partie de l’année scolaire en raison des convictions qu’il avait exprimées sur le caractère binaire du genre.

Les documents judiciaires relatifs à la bataille juridique d’Alexander contre l’école décrivent les interactions en classe avec les enseignants. Ces derniers auraient contesté ses convictions à plusieurs reprises, le traitant notamment de « transphobe » et soutenant la pratique selon laquelle les parents de sexe masculin « nourrissent les bébés par la poitrine ».

Les politiques du Renfrew County Catholic District School Board en matière de genre stipulent que « l’auto-identification d’une personne est la seule mesure du genre » et encouragent fortement les enseignants à affirmer les différentes identités.

Vidéos et ateliers pour enfants en Ontario

Des parents d’Ottawa ont déclaré à Epoch Times que des enseignants avaient présenté à leurs classes de maternelle et de première année des livres et des vidéos sur l’identité de genre et les préférences sexuelles.

Par exemple, la fille de Pamela Buffone a vu dans sa classe de première année une vidéo intitulée « He, She, and They » (il, elle, iel) par « Queer Kid Stuff ».

Dans cette vidéo, une femme aux cheveux courts et à la cravate parle à un ours en peluche qui lui demande si les garçons peuvent porter des robes. La femme répond que les garçons peuvent porter des robes si c’est ce qui les rend heureux. Teddy répond : « Je ne sais toujours pas si je suis un garçon ou une fille ». La femme répond : « Eh bien, Teddy, sais-tu que certaines personnes ne sont ni des garçons ni des filles ? »

L’enseignant de sa fille fait des exposés similaires à la classe, comme l’a constaté Mme Buffone lorsque sa fille lui a dit « qu’il n’y a pas de garçons et de filles ». Sa fille a également déclaré qu’elle ne voulait pas être une « maman » quand elle serait grande et qu’elle préférait avoir un chien. Et elle savait qu’elle pouvait aller voir un médecin pour changer de corps.

C’était en 2018, et lorsque Mme Buffone en parlait aux gens, ils disaient qu’il devait s’agir d’un enseignant « voyou », se souvient-elle. Aujourd’hui, lorsqu’elle parle aux parents, ils sont plus conscients qu’il s’agit d’un phénomène courant et institutionnel, a-t-elle déclaré.

Son conseil scolaire, l’Ottawa-Carleton District School Board (OCDSB), est l’un des conseils scolaires de l’Ontario qui a déclaré que les leçons sur les LGBT devraient être intégrées dans l’environnement d’apprentissage pour tous les âges et toutes les matières. Le Peel District School Board a fait une déclaration similaire en mai dans un mémo adressé à l’ensemble du personnel.

Dans un courriel adressé aux enseignants, l’OCDSB leur a également fortement suggéré de commencer l’année scolaire en désignant tous les élèves par les pronoms « iel » ou « eux » jusqu’à ce que les élèves identifient les pronoms qu’ils préfèrent.

Mme Buffone a documenté des expériences similaires à celles de sa fille par le biais de son organisation, Gender Report. Elle a donné l’exemple d’affiches placées dans les écoles de l’Ontario par le groupe de défense des LGBT Egale. Elles montrent différentes façons d’identifier le genre, y compris une illustration d’une jeune fille torse nue dont les seins sont aplatis par un bandage.

Elle donne deux autres exemples d’ateliers organisés par des tiers à l’intention des élèves de la cinquième à la huitième année de l’Ontario.

L’un d’eux a été organisé en 2021 par le conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) et a été donné par le groupe de défense des LGBT Pflag. Mme Buffone a publié le récit d’un parent sur les événements et la correspondance avec le conseil.

Une vidéo utilisée dans cet atelier montre un échange entre des enfants et un oncle âgé. « À votre époque, la plupart des gens comprenaient le monde en termes de garçons ou de filles, mais aujourd’hui nous savons que le genre est plus complexe que cela », explique-t-on à l’oncle. « Le message est clair : l’oncle ne comprend pas du tout ce qu’est le genre », indique le compte rendu du parent.

Le Centre canadien pour la diversité sexuelle et de genre (CCDSG) a organisé un atelier similaire pour les élèves de la cinquième à la huitième année dans une école du York Region District School Board en février de cette année, comme le montre le site web du Canadian Gender Report. Un parent de cette école a également partagé des photos d’un affichage à l’extérieur de la salle de classe de sa fille en deuxième année.

Le CCSGD a également tenu des ateliers dans au moins un district scolaire de Terre-Neuve.

Les Maritimes

Le district scolaire anglophone de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé des ateliers sur les LGBT pour les élèves de la 7e à la 12e année. Ce qui est enseigné n’est pas clair et le conseil n’a pas répondu à une enquête d’Epoch Times, mais le CCSGD inclut dans ses ressources « The Queer History Colouring Book » (Le livre de coloriage de l’histoire des homosexuels). Le livre contient une page sur la descente de police d’un établissement de bains pour femmes à Toronto en 2000 et une image du club dont le nom comprend un terme sexuel. Il contient également une page sur la marche transgenre Black Lives Matter de 2016 à Toronto.

Matthew’s, une école primaire du district, a invité une drag queen à se produire devant les élèves pendant le Mois de la fierté en juin, vêtue d’une jupe arc-en-ciel très courte.

Le Nouveau-Brunswick a été au centre de l’attention cette année en raison des changements apportés à sa politique scolaire, qui stipule que les parents doivent être informés si leurs enfants changent de sexe à l’école.

Le ministre de la Sécurité publique de la province, Kris Austin, s’est adressé à l’Assemblée législative en juin au sujet d’un incident qu’il a examiné et qui prouve, selon lui, la nécessité de ce changement de politique.

Une enfant avait été diagnostiquée comme souffrant de TDAH et d’autres troubles lorsqu’elle a commencé à avoir des pensées suicidaires à l’âge de 8 ans. Lorsqu’elle est entrée à l’école secondaire, elle avait mis en place un plan pour sa santé mentale, y compris des mécanismes d’adaptation qui fonctionnaient pour elle.

Cependant, sa mère a déclaré à M. Austin que l’école n’avait pas mis en œuvre le plan, mais l’avait plutôt orientée vers une transition de genre. C’était avant les récents changements de politique, et l’école a donc gardé le secret sur cette transition, mais la mère l’a découvert par l’intermédiaire d’un autre élève de l’école.

Utilisant ses anciennes stratégies pour faire face à ses problèmes de santé mentale, l’élève est maintenant heureuse avec son sexe de naissance et s’épanouit, a déclaré M. Austin. La mère lui a dit que la façon dont l’école traitait les questions LGBT avait « directement contribué » à l’urgence de la santé mentale de sa fille.

Les conseillers scolaires et les autres services de santé mentale destinés aux enfants sont de plus en plus nombreux à considérer que les enfants doivent être confortés dans leurs préférences en matière d’identité de genre.

Jeunesse, J’écoute a publié en mai une publicité mettant en scène les drag-queens « Fay et Fluffy ».

Ce duo de travestis est également apparu lors d’une retraite administrative du conseil scolaire du district de Halton, en Ontario, en août. Elles sont les vedettes de l’émission « The Fabulous Show with Fay and Fluffy » diffusée sur Family Jr.

De nombreux conseils scolaires recrutent de plus en plus de cadres supérieurs qui se consacrent exclusivement à l’équité et à l’inclusion. Il est donc possible que nous assistions à un plus grand nombre d’événements et d’ateliers destinés au personnel et aux élèves, ainsi qu’à l’élaboration de lignes directrices et de guides pédagogiques axés sur les questions relatives aux LGBT.

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