Étude : Un vacciné Covid-19 sur trois a souffert d’effets secondaires neurologiques

Maux de tête, tremblements, spasmes musculaires, insomnie, somnolence, vertiges et difficultés de concentration.

Par Naveen Athrappully
5 novembre 2023 23:00 Mis à jour: 5 novembre 2023 23:00

Selon une étude récente publiée dans la revue Vaccines, près d’un tiers des personnes vaccinées contre le Covid-19 ont souffert de complications neurologiques, notamment des tremblements, des insomnies et des spasmes musculaires.

L’étude a analysé 19.096 personnes vaccinées contre le Covid-19 en Italie en juillet 2021. 15.368 d’entre elles ont recouru au vaccin de Pfizer, 2.077 à la version Moderna et 1.651 au vaccin d’AstraZeneca.

Alors que Pfizer et Moderna sont tous deux des vaccins à ARNm, AstraZeneca, qui est un vaccin à adénovirus, utilise un mécanisme différent pour déclencher la réponse immunitaire.

L’étude a révélé qu’environ 31,2% des personnes vaccinées ont développé des complications neurologiques post-vaccinales, en particulier chez les personnes vaccinées avec le produit d’AstraZeneca. Les différents vaccins présentaient un « profil de risque neurologique » différent.

Le profil de risque neurologique du vaccin AstraZeneca comprenait des maux de tête, des tremblements, des spasmes musculaires, des insomnies et des acouphènes, alors que le vaccin Moderna présentait des risques de somnolence, de vertige, de diplopie (vision double), de paresthésie (sensation d’engourdissement ou de démangeaison sur la peau), d’altération du goût et de l’odorat et de dysphonie (raucité ou perte de la voix normale).

En ce qui concerne les vaccins Pfizer, les chercheurs ont constaté « un risque accru » de brouillard cognitif ou de difficultés de concentration.

Risques inhérents à AstraZeneca

Ainsi, plus de 53% des personnes vaccinées avec une dose d’AstraZeneca ont souffert de maux de tête, qui ont duré en général une journée. Plus de 13% ont présenté des tremblements, qui se sont généralement résorbés au bout d’un jour également.

L’insomnie a été signalée chez 5,8 % des personnes vaccinées par AstraZeneca. Cependant, l’étude précise que les chercheurs ne savent pas si les personnes ont réellement souffert d’insomnie ou si elles ont eu une « mauvaise perception de la qualité de leur sommeil en raison du stress lié à la vaccination ».

Des acouphènes ont été signalés par 2,7% des personnes qui ont été traitées par les vaccins d’AstraZeneca. Les acouphènes sont un état caractérisé par des bourdonnements ou d’autres bruits indépendants des sons extérieurs.

Toutes ces complications médicales présentaient un risque plus élevé après la première dose du vaccin.

L’étude suppose que les complications liées au vaccin d’AstraZeneca sont attribuables à deux facteurs. « Premièrement, la nature du vaccin, un vecteur adénovirus modifié qui entraîne une activation immunitaire systémique importante et persistante ; deuxièmement, la vulnérabilité individuelle liée à une biologie prédisposante. »

Risques liés à Moderna et Pfizer

La somnolence a été constatée chez 39,7% des personnes vaccinées avec Moderna, et elle a duré en général une semaine. L’étude suggère qu’il « pourrait y avoir une relation étroite entre le développement de la somnolence et les réponses immunitaires aux vaccins/infections. »

L’étude suppose que les complications liées au vaccin d’AstraZeneca sont attribuables à deux facteurs. « Premièrement, la nature du vaccin, un vecteur adénovirus modifié qui entraîne une activation immunitaire systémique importante et persistante ; deuxièmement, la vulnérabilité de l’individu liée à une biologie prédisposante. »

Une assistante médicale tient un plateau de seringues remplies de doses de vaccin Moderna Covid-19 sur un site de vaccination à Los Angeles le 16 février 2021. (Apu Gomes/AFP via Getty Images)

La narcolepsie est une maladie caractérisée par l’incapacité du cerveau à contrôler la capacité à dormir ou à rester éveillé.

« Si l’on considère qu’il puisse en être de même pour les vaccins Covid-19, il est urgent de mener de nouvelles enquêtes pour surveiller l’apparition de l’hypersomnie chez les personnes vulnérables. »

L’hypersomnie est l’incapacité de rester éveillé et vigilant pendant la journée, même si la personne a dormi suffisamment pendant la nuit.

Environ 15,9% des personnes vaccinées par Moderna ont eu des vertiges, une sensation qui donne à l’individu l’impression que lui-même ou son environnement se déplace ou tourne. Ces vertiges ont duré en général une journée.

Des paresthésies (sensation d’engourdissement ou de démangeaison de la peau sans raison apparente) ont été signalées chez 14,5% des personnes vaccinées avec Moderna, mais elles ont disparu au bout d’un jour.

Parmi les personnes vaccinées par Moderna, 2,7% ont présenté une diplopie, également appelée vision double, qui a duré environ un jour. « Les personnes symptomatiques ont montré un risque accru de développer une diplopie après la deuxième dose, comme si une réactivation de la réponse immunitaire avait été nécessaire pour déclencher la diplopie. »

Par ailleurs, environ 6,4% des personnes vaccinées par Pfizer ont déclaré souffrir d’un brouillard cognitif, qui s’est généralement résorbé en l’espace d’une semaine.

« Le brouillard cérébral est un type de déficience cognitive qui se manifeste par un ‘état cérébral brumeux’, notamment un manque de clarté intellectuelle, des difficultés de concentration, une fatigue mentale et de l’anxiété », indique l’étude.

« Des hypothèses telles que l’inflammation systémique traversant la barrière hémato-encéphalique, la neuroinflammation après une infection virale et l’activation microgliale émergent pour expliquer ce phénomène chez les patients atteints de la maladie Covid-19. Les personnes symptomatiques pourraient présenter un dysfonctionnement cognitif subclinique avant la vaccination qui serait alors un facteur déclenchant. »

Femmes fortement touchées

L’étude a révélé que les femmes couraient un « risque accru de développer des complications neurologiques » à la suite de la vaccination contre le Covid-19. « Nos résultats sont conformes à ceux d’une étude récente qui a révélé que plusieurs facteurs, dont le sexe féminin, étaient associés à un risque plus élevé d’effets indésirables. »

Les chercheurs ont suggéré que la plus grande sensibilité des femmes aux complications neurologiques provoquées par les vaccins pourrait être attribuable à des « facteurs génétiques et hormonaux ».

Les femmes ont deux chromosomes X, alors que les hommes ont un chromosome X et un chromosome Y. Puisque le chromosome X « contient les gènes liés à l’immunité les plus importants du génome humain », il peut également provoquer « des réponses immunitaires inflammatoires plus fortes », selon l’étude.

Un centre de vaccination Covid-19 à la Central Falls High School à Central Falls, R.I., le 13 février 2021. (Joseph Prezioso/AFP via Getty Images)

En outre, un stéroïde sexuel féminin primaire, l’œstradiol, déclenche un processus immunitaire spécifique qui produit des « anticorps contre les infections ».

L’étude a également soulevé des inquiétudes concernant les comorbidités. Dans le langage médical, la comorbidité décrit l’existence simultanée de plusieurs maladies ou affections dans un organisme, qui peuvent ou non interagir les unes avec les autres.

« La preuve que les dysfonctionnements du système immunitaire (allergies/troubles de l’immunodéficience) sont fréquemment signalés dans notre groupe symptomatique est plus qu’une simple coïncidence », ont souligné les chercheurs.

Selon l’étude, des comorbidités étaient présentes chez 47,6% des vaccinés par AstraZeneca, 38,8% des vaccinés par Moderna et 41,5% des vaccinés par Pfizer.

Dans le groupe AstraZeneca, des allergies et des maladies non neurologiques ont été signalées. « Les antécédents de prise de médicaments antitumoraux et anticoagulants étaient plus fréquents dans cette population », indique l’étude.

Des allergies ont été observées « plus fréquemment » chez les personnes vaccinées avec Moderna et Pfizer. Alors que certaines personnes traitées par Moderna avaient des antécédents de maladies neurologiques et de transfusions, ainsi qu’une infection antérieure par le Covid-19, les personnes vaccinées par Pfizer avaient des antécédents de troubles du système immunitaire.

Bien que l’étude ait détaillé les complications neurologiques résultant de la vaccination contre le Covid-19, elle a admis certaines limites.

« Tout d’abord, nos résultats doivent être interprétés avec prudence compte tenu d’une possible surestimation des événements neurologiques causés par les symptômes déclarés. »

« Deuxièmement, nous avons évalué les risques inhérents à la première et à la deuxième dose du vaccin ; cependant, les données concernant la deuxième dose ont été limitées, représentant ainsi un biais potentiel dans l’étude. »

Tout en admettant ses limites, l’étude a conclu : « les cliniciens doivent être conscients que plusieurs complications neurologiques peuvent fréquemment survenir après l’administration des vaccins Covid-19 ».

« La prudence est de mise lors de l’administration des vaccins Covid-19 à des personnes vulnérables, comme celles qui souffrent d’allergies », peut-on lire dans l’étude. « Nous croyons fermement que nos résultats sont pertinents pour la santé publique quant à la sécurité des vaccins dans une grande cohorte. »

Epoch Times a contacté Moderna, Pfizer et AstraZeneca pour obtenir des commentaires.

Résultats neurologiques supplémentaires

Le Dr Peter McCullough, cardiologue, a publié un article sur Substack à propos de l’étude portant sur les effets neurologiques des injections Covid.

« Une proportion consternante de 31,2% des personnes interrogées dans ce vaste ensemble de données ont subi des lésions neurologiques suite à deux injections dont les données ont été vérifiées dans les registres de santé », écrit-il. « La plupart des estimations du risque indiquent que le profil de sécurité est inacceptable. Il est alarmant de constater que toutes les sociétés de neurologie recommandent toujours les vaccins Covid-19 et qu’aucune n’a émis d’avertissement sur la sécurité de ces produits. »

Le Dr McCullough a expliqué qu’un excès du risque de 20% ou plus est considéré comme « cliniquement important ».

De nombreuses études ont prouvé que les vaccins Covid-19 étaient responsables de complications neurologiques. En octobre 2021, une étude publiée dans la revue Neurological Sciences a indiqué que « la complication neurologique post-vaccination la plus dévastatrice est la thrombose du sinus veineux cérébral (TVC) ».

La thrombose cérébrale veineuse se produit lorsqu’un caillot sanguin se développe dans les sinus veineux du cerveau. Ce caillot empêche le sang de s’écouler hors du cerveau, ce qui finit par provoquer une fuite de sang dans les tissus cérébraux et une hémorragie, selon la Johns Hopkins Medicine.

L’étude a révélé que la TVC était « fréquemment signalée chez les femmes en âge de procréer », généralement parmi celles qui avaient été vaccinées avec un adénovirus. Les personnes vaccinées par l’ARNm souffriraient de la paralysie de Bell, qui se traduit par un affaiblissement ou une paralysie des muscles faciaux.

Une étude publiée en novembre 2022 dans Current Neurology and Neuroscience Reports a abouti à des conclusions similaires, affirmant qu’il y a « une occurrence plus importante que prévue d’effets indésirables neurologiques graves ».

Le Dr McCullough a cité cette étude dans un article publié le mois suivant.

« Puisque les vaccins contiennent des nanoparticules lipidiques chargées de matériel génétique codant pour la protéine dommageable Spike, chaque patient est confronté à une roulette russe : le système nerveux sera ou non arrosé hémodynamiquement par les particules vaccinales dangereuses », a-t-il écrit.

Malgré les études suggérant un risque de complications médicales, certains experts continuent de conseiller aux gens de se faire vacciner contre le Covid-19. Selon John Hopkins Medicine, Pfizer et Moderna sont « très efficaces pour prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès imputables au Covid-19 ».

Il a recommandé aux gens de se faire vacciner contre le Covid-19, car « nous pensons que les avantages l’emportent sur les risques », a déclaré le service de médecine de Johns Hopkins.

Selon une prise de position de l’American Academy of Neurology (AAN) publiée en 2021, l’organisation recommande d’imposer le vaccin Covid-19 aux employés du secteur de la santé et soutient la vaccination des enfants de moins de 12 ans.

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