Étude: le vaccin de Pfizer multiplie par trois le nombre de myocardites

Par Joseph Mercola
15 juillet 2022 00:34 Mis à jour: 2 mai 2023 20:20

Une vaste étude, menée en Israël, a examiné les effets des vaccins Covid sur le risque de maladie cardiovasculaire. Les résultats ont de quoi surprendre.

EN BREF

  • ‑ Une importante étude, menée en Israël, a révélé que le vaccin Covid‑ 19 à ARNm de Pfizer est associé à un risque trois fois plus élevé de myocardite, entraînant un taux de 1 à  5 événements pour 100.000 personnes.
  • ‑ D’autres risques élevés ont également été identifiés suite aux vaccinations Covid, comme la lymphadénopathie (gonflement des ganglions lymphatiques), l’appendicite et l’infection par le zona.
  • – La myocardite réduit la capacité de pompage du cœur et peut provoquer des rythmes cardiaques rapides ou anormaux qui peuvent être mortels.
  • ‑ Dans les cas graves, la myocardite peut définitivement endommager le muscle cardiaque, entraîner une insuffisance cardiaque, une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou la mort subite.
  • ‑ En raison du risque de myocardite, le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination Covid du Royaume‑uni, le JCVI (Joint Committee on Vaccination and Immunization) a recommandé de ne pas administrer les vaccins Covid aux jeunes de 12 à 15 ans, en bonne santé.

La campagne de vaccination Covid se poursuit de par le monde tandis que se profilent les effets secondaires les plus courants. Parmi eux, la myocardite qui est une inflammation du muscle cardiaque. La myocardite peut présenter des symptômes similaires à une crise cardiaque, comme des douleurs thoraciques, un essoufflement, un rythme cardiaque anormal et de la fatigue. [1]

Une vaste étude menée en Israël [2] a révélé que le vaccin Covid à ARNm de Pfizer est associé à un risque trois fois plus élevé de myocardite [3], entraînant une augmentation des événements de 1 à 5 pour 100.000 personnes. [4] D’autres risques élevés ont également été identifiés après le vaccin Covid, comme la lymphadénopathie (gonflement des ganglions lymphatiques), l’appendicite et l’infection par le zona. [5]

Risques cardiaques associés aux vaccins Covid de Pfizer

L’étude cas‑témoins, réalisée en Israël, portait sur 884.828 personnes âgées d’au moins 16 ans répartis en deux groupes : le groupe vacciné et le groupe témoin. [6] L’augmentation du risque de myocardite était très net [7] :

« Le risque semble être plus élevé chez les jeunes hommes. Nous avons constaté que le risque de myocardite était multiplié par trois après la vaccination, ce qui signifie 3 événements de plus pour 100.000 personnes ; l’intervalle de confiance à 95% indique qu’une augmentation des événements entre 1 et 5 pour 100.000 personnes sont compatibles avec nos données. »

« Parmi les 21 personnes atteintes de myocardite dans le groupe vacciné, l’âge médian était de 25 ans (intervalle interquartile, 20 à 34), et 90,9% étaient des hommes. »

Lorsque la myocardite survient, elle réduit la capacité du cœur à pomper le sang, ce qui entraîne des rythmes cardiaques rapides ou anormaux, potentiellement mortels. Dans les cas graves, la myocardite résulte sur des lésions permanentes du muscle cardiaque, une insuffisance cardiaque, une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une mort subite. [8] En août 2021, la Nouvelle‑Zélande a signalé le cas d’une femme décédée des suites d’une myocardite après avoir reçu le vaccin Covid de Pfizer. [9]

Ce décès a incité le ministère de la Santé à publier une déclaration pour s’assurer que « les professionnels de la santé et les consommateurs restent vigilants [après une vaccination] et fassent attention à d’éventuels signes de myocardite et de péricardite ». [10]

Toujours plus d’études associent désormais les vaccins Covid à la myocardite. Un rapport de cas de septembre‑octobre 2021, a conclu : « Les résultats concernant cette hypothèse confirment que la myocardite est une complication probable des vaccins Covid. » [11] Une autre étude israélienne a examiné six cas de myocardite après le vaccin Covid de Pfizer, chez des hommes dont l’âge médian était de 23 ans. [12]

Une étude similaire publiée dans la revue scientifique Pediatrics [13] a rapporté sept cas de myocardite ou de myopéricardite aiguë chez des adolescents de sexe masculin qui étaient initialement en bonne santé. Tous ont ressenti des douleurs thoraciques dans les quatre jours suivant la deuxième dose du vaccin Pfizer. Les données publiées dans la revue scientifique JAMA Cardiology [14] par les médecins de l’armée américaine, de la marine, l’armée de terre et l’armée de l’air, ont également révélé un taux de myocardite plus élevé que prévu suite au vaccin Covid parmi les soldats.

Le Dr Charles Hoffe, médecin de famille canadien, de Lytton, en Colombie‑Britannique, a signalé aux autorités sanitaires que ses patients souffraient d’effets indésirables une fois vaccinés contre le Covid, notamment de myocardite. [15] En exposant la situation de ses jeunes patients de sexe masculin, le Dr Hoffe a déclaré : « Ils ont des dommages cardiaques permanents. » [16]

« Peu importe que la maladie soit légère, ils ne pourront plus faire ce qu’ils faisaient avant, car le muscle cardiaque ne se régénère pas. Les perspectives à long terme sont très sombres, et avec chaque injection successive, les dommages s’aggravent. Les dommages sont cumulatifs, car les capillaires sont toujours plus endommagés. »

Les autorités déconseillent la vaccination chez les jeunes de 12 à 15 ans

En raison du risque de myocardite, le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination Covid du Royaume‑uni, le JCVI (Joint Committee on Vaccination and Immunization) recommande désormais de ne pas administrer le vaccin Covid aux jeunes de 12 à 15 ans en bonne santé. Adam Finn, membre du JCVI, a déclaré à Reuters [17] :

« … le nombre de cas Covid graves chez les enfants de cet âge est vraiment très faible. Il y a des incertitudes sur les implications à long terme [concernant la myocardite], et cela rend la balance risque‑bénéfice pour ces enfants vraiment très serrée, beaucoup trop serrée pour que nous puissions recommander les vaccins en toute sécurité. »

Aux États‑Unis, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) enquêtent également sur les myocardites et les péricardites. Plus de 1000 cas, signalent les CDC, ont été remonté au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), depuis avril 2021. [18] Le VAERS est le système américain qui permet de signaler les effets secondaires indésirables liés aux vaccins.

Selon les CDC [19] : « En date du 25 août 2021, le VAERS a reçu 1377 rapports de myocardite ou de péricardite chez des personnes âgées de 30 ans et moins, vaccinées contre le Covid‑19… »

« La plupart des cas ont été signalés après une vaccination Covid à ARNm (Pfizer‑BioNTech ou Moderna). Il s’agissait surtout d’adolescents et de jeunes adultes de sexe masculin. Grâce au suivi, y compris l’examen des dossiers médicaux, les CDC et la Food and Drug Administration (FDA) ont confirmé 798 cas de myocardite ou de péricardite. Les CDC et ses partenaires enquêtent sur ces rapports pour évaluer s’il existe un lien avec les vaccins Covid. »

Malgré ces risques, les CDC recommandent toujours de vacciner les enfants de 12 ans et plus. Le 23 août 2021, la FDA a accordé une autorisation complète au vaccin Covid à ARNm de Pfizer destiné aux jeunes de 16 ans et plus. [20] Ce vaccin est désormais vendu sous le nom de Comirnaty.

La FDA inscrit la myocardite sur la notice du vaccin

L’homologation de ce vaccin a été la plus rapide de l’histoire. [21] Elle a été accordée moins de quatre mois après que Pfizer a déposé une demande d’homologation, le 7 mai 2021. [22] Elle repose sur des données recueillies en à peine six mois auprès de 44.060 personnes âgées d’au moins 16 ans [23] [24], dont la moitié ont reçu l’injection et l’autre moitié un placebo.

Au cours de la deuxième semaine de décembre 2020, Pfizer a proposé au groupe témoin de recevoir la véritable injection. 93% des témoins ont opté pour cette possibilité et ont quitté le groupe témoin pour le reste de l’essai, qui devait se poursuivre pendant deux ans. Dans la notice du vaccin, Pfizer reconnaît qu’il y a un risque d’inflammation cardiaque.

Selon le site Web américain STAT News [25] :

« Les informations de la FDA concernant le vaccin mentionnent le risque de myocardite et de péricardite, deux types d’inflammations cardiaques apparues très occasionnellement chez les personnes ayant reçu les vaccins à ARNm, principalement dans les sept jours suivant la deuxième injection, selon les autorités sanitaires. »

« Les hommes de moins de 40 ans semblent présenter un risque plus élevé que les femmes et les hommes plus âgés, le risque le plus élevé étant observé chez les garçons de 12 à 17 ans. »

Dans son document d’approbation du vaccin Comirnaty, la FDA exhorte Pfizer à mener des recherches sur les risques d’inflammations cardiaques, rappelant qu’il n’est pas suffisant de s’en référer aux seuls cas rapportés par les patients. [26]

La FDA a accepté le calendrier proposé par Pfizer pour ses recherches post‑approbatives visant à évaluer l’incidence de l’inflammation sur le cœur et le péricarde. Pfizer devrait soumettre une première version de son rapport à la fin du mois d’octobre 2023. La fin des recherches est fixée au 30 juin 2025, et la soumission du rapport final au 31 octobre 2025.

Protéine de pointe et inflammations

C’est avec courage que le Dr Robert Malone, qui a largement contribué à mettre au point la technologie de base des vaccins à ARNm et à ADN [27], alerte le public des dangers que représentent les vaccins Covid, et plus particulièrement la protéine spike.

Dans son état natif au niveau du SRAS‑CoV‑2, la protéine spike est responsable des pathologies de l’infection virale. Dans sa forme sauvage, on sait qu’elle peut traverser la barrière hémato‑encéphalique ou endommager les cellules (cytotoxicité). Enfin, explique le Dr Malone, « elle est engagée dans la manipulation biologique des cellules qui recouvrent l’intérieur de nos vaisseaux sanguins (les cellules endothéliales vasculaires). C’est en partie dû à son interaction avec l’ACE2, qui contrôle la contraction des vaisseaux sanguins, la pression sanguine et d’autres choses ». [28]

Le Dr Malone connaît bien le fonctionnement de la protéine spike, il a travaillé à l’éléboration d’un médicament pour bloquer l’action de l’enzyme COX‑2, une enzyme inflammatoire. Dans un de ses articles, il explique comment la protéine spike et une autre protéine du virus activent directement le promoteur COX‑2 dans les cellules infectées.

Prendre conscience du fait que la protéine spike est une protéine biologiquement active l’a amené à alerter la FDA sur les risques associés, en automne 2020. Ses collègues de la FDA ont remonté ses inquiétudes au comité d’examen de la FDA. Finalement, le comité a tout rejeté, considérant que la protéine spike n’était pas biologiquement active. Il n’y avait pas suffisamment de preuves. Ensuite la FDA a accordé l’autorisation d’utilisation d’urgence.

Cependant, depuis, il s’est avéré que la protéine spike pouvait bel et bien provoquer une inflammation indépendamment du virus, ou endommager le système vasculaire. [29]

Les caillots sanguins constituent un autre point problématique lié à la protéine spike.

Selon le Dr Hoffe [30] :

« Elle [la protéine spike] intègre la paroi cellulaire qu’on appelle l’endothélium vasculaire. Il s’agit des cellules qui tapissent l’intérieur des vaisseaux sanguins. Ces cellules s’organisent de sorte à créer une paroi absolument lisse, afin que le sang circule sans problème. Maintenant [avec la protéine spike] il y a des petits bouts pointus qui dépassent. »

« Donc inévitablement il y a des caillots sanguins qui se forment, car dans les vaisseaux sanguins, il y a les plaquettes. Les plaquettes servent à faire en sorte que notre sang coagule lorsqu’on se coupe. Donc, lorsqu’un vaisseau est endommagé, et qu’il y a des saignements, les plaquettes entrent en jeu. »

« C’est pourquoi, lorsque les plaquettes traversent un capillaire et voient tous ces pics qui dépassent à l’intérieur… des caillots sanguins se forment pour boucher le vaisseau. C’est comme ça que fonctionnent les plaquettes. »

Le Dr Hoffe a effectué le test D‑dimère (test rapide de coagulation) sur ses patients, dans les quatre à sept jours suivant le vaccin Covid. Il a constaté que 62% d’entre eux présentaient des signes de coagulation. [31]

Le Dr Sucharit Bhakdi [32] est un professeur à la retraite, microbiologiste et spécialiste des maladies infectieuses et de l’immunologie. Avec plusieurs autres médecins et scientifiques, il a créé un collectif nommé Doctors for Covid Ethics.

Selon le Dr Sucharti Bhakdi, face aux risques de formation de caillots sanguins dans les vaisseaux, imposer le vaccin Covid aux enfants est criminel : « On ne doit pas donner cela aux enfants, parce qu’ils n’ont absolument aucune possibilité de se défendre, si on donne cela à nos enfants, on commet un crime. »

Récemment, le JCVI, a également conclut qu’il fallait faire preuve de précaution quand à l’administration des vaccins Covid chez les jeunes de 12 à 15 ans face aux risques de myocardite.

Le professeur Wei Shen Lim, président du JCVI, a déclaré : « La marge de bénéfice est considérée comme trop faible pour soutenir la vaccination universelle contre le Covid‑19, pour ce groupe d’âge, à l’heure actuelle. » [33]

Article original initialement publié le 21 septembre 2021, sur le site Mercola.com

Références :

[33] BBC News September 3, 2021

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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