Faire face aux effets secondaires des vaccins

Par Conan Milner
30 mars 2022 18:25 Mis à jour: 31 mars 2022 13:54

Quelques conseils simples peuvent vous aider à faire face aux effets secondaires des vaccins Covid‑19.

Les vaccins promus pour prévenir le Covid‑19 sont décrits comme sûrs. Alors pourquoi tant de personnes rapportent des effets indésirables ? Quel est le degré de nocivité de ces vaccins ?

Il n’existe pas de méthode pour l’évaluer, mais il y a plusieurs sources à prendre en compte.

L’une d’entre elles, aux États‑Unis, est le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS). [Système de signalement des effets indésirables des vaccins, ndt.] Depuis les années 1980, les Centres de contrôle et de prévention des maladie (CDC) utilisent le VAERS pour surveiller tous types de problèmes liés aux divers vaccins administrés à la population.

Mais en comparaison avec les vaccins précédents, les chiffres concernant les injections contre le Covid‑19 atteignent des proportions hors norme, totalisant plus d’événements indésirables que tous les autres vaccins réunis. Le mois dernier, le VAERS a signalé un total de plus d’un million d’événements indésirables suite à des injections contre le Covid entre le 14 décembre 2020 et le 28 janvier 2022. Plus de 183 000 réactions graves ont été signalées, avec plus de 24 000 décès.

Mais, selon certains, les chiffres sont inexacts. C’est ce qu’a d’ailleurs expliqué le porte‑parole de la Food and Drug Administration (FDA) en répondant à une demande de commentaires d’Epoch Times.

« Ces signalements sont soumis avant que l’événement ait été officiellement associé au vaccin, tous les effets remontés ne dépendent pas forcément du vaccin. »

Toujours est‑il que les prestataires de soins de santé, les fabricants de vaccins et le grand public signalant des événements indésirables au VAERS le font sous peine de parjure.

D’autres chercheurs estiment pour leur part que le nombre d’événements indésirables dépasse de très loin les chiffres déclarés. Un rapport du groupe Lazarus de 2009, souvent cité, a révélé que moins de 1 % des prestataires de soins de santé signalent les effets indésirables des vaccins.

Nombre d’entre nous s’accorde à dire que les chiffres ne disent pas tout. Au‑delà des ceux estimant que le VAERS est terriblement sous‑utilisé, les signalements qui remontent jusqu’à la base de données sont également limités.

Selon le site Web du département de la Santé et des Services sociaux américain (HHS), ces « signalement peuvent contenir des informations incomplètes, inexactes, fortuites ou invérifiables. »

« Une grande partie de ses déclarations au VAERS sont faites de manière volontaire, elles sont de ce fait sujettes à des biais. Cela crée des limitations spécifiques sur la façon dont les données peuvent être utilisées scientifiquement. Les données des signalements VAERS doivent toujours être interprétées en tenant compte de ces limites. », poursuit le département.

Et pourtant, malgré ces problèmes, le VAERS reste le principal outil financé par le gouvernement pour signaler les effets secondaires des vaccins aux États‑Unis. Mais c’est loin d’être le seul endroit où il est mention d’effets indésirables. De nombreuses vidéos partagées et souvent interdites sur les médias sociaux font part des tics, des crises et autres effets débilitants qui auraient suivi les injections Covid‑19. La FDA et les National Institutes of Health (NIH) étudient discrètement les allégations de problèmes neurologiques liés au vaccin. Des centaines d’études cliniques documentent également des lésions et des décès liés aux injections.

L’idée que ces injections entraînent des effets secondaires indésirables n’est pas nouvelle. Les autorités de réglementation et les fabricants des vaccins Covid à ARNm savent que le traitement implique des problèmes de santé. Le 1er mars 2022, la FDA a publié 10 000 pages de documents d’essais cliniques de Pfizer qui détaillent de nombreux événements indésirables primaires après l’administration des vaccins Covid.

Ces documents font état d’environ 1 300 effets indésirables différents.

« La liste comprend la lésion rénale aiguë, la myélite flasque aiguë, des anticorps anti‑spermatozoïdes, l’embolie du tronc cérébral, la thrombose veineuse cérébrales, l’arrêt cardiaque, l’insuffisance cardiaque, la thrombose du ventricule, le choc cardiogénique, la vascularite du système nerveux central, le décès néonatal, la thrombose veineuse profonde, l’encéphalite du tronc cérébral, l’encéphalite hémorragique, l’épilepsie du lobe frontal, l’écume à la bouche, la psychose épileptique interictale, la paralysie faciale, le syndrome de détresse fœtale, l’amylose digestive, la crise tonico‑clonique, l’encéphalopathie de Hashimoto, la thrombose hépatique, la réactivation de l’herpès zoster, l’hépatite à médiation immunitaire, la pneumopathie interstitielle, la thrombose de la veine jugulaire, l’épilepsie myoclonique juvénile, la lésion hépatique, la naissance de faible poids, le syndrome inflammatoire multi‑systémique pédiatrique, la myocardite, la convulsion néonatale, la pancréatite, la pneumonie, la mortinatalité, la tachycardie, l’épilepsie temporale, l’auto‑immunité testiculaire, l’infarctus cérébral thrombotique, le diabète de type 1, la thrombose néonatale des veines rénales et la thrombose de l’artère vertébrale, parmi 1 246 autres problèmes médicaux consécutifs à la vaccination », indique le document.

Les médecins, infirmiers et autres spécialistes ont lancé des avertissements sur de potentiels effets secondaires et tous ont été témoins de phénomènes inédits.

Le docteur Sean McCaffrey est formé à l’acupuncture et aux ajustements chiropratiques. Nombre de ses patients sont venus le consulter pour des réactions aux vaccins Covid. Bien des cas, selon lui, défiaient toute explication n’impliquant pas le vaccin.

Dr Sean McCaffrey, acupuncteur et chiropraticien (Avec l’aimable autorisation du Dr McCaffrey)

« Une famille qui est venue me consulter – une jeune femme, ainsi que sa mère et son père – ont tous trois eu des effets secondaires importants après les inoculations, tous dans les 24 heures. Tous neurologiques. L’un a eu la paralysie de Bell, un autre a eu un engourdissement du visage et de la langue. L’autre a développé un œil tombant, mais ce n’était pas une paralysie. Finalement, c’était plus une névralgie du trijumeau. »

« Voir une famille comme ça m’a vraiment ouvert les yeux. Toute la famille a réagi presque immédiatement et de différentes manières. Aucun d’entre eux n’avait jamais eu aucun de ces problèmes auparavant. Et les voilà 24 heures plus tard. »

Le Dr. McCaffrey admet qu’il pourrait y avoir une autre explication. Il a vu de nombreux patients se présenter après la vaccination et il sait que leur propre stress ou leur peur de l’injection ont également eu un rôle à jouer. Mais le cas de cette famille était impossible à réfuter selon lui.

« Auraient‑ils pu traverser en voiture un nuage chimique près d’une usine ? C’est possible. Tout est possible. Mais ensuite on commence à se tourner vers ce qui est probable. Ils ont fait cette thérapie. Elle a induit une réponse immunitaire et le corps s’en prend à cette réponse. »

« Tous les cas qui sont passés par ma porte, tous ont été rapportés dans les 24 à 72 heures après l’inoculation. Est‑ce qu’on sait ce qu’est le vaccin ? Comment pourrait‑on le savoir ? À moins qu’on ne fasse de grands essais et des études cliniques et qu’on ne commence à chercher. Donc on ne peut jamais établir avec certitude le lien de cause à effet. Et c’est ce qui rend la situation délicate. »

Ce problème est loin d’être nouveau. Depuis des décennies, de nombreux traitements médicaux révolutionnaires apparaissent et, bien souvent, il faut des dizaines d’années pour que leurs effets indésirables soient établis. Dans certains cas, il faut plus d’un siècle. Par exemple, tout récemment seulement, les chercheurs ont fait le lien entre la prise prolongée d’acétaminophène (paracétamol) pendant la grossesse et des troubles du comportement ultérieurs chez l’enfant (trouble du spectre autistique, TSA, ou trouble du déficit d’attention avec hyperactivité, TDAH).

Souvent, les recherches sont limitées ou il peut être difficile de relier une maladie à une cause donnée. C’est particulièrement vrai lorsque la cause d’une maladie affecte plusieurs systèmes de l’organisme, comme le tabagisme.

La diversité des maladies rend plus difficile le diagnostic d’une cause spécifique, explique le Dr McCaffrey.

« Nous savons tous maintenant que la cigarette mène au cancer du poumon. Oui, mais elle est aussi liée aux maladies cardiaques, à l’athérosclérose, aux problèmes rénaux, aux problèmes circulatoires et aux problèmes digestifs. Avant d’établir avec certitude que la cigarette pouvait causer tout cela, la question a été très délicate pendant de nombreuses années. »

Les vaccins contre le Covid‑19 sont tout aussi envahissants, ajoute‑t‑il.

« Nous introduisons un agent étranger dans le corps pour induire une réponse immunitaire. Il faut donc se demander ce qu’est cet agent étranger. Les gens s’accrochent à la protéine de pointe, mais il y a plus que cela. Il y a des conservateurs et toutes sortes d’autres petites choses, et chaque personne est unique. »

« La façon dont notre système réagit nous est propre. C’est pourquoi nous voyons tant d’effets secondaires uniques. Mais ils ont tous tendance à se regrouper dans des schémas similaires. Ils se regroupent en un problème circulatoire qui implique un œdème où le système lymphatique est concerné. Ou bien un problème neurologique avec des engourdissements, des picotements, la paralysie de Bell et des neuropathies où on ne sent plus bien les choses. »

« Peuvent également apparaître des troubles musculo‑squelettiques, où on ne peut plus bouger son bras, ou tout à coup, on ne peut plus marcher. Ou on ne peut plus respirer, parce que le diaphragme est un muscle. »

« On verra également des troubles de l’élimination. Tout à coup, les intestins s’arrêtent, ou les reins ne libèrent plus d’urine comme avant. On commence à enfler, et on remarque soudain d’autres symptômes. »

Si le vaccin a des implications complexes tout comme le Covid‑19 lui‑même, il existe une voie assez directe pour optimiser son système immunitaire et globalement sa santé. Les réflexes qui peuvent nous aider à éviter une infection grave par le Covid‑19 peuvent également nous aider à nous rétablir d’une réaction indésirable au vaccin.

Selon le Dr McCaffery, ces mesures sont résumées dans les conseils de grand‑mère intemporels.

« Ses conseils sont en corrélation avec quatre lois physiques du corps humain », dit‑il.

La loi des nutriments

En ce qui concerne les nutriments, le conseil est simple : l’équilibre.

« Assurez‑vous que votre alimentation est convenable et saine et que vous ne chargez pas le corps d’un tas de choses dont il doit essayer de se débarrasser. Si vous êtes assis là à manger des petits gâteaux et des biscuits au chocolat fourrés au beurre toute la journée, il y a de fortes chances que cela pèse sur le corps, car ce n’est pas un bon carburant. »

Si vous évitez les aliments transformés et les aliments riches en sucres ajoutés, vous contrôlerez votre glycémie, ce qui éliminera la réaction de stress que ces aliments peuvent déclencher et qui sont mauvais pour l’ensemble de l’organisme et entraînent une prise de poids et des problèmes d’élimination des toxines.

Une alimentation équilibrée diminue la probabilité de présenter des symptômes dus à un envahisseur étranger ou d’être incapable d’éliminer une toxine qui réussit à pénétrer dans notre organisme, explique le Dr McCaffery.

« Donc, comme le disent toujours les grands‑mères, mangez des fruits et des légumes. Ne vous coupez pas l’appétit avec des biscuits. »

La loi du mouvement

Le deuxième conseil de grand‑mère est tout aussi simple, poursuit le Dr McCaffery : il faut bouger.

Les personnes âgées répètent toujours : « Tu ne peux pas rester assis à la maison toute la journée. Va dehors. Bouge ton corps. »

Le mouvement sert à plusieurs choses, toutes essentielles. Notre système lymphatique, par exemple, s’appuie sur le mouvement pour faire circuler la lymphe, un fluide qui se déplace dans notre corps pour éliminer les toxines comme les débris cellulaires et les bactéries. Le système lymphatique est également essentiel dans nos réponses immunitaires. Contrairement à notre système cardiovasculaire, dont le cœur fait circuler le fluide qu’il contient, le sang, le système lymphatique s’appuie sur les mouvements musculaires pour générer le flux.

Et même si notre système cardiovasculaire est doté d’un cœur, il s’appuie sur le mouvement pour maintenir un flux sain.

« Le fait de bouger augmente la circulation, ce qui signifie que les choses qui entrent dans notre corps n’ont pas la possibilité de rester en place. Elles sont poussées à travers nos filtres. Le sang passe par nos reins toutes les deux minutes. Nous devons rendre le système lymphatique actif. Il faut bouger son corps. Plus nous bougeons, plus le corps devient fort physiquement et plus il résiste aux envahisseurs de toutes sortes : virus, bactéries, poisons et toxines. »

La loi de la récupération

Un autre conseil de grand‑mère typique : le repos.

Grand‑mère dit : « C’est l’heure d’aller au lit. Tu ne peux pas rester debout jusqu’à deux ou trois heures du matin. Tu as besoin de te reposer. Il faut que tu dormes. »

Le sommeil joue plusieurs rôles essentiels pour le corps le corps et déclenche une réaction en chaîne de réponses qui peuvent renforcer l’esprit et le corps.

« Si le corps ne se repose pas assez, nous savons que dans 100 % des cas cela fait monter la fonction surrénale, et celle‑ci fait monter la glycémie, la glycémie fait monter le cortisol et le cortisol affaiblit la fonction immunitaire », rappelle le Dr McCaffery.

Cela signifie que si votre corps attrape un virus ou une bactérie, il n’aura pas la force de le repousser.

Et tout comme l’industrie moderne de la nourriture transformée (malbouffe et restauration rapide) enfreint la loi de la nutrition et notre mode de vie sédentaire enfreint la loi du mouvement, nos habitudes de nuits blanches et de travail effréné contredisent la loi de la récupération.

« En 1900, avant la Première Guerre mondiale, la durée moyenne de sommeil aux États‑Unis était de neuf heures par nuit. Aujourd’hui, la moyenne est inférieure à 6 heures. Nous avons donc supprimé un tiers de notre temps de sommeil. Le sommeil est le principal moment où le cerveau fait un nettoyage automatique. Il se débarrasse des toxines et des débris. Il fait tout ce qu’il est censé faire quand vous ne l’utilisez pas. »

« Si je supprime un tiers de mon temps de nettoyage, dans quelle mesure mon système peut‑il vraiment être nettoyé ? »

Dormir moins nous laisse fatigué, ce qui signifie que nous sommes moins susceptible de bouger et des recherches en amont montrent que nous sommes plus tentés de manger des aliments malsains riches en sucre et en graisses qui déclenchent une réaction de dopamine lorsque nous n’avons pas assez dormi.

La seule loi que nous n’ayons pas violée de manière fondamentale est la quatrième loi, mais dans ce cas, nous l’avons poussée à l’extrême et avons créé d’autres problèmes.

La loi de l’hygiène

En termes simples, si nous voulons éviter de nombreuses causes de maladie, nous devons rester propre et garder un environnement propre également. Mais rester propre prend aussi une autre dimension.

« Il faut nettoyer le corps physiquement. Il faut le garder propre. Mais il ne faut pas non plus tout stériliser, comme avec du désinfectant pour les mains et tout le reste. Nous n’avons jamais été conçus pour cela. Nous sommes conçus pour nous laver avec un peu d’eau et du savon. Par ailleurs, ce n’est pas seulement le corps qu’il faut garder propre, mais l’esprit aussi. »

Ce qui se passe dans l’esprit a un effet immédiat sur le corps. Les chercheurs ont désormais établi un lien entre la solitude et l’augmentation de la mortalité, entre la colère et l’augmentation de la douleur. Et un nombre impressionnant de recherches ont détaillé des centaines de façons dont le changement hormonal causé par la peur et le stress détruit notre corps tout en favorisant la maladie.

« Ce n’est pas bon de s’injecter de la peur, de l’inquiétude, de la colère, de la jalousie et de l’envie dans la tête chaque fois qu’on allume la télé, la radio ou qu’on lit un article dans un magazine. Cela nous empoisonne plus vite qu’on ne s’imagine. »

« Si vous pouvez suivre les quatre ‘lois de grand‑mère’, le corps se portera très bien. Il deviendra sain, fort et résistant. Si vous choisissez de vous faire vacciner, un corps fort, sain et équilibré sera moins susceptible d’avoir des complications. »

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