Il filme le monde agricole et récolte des millions de vues sur YouTube

Par Emmanuelle Bourdy
3 décembre 2022 13:04 Mis à jour: 3 décembre 2022 13:04

Thibault Voilliot est un jeune étudiant en agronomie passionné d’agriculture, mais également par la vidéo. Il a associé les deux et présente, notamment sur sa chaîne YouTube et sur Instagram, les vidéos qu’il réalise à l’aide d’un drone.

France 3 Grand Est a interviewé ce jeune homme de 19 ans dont l’aventure a commencé en 2019. Originaire de Saint-Lyé (Aube), l’étudiant en agronomie a déjà de nombreuses vidéos à son actif avec un total de huit millions de vues.

« Filmer est une passion, pas un travail »

Sur sa chaîne YouTube AubeAgri Production, le jeune vidéaste a commencé à faire des vidéos dans la ferme familiale, « juste pour [s]’amuser », précise-t-il. « J’avais un drone. Au bout de quelques mois, on m’a proposé de les poster sur YouTube. À partir de là, ça a commencé à bien marcher. Au bout d’un moment, j’ai atteint 1.000 abonnés. J’ai alors pu investir dans plus de matériel : GoPro, stabilisateurs, caméras, tout ça… Pour le secteur où je suis, ça a très bien marché. Aujourd’hui, j’en suis à presque 18.000 abonnés », déclare-t-il.

Thibault Voilliot essaie de « filmer des chantiers peu courants, et en général assez gros », et le département de l’Aube lui permet cela, car « c’est une plaine qui est pas mal céréalière » et où il y a « du beau matériel ». Cependant, les vidéos de Thibault ne se cantonnent pas à sa région. Dès qu’il a eu son permis, il a pu se déplacer dans d’autres départements.

Au maximum il fait « quatre à cinq heures de route » pour se rendre sur le lieu qu’il a décidé de filmer. Ce qui pour lui n’est pas un problème car « filmer est une passion, pas un travail ». Le jeune homme filme dès qu’il en a l’occasion, même s’il est en vacances, et sans compter ses heures. « Ça peut varier de deux heures à cinq-six heures de tournage. Voire plus si le chantier est conséquent et qu’il y a pas mal d’étapes à filmer », détaille-t-il, ajoutant que le travail de montage est conséquent. « Pour une vidéo de deux à trois minutes, il faut huit à dix heures de montage. Et pour cinq à huit minutes, entre dix et vingt heures selon la qualité de rendu que je veux », poursuit-il.

Avec les agriculteurs, « il y a toujours une belle histoire derrière »

Ses vidéos s’adressent à tous, en tout cas à tous ceux que le thème intéresse, car Thibault reconnaît que les personnes qui visionnent ses vidéos sont principalement issues du domaine agricole. « Il y a quelques personnes qui ne connaissent pas, découvrent, et me posent des questions dans les commentaires », soulève-t-il. D’autres, plus « rares », « ne sont parfois pas trop d’accord avec certains chantiers », pointe-t-il encore.

Néanmoins, le jeune homme souligne que « la bonne ambiance est souvent de la partie » lorsqu’il va à la rencontre des agriculteurs. « Il y a toujours une belle histoire derrière », confie-t-il. De surcroît, ses vidéos récoltent une forte audience. « Je suis content de voir que ce que je fais est récompensé : ça fait vraiment plaisir et ça motive. Après, si ce n’est pas le cas, ça ne change rien », conclut-il.

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