Trop inhumain pour l’ignorer : découvrir deux expériences choquantes de chercheurs chinois à Chongqing

Par Jocelyn Neo
17 novembre 2019 14:19 Mis à jour: 20 août 2020 19:27

AVERTISSEMENT : CONTENU DÉRANGEANT

Il y a quelques années, un groupe à but non lucratif basé aux États-Unis a découvert, dans une université médicale de Chongqing, une machine terrifiante inventée par des chercheurs chinois capable de mettre un être humain en état de mort cérébrale tout en maintenant les fonctions vitales des autres organes en parfait état de fonctionnement.

Trois ans plus tard, la même université de médecine a publié une étude sur l’utilisation de porcs vivants comme mannequins d’essai de collision, suscitant l’indignation.

Mannequins d’essai de collision

Cette recherche, menée par l’Institute for Traffic Medicine (ITM), la troisième université militaire de médecine de Chine, maintenant connue sous le nom d’Université militaire de l’armée (AMU) et affiliée à l’hôpital Daping, a utilisé pour les besoins d’une étude sur les sièges pour enfants, quinze jeunes porcs âgés âgés en moyenne de 75 jours, qui ont été installés dans un dispositif de crash test comme mannequins de collision . Sept porcs sont morts sur le coup, tandis que d’autres ont été blessés à différent degrés de gravité.

MailOnline a rapporté que les porcs, d’abord privés de nourriture et d’eau pendant plusieurs heures,ont été attachés avec différentes sortes de ceintures de sécurité et soumis à des tests à une vitesse pouvant atteindre les 30 km/h. Les animaux étaient installés dans un siège monté sur un rail et précipité contre un mur. Les chercheurs ont dit qu’un anesthésique avait été administré aux porcs pour réduire « l’excitation et le stress. »

Pour justifier le recours à des porcs, les chercheurs chinois ont expliqué dans leur article, publié dans l’International Journal of Crashworthiness, que la structure anatomique des jeunes cochons est « similaire » à celle des enfants. Ils ont par ailleurs indiqué que les animaux étaient censés « jouer le rôle de bambins de six ans », selon Mail Online.

L’étude a également révélé que tous les animaux ont subi plusieurs blessures. Sur les quinze porcs utilisés pour cette expérience, seuls huit ont survécu. Et plusieurs ont subi « des abrasions, des contusions, des lacérations, des saignements, ou encore des fractures », ont expliqué les scientifiques à l’ « International Journal of Crashworthiness.» Après les tests, des examens ont été pratiqués sur les cadavres afin de déterminer les causes exactes des décès.

Les scientifiques ont également assuré avoir suivi les directives américaines concernant l’utilisation d’animaux de laboratoire et que leur étude avait été validée par un comité éthique.

Cependant, le groupe de défense des droits des animaux People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) a déclaré que l’expérience était brutale et en désaccord avec la justification des chercheurs.

« Laisser des animaux intelligents et sensibles comme ces cochons s’écraser contre des murs (…) est tout simplement cruel », a déclaré la porte-parole de PETA, Anne Meinert, au journal allemand Bild. « Cette méthode entraîne des fractures, des ecchymoses internes, des lacérations et d’horribles morts », dénonce Anne Meinert, porte-parole de PETA.

Zachary Toliver de PETA a écrit que « l’anatomie des porcs est également très différente de celle des humains, de sorte que les données obtenues à partir de ces horribles expériences sur des animaux ne sont pas applicables aux victimes humaines d’accidents de voiture. Les constructeurs automobiles ont compris il y a des années que ce genre d’expériences ne valent rien et ne nous disent rien d’une expérience humaine dans un accident de voiture », a-t-il ajouté.

Le groupe de défense des droits des animaux a également écrit à l’IMT pour l’exhorter à « cesser d’utiliser des animaux pour des essais de collision barbares et mortels », ajoutant que General Motors Company avait cessé d’utiliser des animaux pour des essais de collision il y a environ 25 ans après des protestations de PETA. Ils ont également ajouté que peu de temps après, tous les grands constructeurs automobiles se sont concentrés sur les « méthodes modernes d’expérimentation non animale. »

Machine à provoquer des lésions cérébrales

Cependant, une expérience aussi choquante et horrible n’est pas la première recherche que l’UMA a menée.

En 2016, un groupe à but non lucratif, l’Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG), a publié un rapport sur le prélèvement d’organes vivants des pratiquants de Falun Gong en Chine.

Des pratiquants de Falun Gong faisant le premier exercice à Chengdu City, province du Sichuan, Chine, avant 1999 (©Minghui)

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une ancienne discipline corps-esprit basée sur les principes de Vérité, de bienveillance et de tolérance. Après que le nombre de personnes qui le pratiquent ait monté en flèche dans les cinq années qui ont suivi son introduction au public en 1992, le régime communiste l’a interdit en juillet 1999. De nombreux pratiquants sont arrêtés, emprisonnés et torturés.

Ces dernières années, les médias du monde entier ont rapporté que le Parti communiste chinois (PCC) a prélevé des organes sur des prisonniers d’opinion, notamment des Tibétains, des Ouïghours, des chrétiens des églises évangéliques de Maison et des adeptes du Falun Gong.

Le Centre des Arts de la Culture Traditionnelle

Dans le rapport de 2016 sur le prélèvement d’organes, l’OMPI a prouvé que l’ancien chef de la police de Chongqing, Wang Lijun, avait inventé une machine induisant des lésions cérébrales qui pouvait causer la mort cérébrale tout en préservant les autres organes. Un an plus tard, en octobre 2017, les documentaristes d’ « Investigative Report Seven » de la télévision sud-coréenne TV Chosun se sont rendus à l’UMA pour enquêter.

L’équipe a rencontré l’un des chercheurs qui a inventé la machine avec Wang et a pu accéder à l’hôpital militaire de Chongqing et au laboratoire de recherche supervisé par Wang.

En laboratoire, ils ont vu des plans accrochés au mur d’une machine qui infligerait des lésions au tronc cérébral et causerait la mort cérébrale, ce qui était similaire à la machine brevetée sous le nom de Wang et identifiée comme « Machine à impact de lésions au tronc cérébral primaire. » La machine a une grosse boule qui pourrait causer un grave impact sur le tronc cérébral et sur le cerveau une fois qu’elle est libérée.

TV Chosun a également mentionné qu’ « il faut une seconde pour causer la mort cérébrale. »

On a indiqué à l’équipe que la machine de mort cérébrale, qui a été mise au point et modernisée pour passer à la troisième génération, « cause la mort cérébrale, mais que les autres organes ne sont pas endommagés. »

Pour découvrir le fonctionnement de la machine, les réalisateurs ont réalisé un prototype et ont demandé conseil à Lee Seungwon, chirurgien et président de l’International Association for Ethical Organ Transplants (IAEOT).

« C’est dans le but d’extraire des organes humains intacts, j’en suis sûr. Sinon, pourquoi causer la mort cérébrale chez des humains ? », a dit Lee.

Bien que seulement deux expériences morbides soient actuellement recensées, y a-t-il d’autres expériences dont le monde pourrait ne pas être au courant ?

Regardez la vidéo de l’appareil qui provoque des lésions cérébrales à partir de 27:45 minutes ci-dessous :

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