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Cérémonie d'hommage au Bataclan

Jean Dujardin, parrain de la BRI, présent pour honorer la mémoire des victimes du Bataclan

Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, une cérémonie d’hommage s’est tenue jeudi à Paris. Parmi les anonymes venus honorer la mémoire des victimes du Bataclan, l’acteur Jean Dujardin, parrain de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), s’est recueilli discrètement devant la salle, symbole de la tragédie. Ce rassemblement intervient dans un contexte toujours marqué par l’émotion et la nécessité de faire vivre le devoir de mémoire.

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Photo: VALERY HACHE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont profondément marqué la France, une cérémonie d’hommage s’est tenue jeudi à Paris.

Les attentats djihadistes ont fait plus de 130 morts

Sous le ciel gris de novembre, le Bataclan est redevenu, l’espace d’une journée, le centre du souvenir collectif. Ce lieu chargé d’émotion fait partie des sites frappés le 13 novembre 2015 lors d’une vague d’attaques djihadistes coordonnés groupe État islamique qui ont endeuillé la capitale et sa périphérie.

Ce soir-là, des commandos armés frappent d’abord aux abords du Stade de France, puis ouvrent le feu sur les terrasses de plusieurs cafés des Xe et XIe arrondissements, avant l’attaque la plus longue et la plus meurtrière au Bataclan, où trois terroristes pénètrent dans la salle pendant un concert, tirant sur la foule et prenant des otages. Au total, les attaques ont fait 132 morts et plus de 350 blessés, dont 92 victimes au Bataclan lui-même.

Près de 1500 personnes assistaient ce soir-là au concert ; la BRI et les forces d’intervention donneront finalement l’assaut peu après minuit, mettant fin à l’horreur.

Un moment de recueillement au Bataclan

Les autorités, les familles de victimes et de nombreux citoyens étaient présents pour commémorer l’événement.

Jean Dujardin, que la foule n’a d’abord pas distingué, s’est mêlé aux participants dans un profond recueillement, marquant son attachement personnel à la BRI, unité d’élite intervenue la nuit du drame. La presse souligne la sobriété du geste de l’acteur, capté par des caméras mais resté empreint de pudeur : « Un instant de recueillement capturé par les caméras de l’AFP mais qui n’a, semble-t-il, pas attiré l’attention des passants, sans doute trop plongés dans leur propre émotion », relate le JDD.

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Le lien fort entre Jean Dujardin et la BRI

Ce n’est pas la première fois que Jean Dujardin affiche publiquement son engagement auprès des forces de l’ordre. Parrain officiel de la BRI, il avait déjà évoqué, lors de la sortie du film Novembre inspiré par les attentats, l’importance du collectif policier : « Sans les policiers, c’est le chaos », rappelait-il à Valeurs actuelles, insistant sur la force du groupe face à l’adversité.

L’essentiel est de rappeler que derrière l’horreur, « il y a des gens qui ont bien travaillé pour ça (ndlr : l’enquête et la solidarité nationale). Et je peux vous dire que le film parle justement d’autre chose, de plutôt positif dans son collectif », confiait-il sur Europe 1.

Jean Dujardin n’a jamais caché l’impact personnel de la tragédie pour lui. « J’habitais à côté du Bataclan et je suis allé là-bas poser une bougie. J’ai discuté avec mes enfants pour essayer d’éclairer un peu mais c’était tellement le brouillard. »

En 2022, il avait publié sur Instagram une photographie montrant une foule rassemblée, des bougies à la main, devant les portraits des victimes, place de la République à Paris. Un hommage résumé d’un mot : « 13 novembre. »

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Un devoir de mémoire collectif

La cérémonie, marquée par la présence discrète de personnalités et la grande dignité des familles, a été ponctuée de moments d’intense émotion. Cette journée du souvenir s’est articulée autour d’un double axe : rendre hommage aux disparus et rappeler l’engagement sans faille des unités d’intervention comme la BRI.

Le Bataclan demeure aujourd’hui le symbole d’une société qui se souvient, lutte contre l’oubli et perpétue la mémoire des victimes, à l’image de la phrase entendue au fil des hommages, d’après Le Figaro : « Les plaies ont été pansées mais les cicatrices demeurent, indélébiles. On doit se battre pour la liberté. »