Un véritable miracle s’est déroulé pour une jeune Américaine qui s’est battue pour survivre contre le coronavirus grâce à un respirateur artificiel. Enceinte de 33 semaines lorsqu’elle a été testée positive au virus de Wuhan, elle a accouché pendant qu’elle était plongée dans un coma artificiel, rencontrant pour la première fois son bébé âgé de 5 jours lorsqu’elle s’est réveillée.
Angela Primachenko, qui habite à Vancouver, une ville de 160 000 habitants située dans l’État de Washington aux États-Unis, se souviendra longtemps des circonstances entourant la naissance de son deuxième enfant.
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L’état de santé de la femme de 27 ans, diagnostiquée positive au coronavirus le 24 mars, s’est rapidement dégradé.
La jeune femme, qui exerce la profession d’inhalothérapeute, a dû être hospitalisée dans l’unité de soins intensifs, puis placée sous respirateur le 29 mars, pour être ensuite plongée dans un coma artificiel, rapporte The Sun.
A respiratory therapist and new mom from Washington has returned home after spending weeks in the hospital fighting COVID-19 and even delivering her baby while in a medically induced coma.
Angela Primachenko, who works as a respiratory therapist, says… https://t.co/ZTcE8u4rIn
— WHSVnews (@WHSVnews) April 14, 2020
Le 1er avril, les médecins ont décidé de déclencher l’accouchement afin de protéger la vie du bébé. Une belle petite fille est née en bonne santé. Elle a été testée négative au virus du PCC (Parti communiste chinois), connu communément comme le nouveau coronavirus, responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19.
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Lorsqu’elle s’est réveillée, cinq jours après l’accouchement, Mme Primachenko a eu une grosse surprise. « Après tous les médicaments et tout, je me suis tout simplement réveillée et tout à coup, je n’avais plus mon gros ventre », a-t-elle déclaré à Today.
Les parents ont donné à la fillette le prénom hébraïque de Ava, ce qui signifie « souffle de vie ». La maman a pu la rencontrer de loin seulement lorsque celle-ci était âgée de 5 jours. Angela Primachenko est encore faible et se repose maintenant chez elle. Elle doit attendre les résultats négatifs consécutifs de deux tests au coronavirus pour pouvoir prendre le nouveau-né dans ses bras pour la première fois.
En attendant, l’enfant est encore à l’hôpital et seul David, le mari d’Angela, a le droit de la prendre dans les bras.
« C’était tout simplement fou de devoir essayer de comprendre ce qui s’est passé ces dix jours, d’avoir à reconstituer votre vie », a déclaré la jeune femme à CNN.
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La sœur jumelle de Mme Primachenko a lancé une cagnotte pour aider la famille à faire face aux dépenses faramineuses d’hôpital, récoltant ainsi 50 000 $, soit 45 000 €, tout en demandant vivement aux internautes de prier pour la jeune malade et son bébé. Il faut croire que leurs prières ont été entendues !
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