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La COP 23, l’eau une préoccupation majeure, encourager les systèmes naturels

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Photo: Jonathan’s Run/Wikipédia

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La majorité des plans climats nationaux d’adaptation au changement climatique, soumis dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, donnent une priorité à l’eau. C’est le message essentiel qu’a voulu faire passer la communauté internationale de l’eau vendredi 10 novembre. « Une gestion durable de l’eau selon ses besoins doit demeurer un mode de vie; celle-ci nécessite d’être au centre de l’édification de villes résilientes et de l’habitat humain, tout en garantissant la sécurité alimentaire dans un contexte de dérèglement climatique », a déclaré Mariet Verhoef-Cohen, présidente du Partenariat des femmes pour l’eau, et co-présidente de la plateforme sur les pénuries d’eau dans l’agriculture (WASAG).
40% de la population mondiale confrontée à des pénuries d’eau d’ici 2050
La communauté internationale de l’eau a co-signé une Déclaration de solutions fondées sur la nature, il s’agit d’encourager à utiliser des systèmes naturels pour la gestion des approvisionnements en eau salubre. L’eau a tendance à être une question locale cependant les conséquences d’une mauvaise gestion aura un impact mondial. Environ 40% de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici 2050, accélérant de ce fait les migrations et catalysant des conflits.
L’accès au financement met en péril l’objectif de l’Accord de Paris
Actuellement les obstacles liés à l’accès au financement, indispensables pour faire face aux changements climatiques dans le domaine de l’eau, empêchent d’atteindre l’objectif du développement durable. Ce qui met en péril l’objectif de l’Accord de Paris. Le financement nécessiterait d’être multiplié par trois pour atteindre 255 milliards d’euros (environ 295 milliards de dollars) par an pour arriver aux buts fixés.
« Impliquer les femmes comme les hommes dans les prises de décision et dans la gestion intégrée des ressources en eau qui conduit à une durabilité, une gouvernance et une efficacité optimales », a poursuivi Mme Verhoef-Cohen.
Passer de la parole aux actes
Les experts de la communauté de l’eau ont déclaré que les pays devraient passer de la parole aux actes, notamment en renforçant les efforts annoncés dans leurs plans climatiques nationaux, connus sous le nom de Contributions déterminées au niveau national.
L’eau doit devenir la grande priorité des politiques nationales et être intégrée dans d’autres grands secteurs tels que l’énergie, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, ont conclu les experts.