La gare de Brest enlève les urinoirs suite à la pression d’une association féministe

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Photo: Pixabay/Hans
Les urinoirs de la gare de Brest étaient gratuits alors que l’accès aux toilettes étaient payants pour les femmes. La SNCF a cédé à la pression d’une association féministe en enlevant les urinoirs des toilettes des hommes.
Jusque-là, l’accès aux cabines dans les toilettes des deux sexes étaient payantes (au coût de 0,20 €), mais les hommes avaient également accès à deux urinoirs dans une zone gratuite située dans leurs toilettes. Malheureusement pour eux, une « association féministe », dont le nom n’est pas précisé, s’est plainte du manque d’égalité dans cette situation, rapporte Ouest-France.
Cette plainte a également été relayée par une utilisatrice de Twitter qui utilise ce média social sous le nom de Haïdée. Début octobre, elle a publié des photos de ce qu’elle considère une « pépite sexiste », afin de dénoncer la situation.
La SNCF a répondu à son Tweet : « L’accès payant aux toilettes est une solution mise en place pour limiter les dégradations. (…) Le sujet lié à l’équité femmes-hommes nous parait néanmoins essentiel & constitue aujourd’hui une dimension forte de nos réflexions. »
Après y avoir pensé pendant un moment, la SNCF a donc choisi d’enlever tout simplement les deux urinoirs, dont on peut encore voir la trace aujourd’hui.
« Nous aurions voulu rendre la totalité des toilettes payantes, y compris les urinoirs. Mais la configuration de la gare ne s’y prête pas. Nous avons donc supprimé les urinoirs », a expliqué à Ouest-France le responsable des relations médias de la SNCF, Thierry Chaplais.
Problèmes d’odeurs anticipés
« C’est scandaleux ! Il ne reste plus qu’un seul WC, et il est payant. Vous allez voir que des hommes pressés, sans monnaie, ‘feront’ à côté, sur le mur. Pour le service de nettoyage, ça va être l’enfer ! », assure un agent SNCF.
Sur les médias sociaux, même son de cloche : « C’est vraiment n’importe quoi, cela va être beau aux abord de la gare au niveau odeur, c’est garanti », écrit un internaute.
« On pissera contre le mur mais ces dames ont gagné ! », réagit un utilisateur de Twitter.

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