L’activiste vegan qui disait que les poules sont «violées» par les coqs assure que la pêche est «un meurtre»

Par Jesus de Leon
9 septembre 2019 19:31 Mis à jour: 9 septembre 2019 19:31

Après avoir suscité la controverse il y a quelques jours en déclarant que les coqs violaient les poules, le groupe espagnol de défenseurs des animaux Almas Veganas a maintenant attaqué ceux qui pratiquent la pêche.

L’une des militantes qui, il y a quelques jours, est apparue dans une vidéo disant qu’elle séparait les poules des coqs pour que celles-ci ne soient pas violées, et qui ajoutait que les élevages de volailles sont des « camps de concentration », assure maintenant que la pêche est un « meurtre ».

Depuis le réservoir de Susqueda, situé dans la province de Girona, la jeune femme a averti que « la canne à pêche est une arme pour tuer » et que les poissons ont des « droits ».

La jeune femme vegan assure que « la pêche tue » et qu’elle fait partie d’un « système capitaliste oppressif » qui utilise les animaux comme « ressources ».

Selon l’activiste, les poissons sont libres et ont le droit de continuer à vivre sans que personne ne vienne les tuer pour les transformer en « nourriture ».

« Nous n’avons pas besoin de manger des animaux », explique l’Espagnole. Puis elle a ajouté que « la pêche n’est pas un sport, il s’agit d’un meurtre ».

« Pour qui on se prend ? », a questionné la porte-parole d’Almas Veganas.

Selon elle, il faut se mettre à la place de l’animal, ou du poisson. « Mets-toi à sa place », demande la jeune femme, qui ajoute que « la planète n’est pas à toi ».

Les membres de ce groupe ont expliqué dans une vidéo précédente que « les œufs appartiennent aux poules », tandis qu’on les voit jeter le contenu de deux œufs au sol, que les poules mangent comme nourriture.

Ils ajoutent que « la consommation d’œufs génère l’exploitation des poules depuis leur naissance jusqu’à leur mort ». Selon les activistes, cette réalité dérive directement de la consommation humaine, de sorte que les consommateurs d’œufs « sont complices de l’oppression ».

Les affirmations de cette association ont fait l’objet de moqueries sur les réseaux sociaux et dans des émissions de télévision, où ils ont été interviewés pour en savoir plus sur leur mode de vie particulier.

D’autres médias ont mentionné que les conceptions vegans et animalistes n’ont pas de limites chez certains collectifs, et que les idées absurdes avancées par certains, comme celles de ce refuge, dépassent le ridicule et révèlent l’absence de toute connaissance sur le monde animal.

L’une des réponses les plus virales qu’ils ont reçues est peut-être celle d’un jeune agriculteur espagnol qui a répondu que « les coqs ne violent pas les poules ».

« Ici, dans ma ferme avicole, je n’ai pas de coqs (rires). Les coqs ne violent pas les poules. Les poules pondent leurs œufs tous les jours, plus précisément toutes les 28 heures. La seule différence, c’est que si le coq s’accouple avec la poule, l’œuf que la poule pond contient un poussin à l’intérieur. S’il ne l’incube pas, il sort un œuf normal. Les poules pondent des œufs tous les jours, sans avoir besoin de coqs [pour cela] », a-t-il déclaré.

Le jeune agriculteur répond également en leur montrant le bon état de sa ferme et de ses volailles.

Dans une publication connexe, il y a quelques heures, un groupe de défenseurs des animaux a attaqué des propriétés privées en Catalogne pour « libérer » 14 lapins, causant la mort de près d’une centaine de ces animaux.

Après l’agression des vegans, le maire de la commune de Gurb, Josep Casassas, a déclaré que certains d’entre eux sont des récidivistes et que le gouvernement portera plainte contre eux.

La Conseillère pour l’Agriculture de la Catalogne, Teresa Jordà, a déclaré que des mesures immédiates doivent être prises et a admis que quelque chose n’a pas été bien fait dans la société avec les jeunes à qui on n’a pas enseigné la valeur du bétail et de l’agriculture.

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