Le nouvel « axe du mal » représente une grande menace, selon un expert

Par Jenny Li et Olivia Li
2 février 2024 15:48 Mis à jour: 2 février 2024 15:48

Face à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, à la guerre Israël-Hamas, aux crises en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan ainsi qu’aux menaces nucléaires nord-coréennes, l’Europe et l’Amérique peinent à contrer le nouvel « axe du mal » formé de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la Corée du Nord.

Le Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël le 7 octobre 2023. Un mois plus tard, les forces houthies ont commencé à attaquer des navires commerciaux en mer Rouge, perturbant le commerce maritime international.

En conséquence, l’attention mondiale s’est détournée de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, et une part importante des ressources militaires américaines a été réorientée vers le Moyen-Orient – ce qui a mis l’Ukraine dans une situation précaire.

Le 17 janvier, lors de la réunion privée avec les membres du Congrès des États-Unis, le conseiller à la sécurité nationale américaine Jake Sullivan et la directrice du renseignement national Avril Haines ont souligné que l’Ukraine épuiserait certaines de ses capacités de défense anti-aérienne et d’artillerie dans les semaines à venir si le Congrès n’autorisait pas une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine dans les prochains jours.

La Russie doit remercier l’Iran pour l’affaiblissement du soutien à l’Ukraine, car l’Iran est derrière les attaques du Hamas et des Houthis.

Des sources fiables ont révélé au Wall Street Journal que des officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran ont collaboré étroitement avec le Hamas pendant plusieurs mois pour élaborer des stratégies et coordonner des incursions terrestres, aériennes (avec des roquettes) et maritimes en territoire israélien.

Selon un récent rapport de Reuters, des commandants du Corps des gardiens de la révolution islamique et du Hezbollah libanais étaient physiquement présents au Yémen, d’où ils ont dirigé et supervisé les attaques des Houthis contre les navires de la mer Rouge.

Alors que la Russie et l’Iran mènent des guerres en Europe et au Moyen-Orient, la Corée du Nord est également à l’affût. Le 5 janvier, l’armée nord-coréenne a tiré des centaines d’obus dans les eaux proches des îles frontalières de la Corée du Sud.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a déclaré fin décembre que son pays ne considérait plus la Corée du Sud comme un « partenaire dans la réconciliation et l’unification », mais comme un ennemi à conquérir, si nécessaire, par une guerre nucléaire.

L’État-parti communiste chinois prétend souvent être un artisan de la paix mais, en réalité, il ne fait que jeter de l’huile sur le feu. À la veille de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, il a renforcé ses liens avec Moscou dans le cadre du « partenariat hors limites », tout en semant le trouble dans le détroit de Taïwan et en mer de Chine méridionale.

Carl Schuster, ancien directeur des opérations au Centre de renseignement du Commandement des États-Unis pour l’Indo-Pacifique, a expliqué à Epoch Times que l’Occident, et en particulier les États-Unis en tant que sa première puissance, était désormais confronté à de « sérieux défis » de la part de l’axe du mal composé de quatre pays.

« La situation [actuelle] est très similaire à celle des années 1930, lorsque l’Allemagne, l’Italie, le Japon et l’Union soviétique œuvraient séparément, bien que simultanément, pour saper le statu quo de l’après-Première Guerre mondiale assuré par le leadership britannique. La Grande-Bretagne et ses alliés souffraient de divisions politiques internes qui les empêchaient de donner une réponse d’une alliance unifiée. La Grande-Bretagne a choisi l’apaisement jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Comme résultat, on a eu la Seconde Guerre mondiale [commencée par le partage de la Pologne entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique en septembre 1939] », a-t-il mis en garde.

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