Il y a de nombreuses années, alors que je traversais un aéroport bondé avec mon mari et mes deux jeunes enfants, j’ai remarqué un bambin errant seul dans la foule. L’enfant, qui n’avait pas plus de deux ans, se dandinait dans le hall rempli en direction d’une porte coulissante en verre qui s’ouvrait sur une rue animée.
Sans un mot, j’ai donné la main de ma fille à mon mari, établi un contact visuel, et me suis rapidement précipitée vers le bambin avant qu’il ne sorte par la porte coulissante.
J’ai rattrapé l’enfant, l’ai doucement arrêté et l’ai retourné tout en scrutant le hall animé. J’ai aperçu une femme regardant autour d’elle frénétiquement et j’ai commencé à conduire le garçon vers elle. Je me suis approchée de sa mère paniquée, j’ai établi un contact visuel, je lui ai remis la main de l’enfant, et je suis retournée auprès de mon mari et de mes enfants. J’ai regardé mon mari, repris la main de ma fille, et nous avons continué vers notre destination.
Toute la scène a duré moins de 30 secondes, et aucun mot n’avait été prononcé.
Les multiples facettes de la conscience
Ce n’est que de nombreuses années plus tard, en écrivant sur la conscience situationnelle, que je me suis souvenue de cet événement, qui avait été enfoui dans les profondeurs de ma mémoire.
La conscience se manifeste sous de nombreuses formes et apporte des avantages incalculables à tous les aspects de nos vies. Inversement, un manque de conscience peut nous laisser passifs face aux circonstances extérieures et aux défauts non reconnus. Inactifs et inefficaces, notre pouvoir de diriger le cours de nos vies reste non réalisé.
Le manque de conscience, c’est comme se laisser emporter par un fleuve au gré du courant. La conscience, c’est savoir que l’on est dans le fleuve, comment les courants se déplacent et où nager pour en sortir. La conscience nous permet de vivre intentionnellement, de mieux nous connaître et de voir la beauté et la joie qui nous entourent. Elle nous aide à sentir le danger et à nous protéger ainsi que ceux qui nous entourent.
La conscience de soi
La conscience de soi est une conscience tournée vers l’intérieur. Elle nous permet de reconnaître et de gérer nos émotions, d’améliorer nos relations, de prendre de meilleures décisions, de cultiver la croissance personnelle et de vivre en accord avec nos convictions.
Contributeur à Epoch Times, Leo Babauta, affirme que nous avons le pouvoir de changer la façon dont nous nous percevons – de devenir qui nous voulons être – et de nous défaire des croyances sur nous-mêmes qui ne nous servent plus. Ces actes de conscience de soi nous encouragent à explorer et à reconnaître tous les aspects de nous-mêmes et à choisir ceux que nous voulons cultiver.
Selon Mike Donghia, également contributeur à Epoch Times, nos défis quotidiens, nos progrès, nos perspectives et nos revers peuvent être des opportunités de croissance personnelle, selon la façon dont nous les traitons et y réfléchissons. La conscience peut être la clé pour que ces efforts soient productifs et positifs.
La conscience situationnelle
L’exemple de l’aéroport ci-dessus met en évidence la conscience situationnelle, un type de conscience externe défini comme le fait d’être consciemment attentif à son environnement.
La conscience situationnelle est cruciale pour les personnes exerçant des métiers dangereux, comme ceux de l’armée et des forces de l’ordre. Cependant, c’est également une compétence précieuse pour les gens ordinaires.
Être conscient de son environnement peut nous aider à éviter les personnes et les situations dangereuses et a de nombreuses autres applications concrètes.
Par exemple :
• Remarquer les signes d’usure dans la maison afin de pouvoir effectuer les réparations nécessaires.
• Être conscient de l’arrivée d’une tempête de neige et prendre les dispositions nécessaires.
• Observer quelqu’un qui a l’air malade ou fatigué dans le bus et lui offrir notre place et notre aide.
• Voir des enfants jouer plus loin lorsque l’on traverse un quartier et ralentir au cas où l’un d’eux courrait sur la route.
En plus de sentir le danger, une conscience de notre environnement extérieur signifie que nous remarquons des choses qui nous remontent le moral et nous apportent de la joie, comme voir un couple de personnes âgées se tenant la main, croiser le sourire d’un étranger, apprécier un champ de fleurs sauvages en pleine floraison ou admirer un ciel nocturne rempli d’étoiles.
À quelle fréquence remarquons-nous vraiment le monde qui nous entoure – ou celui qui est en nous – et qu’est-ce qui pourrait changer si nous le faisions ?
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