Dans les pays du monde entier, divers programmes ont commencé à indemniser discrètement les personnes qui ont des séquelles à cause des vaccins Covid où les proches de personnes décédées.
Les êtres humains sont très diversifiés biologiquement, tant du fait de leur constitution génétique que de leur environnement. C’est pourquoi, explique le Dr Robert Lowry, neurologue, les réactions à un médicament ou à un vaccin sont extrêmement variées. Chaque fois qu’un nouveau médicament ou un supplément sont mis sur le marché, certaines personnes ont de mauvaises réactions et d’autres peuvent avoir des effets indésirables graves.
Jusque dans les examens les plus aboutis, certaines réactions rares peuvent passer inaperçues. C’est d’autant plus vrai pour tout produit qui fait l’objet d’une procédure accélérée ou d’une autorisation d’utilisation d’urgence, avant que toutes les phases de test indispensables n’aient été terminées.
Les vaccins Covid ne font pas exception. On nous assure constamment et avec grand renfort de moyens que les vaccins Covid sont sûrs et que les réactions indésirables graves sont « très rares ». Mais les grandes agences sanitaires des pays qui promeuvent les vaccins, les scientifiques, les laboratoires pharmaceutiques impliqués et les dirigeants savent pourtant tous pertinemment que certains seront handicapés à vie après s’être faits vacciner, d’autres mourront.
D’ailleurs, en 2011, la Cour suprême des États‑Unis (pdf) a validé le fait que les vaccins, comme les autres produits pharmaceutiques, sont « inévitablement dangereux ».
Dans de nombreux pays, ceux qui souffrent d’effets indésirables suite aux vaccins sont couverts par des programmes d’indemnisation gouvernementaux. Aux États‑Unis, il existe deux programmes financés par l’État conçus pour indemniser les vaccinés en cas de séquelles. Ces programmes visent aussi à laver les fabricants de vaccins de toute responsabilité en cas de blessures graves. Il s’agit du National Vaccine Injury Compensation Program (VICP) (communément appelé le « Tribunal des vaccins ») et le Countermeasures Injury Compensation Program (CICP). En France, les demandes d’indemnisations des vaccinés Covid blessés sont gérées par l’ONIAM (Office national d’indemnisation des accidents médicaux).
Pas une seule réclamation n’a été indemnisée aux États‑Unis
Au 1er juillet 2022, aucune demande n’a été indemnisée par le CICP. Toutefois, 31 demandes d’indemnisation au liées aux vaccins Covid ont été rejetées, « parce que le niveau de preuve de la causalité n’était pas atteint et/ou le dommage couvert n’avait pas été subi », selon le site Web du CICP. « Une demande de contre‑mesure liée au Covid‑19, une demande relative au vaccin contre le Covid‑19 due à une réaction anaphylactique, a été jugée admissible à une indemnisation, elle est en attente d’un examen pour voir si elle est éligible ».
Dans le même temps, des pays du monde entier indemnisent discrètement les familles dont les proches ont eu des problèmes ou sont décédés à cause des vaccins Covid.
Le Japon indemnise la famille endeuillée d’une personne de 91 ans
Le journal Japan Times a rapporté cette semaine qu’une femme de 91 ans, décédée après avoir souffert d’une réaction allergique et d’une crise cardiaque soudaine, est la première personne au Japon à être indemnisée pour une lésion due au vaccin Covid.
Une équipe du ministère de la Santé a jugé que la relation de cause à effet ne pouvait être niée dans son cas. Sa famille recevra une somme forfaitaire d’environ 316.500 euros.
Le comité a examiné 11 autres cas, âgés de 20 à 90 ans, mais n’a pris aucune autre décision.
Selon l’article, jusqu’à présent au Japon, 3680 personnes ont demandé une indemnisation, 820 ont été approuvées et 62 ont été refusées. Les décisions concernant 16 autres cas ont été « reportées ».
Taïwan indemnise 10 personnes
Le 24 juin 2022, le Programme national d’indemnisation des dommages causés par les vaccins de Taïwan a tenu une réunion pour examiner 65 cas, selon le journal Taipei Times. Le programme taïwanais a accordé une indemnisation à 10 demandeurs. Parmi ces indemnités, une somme forfaitaire d’une valeur de 113.800 euros a été versée à la famille d’une personne décédée après avoir reçu le vaccin AstraZeneca.
Ce patient avait été hospitalisé 10 jours après avoir reçu le vaccin, en raison de maux de tête et de vomissements. Les tests ont révélé une thrombocytopénie, un trouble sanguin parfois mortel qui se caractérise par un faible taux de plaquettes.
Cependant, le patient est sorti de l’hôpital le lendemain, pour revenir le soir même après avoir perdu connaissance. Le patient est décédé d’une hémorragie intracérébrale, une cause fréquente d’accident vasculaire cérébral.
Lorsque le programme de vaccination venait tout juste d’être déployé aux États‑Unis, en décembre 2020, un gynécologue‑obstétricien en bonne santé, le Dr Gregory Michael, 56 ans, de Miami Beach, en Floride, est également décédé d’une thrombocytopénie.
Le Dr Michael est décédé environ deux semaines après avoir reçu le vaccin Covid de Pfizer. Cette mort a donné lieu à un article sur cet effet secondaire dans le New York Times. Malgré cela, le médecin légiste a estimé qu’on ne pouvait certifier médicalement le fait que les complications de la thrombocytopénie immunitaire étaient dues au vaccin.
Le Royaume‑Uni indemnise les lésions causées par les vaccins
Selon un article paru le 24 juin 2022, dans le British Medical Journal, Vicki Spit a été la première des rares personnes au Royaume‑Uni à recevoir une indemnisation pour des complications liées au vaccin Covid.
Le partenaire de Vicki, Zion, 48 ans, est tombé malade huit jours après avoir reçu le vaccin d’AstraZeneca, et est décédé. Elle a reçu l’indemnité maximale : environ 150.000 euros. En date de mai 2022, 1681 demandes d’indemnisation pour préjudice suite à la vaccination Covid ont été déposées.
Le BMJ cite Sarah Moore, porte‑parole du cabinet d’avocats représentant les victimes ou leurs familles. Selon elle, si les indemnités accordées ne contribueront pas beaucoup à alléger les difficultés financières causées par les dommages, elles constituent « la déclaration la plus explicite à ce jour, de la part du gouvernement, que dans certains cas rares, les vaccins contre le Covid‑19 ont causé des dommages très importants ou des décès ».
Selon Me Moore, la plupart des indemnisations ont eu trait à la thrombocytopénie thrombotique induite par le vaccin (TTIV) ou la thrombose du sinus veineux cérébral.
Dans le même temps, le service d’information Yahoo News a rapporté que 444 cas de TTIV ont été enregistrés au Royaume‑Uni sur les 49 millions de doses du vaccin, avec 81 décès.
Le Canada a reçu plus de 700 demandes d’indemnisation et en a approuvé 8
Selon le Programme de soutien aux victimes d’une vaccination (PSVV), 774 demandes ont été reçues entre le 1er juin 2021 et le 1er juin 2022. Huit de ces demandes ont été « approuvées par le Conseil d’examen médical », ce qui signifie que « ces demandes représentent des cas où le Conseil d’examen médical a déterminé qu’il existe un lien probable entre la lésion et le vaccin et que la blessure est grave et permanente ».
Selon le site Web du PSVV, « les personnes éligibles peuvent recevoir des indemnités de remplacement du revenu, des indemnités pour blessure, des indemnités de décès, une couverture des frais d’obsèques, le remboursement des coûts éligibles tels que les frais médicaux autrement non couverts ».
Caillots sanguins post‑vaccination
La thrombocytopénie peut entraîner la formation de caillots sanguins, ainsi que des hémorragies. La thrombose est un autre terme pour désigner les caillots sanguins. Comme il est très rare qu’une personne jeune et en bonne santé souffre de caillots sanguins, le lien entre les vaccins et cette atteinte est difficile à réfuter.
Les pays scandinaves ont accordé plus d’attention aux lésions liées au vaccin Covid‑19 que les autres pays. La Norvège a indemnisé ses trois premières victimes en juillet de l’année dernière, les proches d’une femme de 40 ans décédée, ainsi qu’un homme et une femme de 30 ans qui ont tous deux survécu à leurs dommages post‑vaccinaux.
Tous trois étaient des travailleurs de la santé, ils avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca, que la Norvège a cessé d’administrer le 11 mars 2021, en raison de rapports faisant état de graves caillots sanguins, de faibles taux de plaquettes et de saignements anormaux.
Les médecins norvégiens ont été parmi les premiers à souligner le lien entre le vaccin et ces symptômes.
Le Danemark, lui aussi, a traité rapidement et sans esclandre les demandes d’indemnisation liées aux vaccins. Le gouvernement danois a accordé une indemnisation pour son premier cas de TTIV, en mai 2021.
À l’époque, 158 personnes ont déposé des demandes d’indemnisation pour des lésions liées au vaccin Covid. La directrice de la commission d’indemnisation des patients, Karen Inger‑Bast, a déclaré : « En général, nous voyons souvent des dommages liés à la vaccination. Nous en voyons aussi, par exemple, lors de la vaccination contre la grippe et les maladies infantiles. C’est également ce qui se passera avec le Covid‑19, avec jusqu’à 5 millions de personnes vaccinées. »
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