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L’étrange phénomène du vaccin Sinovac : les pays signalent une augmentation des cas après son administration

avril 6, 2021 3:35, Last Updated: avril 7, 2021 16:47
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Le gouvernement de Hong Kong a récemment mis en place une campagne de vaccination à grande échelle contre le virus du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé Covid-19, dès lors de nombreux effets secondaires dangereux ont été signalés. En à peine un mois, à Hong Kong, 13 personnes sont décédées après avoir été vaccinées, dont 11 avec le vaccin Sinovac fabriqué en Chine.

De son côté, le PCC, bien qu’il ait annoncé avoir administré 100 millions de doses du vaccin Sinovac sur la population chinoise le 28 mars, n’a signalé aucun cas d’effets secondaires dangereux ni aucun cas de décès.

Subsistent néanmoins quatre phénomènes étranges liés au Sinovac, analysés comme suit.

Aucun décès signalé en Chine

Le premier décès rapporté à Hong Kong après vaccination est survenu le 28 février. Le 28 mars, en l’espace d’un mois seulement, 13 personnes, âgées de 55 à 80 ans, sont mortes après avoir été vaccinées. Onze d’entre elles avaient reçu le vaccin Sinovac, tandis que les deux autres avaient reçu BioNTech.

Une femme octogénaire est également décédée chez elle le lendemain de la prise du Sinovac, le 20 mars, mais le ministère de la Santé de Hong Kong n’a pas signalé l’incident et ne l’a pas rendu public. Dans la matinée du 31 mars, le ministère de la Santé a déclaré qu’« il n’y avait pas de relation de cause à effet directe entre ce décès et la vaccination », et donc que ce décès « ne remplissait pas les critères qui définissent les EIAS (Événements indésirables suivant vaccination) ».

Selon Yuen Hoi Man, le porte-parole adjoint des responsables de la Santé du Parti démocrate de Hong Kong, dans une interview accordée à Epoch Times, le gouvernement a privé le public de son droit à l’information en taisant l’incident ; par ailleurs il a également sapé sa confiance dans les vaccins. Yuen Hoi Man a ajouté que si la relation entre la vaccination et la mort n’était pas directe, le gouvernement aurait dû avoir l’honnêteté d’avouer qu’une relation indirecte n’était pas exclue.

Le Dr Cheung Wai Lit, un médecin chinois, dans une interview accordée à Epoch Times, a déclaré qu’il soupçonnait l’existence d’autres cas de décès après administration du vaccin chinois mais que les gens vivant hors de Chine n’avaient aucun moyen de le confirmer.

En réponse aux 13 personnes décédées à Hong Kong juste après avoir reçu le vaccin, les autorités ont déclaré le 30 mars, en se basant sur leurs données les plus récentes, que la plupart s’étaient éteintes du fait de maladies cardiovasculaires ; en les analysant au cas par cas, aucun de ces décès n’était directement lié à la vaccination.

Cependant, Law Cheuk You, vice-président de l’Autorité hospitalière de Hong Kong, a déclaré dans une interview accordée à Epoch Times que « de manière générale, la possibilité de certains effets secondaires indirects n’est pas à exclure », en ajoutant : « En fait, de nombreux médicaments en ont [des effets secondaires]. »

Il a souligné qu’il existait des cas de décès à la suite de la vaccination contre le Covid-19 dans d’autres pays. Les autorités en fournissent les données même si ces cas n’ont pas de lien direct. Ces données permettent aux autres de choisir les mesures appropriées.

Le 30 mars, l’Allemagne a annoncé qu’au 29 mars, plus de 2,7 millions de personnes avaient reçu le vaccin AstraZeneca et que 31 personnes avaient développé des caillots sanguins, avec 9 décès, à la suite de quoi le gouvernement allemand a décidé de suspendre l’administration du vaccin aux personnes âgées de moins de 60 ans.

Le 29 mars, le Canada a également annoncé qu’il suspendait l’inoculation du vaccin AstraZeneca pour les personnes de moins de 55 ans à la suite des signalements de caillots sanguins rares, bien qu’il n’y ait jusqu’alors eu aucun cas pertinent dans le pays.

Le gouvernement de Hong Kong, en revanche, bien qu’il ait récemment suspendu l’utilisation des vaccins BioNTech pour des défauts d’emballage, ne mettra pas fin à l’administration du vaccin Sinovac, malgré les 11 décès parmi 450 000 personnes vaccinées en un mois ; un phénomène qui suscite l’inquiétude du public.

Selon Law Cheuk You, les données statistiques sur l’utilisation du vaccin Sinovac chez les personnes de plus de 60 ans sont insuffisantes tandis que les données cliniques des essais de phase III n’ont été publiées dans aucune revue médicale. Malgré cela, le gouvernement de Hong Kong pousse toujours les personnes âgées à recevoir le vaccin. De son côté, Law Cheuk You appelle le public à ne recevoir que des vaccins dont les données cliniques sont satisfaisantes.

Yuen Hoi Man a également suggéré de suspendre l’administration du Sinovac pour les personnes de plus de 60 ans et pour celles souffrant de maladies chroniques.

Il convient de noter que la Commission nationale de la Santé du PCC a annoncé le 28 mars que plus de 100 millions de doses de Sinovac ont été administrées sur la population chinoise ; aucun décès ou effet secondaire dangereux n’aura été signalé. Dans le même temps, cependant, tout commentaire sur des troubles liés au vaccin est instantanément supprimé de la toile en Chine.

L’épidémie s’intensifie dans les pays utilisant les vaccins Sinovac

Le Royaume-Uni a été le premier pays à lancer sa campagne de vaccination, approuvant l’utilisation du vaccin BioNTech en décembre avant d’introduire le vaccin AstraZeneca en janvier de cette année. Sur l’île, l’épidémie a commencé à s’atténuer après le 9 janvier.

Par contre au Chili, en Turquie et au Pakistan, le nombre de cas confirmés a augmenté. Ces pays ont choisi d’administrer le Sinovac.

Le Chili a utilisé près de 9 millions de doses de Sinovac en février, avec une moyenne de 47 doses pour 100 personnes, ce qui en fait le pays ayant le taux de vaccination le plus élevé d’Amérique du Sud. Cependant, le nombre de résultats positifs enregistrés au Chili a augmenté au lieu de diminuer, et un nouveau record de 7 626 cas a été enregistré en une seule journée, le 26 mars, ce qui a entraîné une pénurie de lits d’hôpitaux et un nouveau confinement dans la capitale de Santiago.

La Turquie a commencé à administrer les vaccins Sinovac à la mi-janvier et au moins huit millions de personnes ont reçu le vaccin, soit plus de 10 % de la population. Mais le nombre de cas a également rebondi fin février, avec 37 303 nouveaux cas enregistrés le 30 mars, le chiffre le plus élevé en une seule journée depuis l’apparition de l’épidémie, le 11 mars de l’année dernière. Le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé le 2 avril qu’il y aurait un couvre-feu pendant les week-ends tout au long du mois du Ramadan.

Enfin le Pakistan, qui utilise le vaccin chinois depuis le début du mois de février, connaît actuellement une troisième vague de la pandémie, le taux national de positivité atteint les 11 %, c’est le taux le plus élevé depuis l’apparition de la maladie. Plus de 20 villes ont été « fermées » en raison de la gravité de l’épidémie.

Le président pakistanais Arif Alvi a écrit le 29 mars qu’il avait été testé positif après avoir reçu la première dose d’un vaccin produit par la Chinese National Pharmaceutical Group Corp le 15 mars. Avant cela, le Premier ministre pakistanais Imran Khan avait également été testé positif au virus le 18 mars, deux jours après avoir reçu sa première dose du vaccin fabriqué par la même société.

Lin Xiaoxu, un ancien chercheur en virologie du Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR), a déclaré que le PCC avait annoncé en février que 20 millions de personnes en Chine continentale avaient reçu le vaccin sans publier pour autant d’analyse concrète sur son taux d’efficacité.

« Les pays qui injectent le vaccin produit par les sociétés chinoises Sinovac Biotech ou National Pharmaceutical Group Corp. devraient d’abord demander à la Chine de fournir les données permettant d’évaluer à quel point les Chinois sont protégés une fois vaccinés », a-t-il suggéré.

Un taux d’effets indésirables proche de celui d’un placebo

À l’heure actuelle, en ce qui concerne le vaccin Sinovac seules les données des essais cliniques de phase I et II ont été publiées ; les données pertinentes montrent que le taux d’effets indésirables avoisine seulement les 20 %, un chiffre inférieur à celui des autres vaccins. Selon le Dr Dong Yuhong, virologue et directrice scientifique d’une société suisse de biotechnologie, d’un point de vue théorique, il y a deux points discutables dans les données de la Sinovac (pdf).

Tout d’abord, pour de nombreux autres vaccins contre le Covid-19, le pourcentage des effets secondaires dans le groupe vacciné est généralement nettement supérieur à celui du groupe placebo. Pourtant, le pourcentage des effets secondaires après l’administration du Sinovac est similaire à celui de l’injection du placebo. Certains effets secondaires sont même plus faibles dans le groupe vacciné que dans le groupe placebo.

Deuxièmement, de manière générale, plus les doses injectées sont importantes, plus les effets secondaires sont nombreux. Ce phénomène peut être observé dans les études cliniques d’autres vaccins, on parle alors de « corrélation » entre la dose et les effets secondaires. Cependant, les résultats de l’étude du Sinovac ne suivent pas ce schéma. Les effets secondaires dans certains groupes à faible dose sont plus élevés que ceux des groupes à dose plus élevée.

Le Dr Dong ajoute que les scientifiques attendent les données cliniques des essais de phase III du Sinovac qui malheureusement n’ont pas encore été publiées. Le nombre de sujets inscrits dans son étude clinique de phase I et II étant relativement faible, il est difficile d’évaluer les effets indésirables du Sinovac.

Bien que le 6 janvier le PCC ait publié des données sur les effets secondaires du Sinovac similaires à ceux du groupe placebo, Xinhua, l’agence de presse du PCC, a annoncé que les femmes enceintes ou en période d’allaitement n’étaient pas autorisées à le recevoir, allant jusqu’à recommander de tout faire pour éviter la grossesse dans les trois mois qui suivent l’administration du vaccin.

Une personne résidant en Chine a également reçu un avis de sa communauté locale, indiquant que la grossesse devait être reportée de six mois après l’administration du vaccin, il semblerait donc que le Sinovac ait de graves effets secondaires sur la fertilité.

Le Dr Cheung Wai Lit a déclaré qu’au cours de la campagne de vaccination à grande échelle en Chine, le PCC n’a pas arrêté d’émettre de nouvelles directives et de nouvelles règles.

« Ceux qui administrent les vaccins aujourd’hui marchent à tâtons, en utilisant nos corps humains pour les essais cliniques », a-t-il déclaré.

Nouvelle manœuvre politique : la vaccination obligatoire

Comme les données sur le vaccin en Chine manquent de transparence, la population s’inquiète de sa fiabilité. Selon les médias du pays, à Shanghai, peu de gens en veulent, pas plus que dans les autres grandes villes d’ailleurs. Au 27 mars, le taux de vaccination en Chine n’était que de 7 %.

Récemment, Epoch Times a obtenu un document montrant qu’afin d’accélérer le taux de vaccination, le PCC a déployé sa machine politique pour forcer les gens à se faire vacciner.

Ce document interne provient d’une grande entreprise privée, Chongqing Sokon Industry Group. Il est intitulé Avis sur le renforcement de la prévention et du contrôle des épidémies. On y stipule : « Toutes les unités doivent s’élever à la hauteur des considérations politiques, suivre le principe de ‘tout le monde doit le prendre’ […] avec une application stricte, et assumer leurs responsabilité […] Le groupe poursuivra et fera rendre des comptes à toute unité ou tout individu qui retardera ce nouveau processus de vaccination au Covid. »

La vaccination obligatoire avec des vaccins fabriqués en Chine a commencé à s’étendre en dehors des grandes entreprises. M. Liu, un marchand de légumes du marché Honggang dans la ville de Sanya, à Hainan, a déclaré à Epoch Times qu’une preuve de vaccination était désormais exigée pour entrer sur le marché : « Toute la ville de Sanya est désormais soumise aux vaccinations, c’est obligatoire. »

M. Wu, un avocat des droits de l’homme de Chine continentale, a évoqué dans une interview pour Epoch Times les problèmes antérieurs liés aux vaccins en Chine en déclarant : « La fiabilité, la qualité et l’efficacité [des vaccins chinois] sont très faibles. Dans le passé, des enfants sont devenus handicapés et ont souffert d’un retard mental après avoir été vaccinés. En si peu de temps [pour développer un vaccin], ils savaient que la qualité ne serait pas bonne, mais ils ont quand même forcé plus d’un milliard de Chinois à l’accepter. C’est trop effrayant. C’est vraiment traiter la vie des gens comme une plaisanterie. »

Plus tôt, l’ancien directeur de l’Institut national de la santé du Pérou, Ernesto Bustamante, a déclaré dans une émission de télévision locale que le vaccin de Sinopharm, dit de la souche Wuhan, n’était efficace qu’à 33 % et celui de la souche Pékin, qu’à 11,5 %. Selon les données divulguées par le Brésil, le vaccin Sinovac ne serait efficace qu’à 50,4 %. Force est de constater qu’au fil des années, l’apparition de vaccins défectueux et de faux vaccins en Chine est devenue de plus en plus courante et de plus en plus choquante.

En effet, en 2018, la Changsheng Biotechnology a vendu plus de 250 000 doses non conformes du vaccin Tdap (un vaccin combiné destiné aux jeunes enfants pour développer une immunité contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos). En 2013, de nombreux cas de décès de nourrissons causés par une injection d’un vaccin contre l’hépatite B ont été recensés dans le sud de la Chine. En 2007, l’incident du vaccin du Shanxi a provoqué le handicap grave dans certains cas ou le décès dans d’autres, de près d’une centaine d’enfants. En 2005, un incident lié au vaccin contre l’hépatite A dans l’Anhui a fait un mort et 215 victimes de réactions indésirables.

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