Malgré le taux de vaccination le plus élevé d’Amérique latine, le Chili enregistre un pic énorme de cas de virus du PCC

Par Autumn Spredemann
27 janvier 2022 18:04 Mis à jour: 27 janvier 2022 18:04

SANTA CRUZ, Bolivie – Comme de nombreux pays, le Chili a connu une nette augmentation des cas de virus du PCC (Parti communiste chinois) depuis le début de l’année.

Les cas ont augmenté de 84 % durant la semaine du 27 décembre au 3 janvier, puis de 145 % au cours de la semaine suivante.

Toutefois, contrairement à la plupart des pays confrontés à des pics après les fêtes, le Chili peut se targuer d’avoir le taux de vaccination contre le virus du PCC le plus élevé d’Amérique latine, avec 88,9 % de la population vaccinée.

La petite nation sud‑américaine fait partie des cinq pays les plus vaccinés au monde.

Les responsables du ministère chilien de la Santé ont attribué le bond des cas positifs récents au variant Omicron, très contagieux, que les chercheurs ont identifié en novembre dernier.

Il y a beaucoup moins de décès et d’hospitalisations associés à l’augmentation récentes des nouveaux cas.

Un agent de santé montre une dose du vaccin Sinovac lors du premier jour de la campagne de vaccination de masse à Santiago, au Chili, le 3 février 2021. (Marcelo Hernandez/Getty Images)

L’introduction d’une quatrième dose de vaccin, ou deuxième injection de rappel, a été annoncée le 10 janvier par le président sortant Sebastian Pinera, qui a réaffirmé l’engagement du gouvernement à l’égard de la vaccination comme première ligne de défense contre l’infection.

Cependant, certaines données suggèrent que l’immunité naturelle joue un rôle essentiel pour prévenir une forme grave de la maladie.

Le 19 janvier, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États‑Unis ont publié des études médicales réalisées en Californie et à New York compilant les chiffres sur les cas de Covid‑19 entre mai et novembre 2021. Les résultats ont montré qu’à partir d’octobre, les personnes ayant survécu à une infection antérieure s’en sortaient mieux contre la maladie que celles vaccinées.

Selon une autre étude publiée début janvier par le Virus Research Center de l’université de Glasgow, l’immunité naturelle résultant d’une infection antérieure est plus efficace que celle relevant de deux doses de vaccin. Toutefois, l’immunité naturelle est moins puissante que l’immunité des personnes qui n’ont jamais contracté la maladie, mais qui ont reçu une troisième vaccination.

Bien que les CDC reconnaissent l’existence d’une immunité naturelle au virus Covid‑19, ils maintiennent que la meilleure prévention contre le développement de symptômes graves est la vaccination.

Cependant, l’efficacité de certaines vaccinations a également été remise en question.


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