Malvoyante avec son chien guide, elle est refoulée d’un magasin qui n’accepte pas les animaux

Photo: MATTHIEU DELATY/Hans Lucas/AFP via Getty Images
Le 15 février dernier à Limoges, une jeune femme malvoyante, accompagnée de son chien guide, s’est fait interdire d’entrer dans une supérette sous prétexte que le magasin n’acceptait pas les animaux. Elle a décidé de porter plainte pour faire respecter la loi et sensibiliser le public.
La loi est pourtant très claire au sujet des chiens guide : « Interdire l’accès des lieux ouverts au public aux chiens guides d’aveugles et d’assistance est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 € pour une personne physique et 2250 € pour une personne morale. »
Pour Lucie Sarrazin, jeune femme malvoyante accompagnée de son chien guide Titus, plusieurs incidents se sont répétés au cours de la dernière année. Le dernier en date l’a poussée à porter plainte, rapporte France 3.
« Ils étaient à deux pour pouvoir me mettre dehors »
C’était le 15 février dernier en entrant dans une supérette de Limoges. Un employé lui a dit que les chiens n’étaient pas admis et que cette politique du magasin était affichée à l’entrée. « Je ne risquais pas de le voir », remarque la malvoyante.
Même s’ils ne l’ont pas touchée, « ils étaient à deux pour pouvoir me mettre dehors », se souvient la jeune femme.
« Ils sont formés. Ils sont calmes »
Titus est pourtant un chien guide qui porte tous les équipements montrant sa fonction. « Ils sont formés. Ils sont calmes, ils ne font pas n’importe quoi », détaille sa maîtresse, assurant qu’il n’y a aucune crainte à avoir avec ces chiens bien dressés.
Lucie a décidé de porter plainte au commissariat de Limoges afin de faire respecter la loi tout autant que pour sensibiliser le public. « Je dois vivre, je dois exister, je ne dois plus être transparente », estime-t-elle.
Selon La Nouvelle République, le salarié qui a barré le chemin à Lucie a été convoqué au commissariat. Il a indiqué qu’il n’était pas au courant de la réglementation concernant les chiens guides. Une autre convocation l’amènera devant le délégué du procureur de la République.

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