La médecine chinoise par les plantes

20 octobre 2016 18:06 Mis à jour: 8 avril 2017 20:02

La médecine chinoise par les plantes, seulement des herbes?

L’herboristerie chinoise reconnaît plus de 3.200 types de plantes. Les racines de ginseng et d’astragale sont deux exemples connus.

Mais ce n’est pas tout. La médecine chinoise utilise également près de 300 différents minéraux, insectes, créatures marines et extraits d’animaux. Citons le cinabre – le minerai de mercure –, le ver à soie et l’hippocampe.

Ces différents ingrédients et plantes sont souvent combinés dans des préparations, il existe plus de 400 prescriptions largement connues.

Vertus des plantes et équilibre yin-yang

Comme les médicaments et les vitamines des Occidentaux, les herbes chinoises sont des agents chimiques qui ont les propriétés nécessaires pour traiter la maladie.

Mais la composition chimique des herbes chinoises n’est pas l’unique facteur pour un traitement efficace. Au contraire, on tient compte du niveau de production d’énergie de chaque formule pour rétablir l’équilibre yin-yang de l’organisme qui est le facteur déterminant.

Combinaison d’herbes et ingrédients

Dans la plupart des cas, quatre types d’herbes sont inclus dans la formule, que l’on classe sous la dénomination d’«empereur», «ministre», «assistant» et «ambassadeur». Il peut y avoir plus d’une plante pour chaque type.

Ces herbes médicinales ne sont pas qualifiées par hasard. L’«empereur» vise les principaux symptômes d’une maladie et les causes sous-jacentes, tandis que le «ministre» traite les symptômes d’accompagnement et leurs causes sous-jacentes. L’«assistant» harmonise la formule et élimine les toxines possibles et les effets secondaires. Enfin, l’«ambassadeur» est là pour renforcer les organes et méridiens affligés.

Avant d’être administrés à un patient, les quatre types d’herbes sont transformés en une décoction ou présentés sous une forme proche de la capsule ou de la pilule. Tel un mécanisme bureaucratique bien huilé, ces herbes jouent leur propre rôle et se combinent pour plus d’efficacité face aux maladies.

Différence avec les compléments alimentaires occidentaux

Que ceux qui veulent faire de l’automédication s’en dispensent. La phytothérapie chinoise est particulièrement bien adaptée à la maladie. Si un médecin chinois formé fait une évaluation appropriée et donne la bonne prescription, la phytothérapie chinoise a des effets secondaires a minima.

Cependant, consommer la mauvaise plante au mauvais moment peut être nocif.

Prenez l’astragale par exemple. En soi, l’astragale est excellent pour stimuler l’immunité et lutter contre les bactéries et les infections virales. Mais si on souffre de tension artérielle ou de fièvre élevée, l’astragale doit être évitée car elle développerait des infections aiguës.

Prescription d’un médecin traditionnel chinois

Tout d’abord, il pose le diagnostic: le patient décrit les symptômes de la maladie, puis le médecin de la médecine traditionnelle chinoise constate le problème à l’aide de techniques telles que le pouls et la lecture de la langue, par exemple.

Le médecin cherche également à déterminer l’état émotionnel du patient, puisque la médecine chinoise reconnaît le lien entre corps et esprit dans l’apparition de maladies.

Enfin, après l’évaluation du niveau de déséquilibre yin-yang et du qi (énergie vitale), le médecin prescrira un remède personnalisé.

 

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