Le corps d’Agathe Hilairet, jeune femme de 28 ans retrouvé le mois dernier dans la Vienne, a été déplacé post mortem, ce qui accrédite la piste criminelle, a-t-on appris lundi de source proche du dossier, confirmant des informations du Parisien.
Le 4 mai dernier, un promeneur avait découvert le cadavre d’Agathe Hilairet, une adepte du trail de frêle corpulence (1,65 m pour 35 kg) partie courir le 10 avril au matin depuis le domicile de ses parents à Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers. Elle n’avait pas donné signe de vie depuis.

Le corps de la jeune femme « se trouvait dans un sous-bois en périphérie des zones de recherches », avait alors indiqué le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe, ajoutant que l’autopsie n’avait « pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès ».
La montre connectée éclaire les enquêteurs
Une source proche du dossier a confirmé lundi à l’AFP « que l’examen de la montre » connectée d’Agathe Hilairet, équipée d’un capteur cardiaque et d’un GPS, a montré « que son cœur s’est arrêté à l’endroit où les chiens ont perdu sa trace » lors des recherches entreprises il y a deux mois.
« Son corps a été retrouvé à moins d’un kilomètre du lieu où son cœur s’est arrêté », a ajouté cette source. Les circonstances de la mort restent cependant indéterminées en l’état de l’enquête menée par la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers.
Selon Le Parisien, l’examen du capteur cardiaque a révélé également « une hausse importante et brutale des battements de cœur de la sportive, immédiatement suivie d’un arrêt définitif des pulsations ».
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