Nice : après le drame d’Avignon, un rappeur soutient les policiers par une chanson
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Photo: Pixabay
Après le drame survenu à Avignon, le rappeur Kaotik747, alias Karim Bouchagour, a publié sur YouTube une chanson intitulée « Fils de… flic », où il raconte le harcèlement subi par un adolescent à cause de la profession de son père. Un moyen pour lui de soutenir les forces de l’ordre en cette période difficile.
« J’ai dû quitter mon lycée l’année passée car certains ont su que j’étais fils de policier. Ça s’est mal terminé, harcelé, violenté, je n’osais plus y aller, j’avais peur de me faire planter », a chanté le rappeur Kaotik747, alias Karim Bouchagour, dès le premier couplet de « Fils de… flic », sa chanson qui raconte l’histoire d’Hugo, un adolescent malmené à cause de la profession de son père.
Âgé de 38 ans, Karim a publié ce titre sur YouTube avec une raison simple : soutenir et rendre hommage aux forces de l’ordre, en particulier après l’assassinat du policier à Avignon le 5 mai dernier, a rapporté Le Figaro.
Peu après le drame, Karim, originaire de Nice, avait exprimé son soutien à la famille de la victime dans un Tweet. Un évènement qui va lui donner l’inspiration pour son morceau : « Une épouse de policier m’a contacté pour m’expliquer les difficultés de sa famille », a-t-il expliqué à CNews. « Elle m’a raconté ses angoisses de ne plus jamais voir son époux rentrer du travail. Elle m’a aussi expliqué qu’elle avait interdit à son fils de 14 ans de révéler la profession de son papa, par peur des représailles », a indiqué Karim.
Il se met à l’écriture, et après dix jours, il a sorti son titre sur sa chaîne YouTube. Un clip qui a jusqu’à présent été vu plus de 32 000 fois. Un démarrage plutôt bienvenu pour cet artiste encore assez peu connu du grand public. Et depuis, de nombreux internautes ont félicité sa thématique clivante. « J’aime écrire et chanter sur des sujets de société », a précisé Karim.
« Je ne trouve pas normal d’être le seul à prendre la défense de ces fonctionnaires qui sont trop souvent victimes d’agressions et de violences. Je voudrais voir plus d’artistes s’engager et prendre des positions républicaines. Je suis révolté quand j’entends d’autres rappeurs cracher sur la police », a-t-il déploré.
Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que le thème des forces de l’ordre l’inspire. En effet, en 2019, Karim avait déjà pris la défense des policiers, ainsi que des pompiers et du SAMU, dans un clip intitulé #Projet18 et visionné plus de 420 000 fois sur YouTube.
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