L’OMS conteste l’utilité des doses de rappel sur l’ensemble de la population

Par Jack Phillips
4 décembre 2021 22:19 Mis à jour: 4 décembre 2021 22:19

Selon un membre de la direction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il n’y a « aucune preuve » que les doses de rappel contre le virus du PCC offrent une « meilleure protection » aux personnes en bonne santé.

Le Dr Mike Ryan, directeur exécutif du programme des urgences sanitaires de l’OMS, s’interroge sur la logique de certains pays qui tentent de produire davantage de doses de rappel pour vacciner toute personne âgée de 18 ans et plus.

« À l’heure actuelle, il n’y a pas de preuves, à ma connaissance, qui suggèrent que le rappel de l’ensemble de la population va nécessairement offrir une plus grande protection aux personnes, par ailleurs en bonne santé, contre l’hospitalisation et la mort », affirme le Dr Ryan.

« Le véritable risque de maladie grave, d’hospitalisation et de décès se situe, en particulier, chez les personnes à risque et vulnérables », ajoute-t-il, « qui ont besoin d’être protégées contre toutes les variants du Covid-19 ». Les organismes de santé du monde entier considèrent généralement que les personnes âgées, celles dont le système immunitaire est affaibli et celles qui travaillent dans des environnements à haut risque sont vulnérables.

Le Royaume-Uni a récemment annoncé qu’il avait obtenu 114 millions de doses de vaccin pour 2022 et 2023. Ces doses seront fournies à toutes les personnes âgées de 18 ans et plus d’ici la fin du mois de janvier 2022.

Lundi, le président Joe Biden a appelé les Américains âgés de 18 ans et plus à se faire vacciner en raison de l’émergence du variant Omicron dans le sud de l’Afrique, qui a été détecté dans au moins 5 États américains jusqu’à présent.

Les responsables de la santé sud-africains ont déclaré dans des interviews cette semaine que les personnes qui ont contracté le variant Omicron, nommé ainsi par l’OMS la semaine dernière, présentent des symptômes « extrêmement légers ». Aucun décès n’a été associé à la souche du Covid-19, que les responsables ont décrite comme fortement mutée. Cependant, les responsables de l’OMS ont souligné qu’il n’y avait pas encore suffisamment de données pour déterminer si cette souche peut provoquer une maladie plus grave ou si elle peut compromettre la protection conférée par l’immunité naturelle ou la vaccination.

Dans certains pays, il est obligatoire de recevoir une dose de rappel 6 mois après la première vaccination pour être considéré comme « complètement vacciné ». Aux États-Unis, des responsables, dont les gouverneurs du Nouveau-Mexique et du Connecticut, affirment déjà que l’on ne peut être considéré comme pleinement vacciné sans avoir reçu une dose de rappel.

Au début de l’année, Israël a fait de la dose de rappel une condition préalable pour avoir le « passeport vert » (passeport vaccinal) indispensable pour intégrer certaines entreprises. Par ailleurs, le géant pharmaceutique Pfizer a déclaré à la BBC que les rappels de vaccins seront probablement nécessaires tous les ans désormais.

Les commentaires de M. Ryan surviennent alors que d’autres responsables de l’OMS ont critiqué les États-Unis, les pays européens, Israël et d’autres pays pour avoir imposé des interdictions de voyage aux pays d’Afrique australe en raison du variant Omicron. Auparavant, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait exhorté les pays développés à fournir les premières doses de vaccin aux pays les plus pauvres, au lieu de se concentrer sur l’administration de doses de rappel à leur propre population.


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