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Parcoursup démarre mercredi, les élèves évoquent « une pression folle »

janvier 14, 2023 11:20, Last Updated: janvier 14, 2023 18:09
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À quelques jours du démarrage de l’inscription des voeux post-bac sur Parcoursup, les élèves de Terminale se mettent toujours « une pression folle » face à cet outil devenu le symbole de la fin de scolarité, reléguant le baccalauréat au second plan.

Dès mercredi, les élèves de Terminale et les étudiants en réorientation pourront commencer à s’inscrire et sélectionner sur Parcoursup leurs vœux d’études supérieures, parmi 21 000 formations reconnues par l’État. Ils ont jusqu’au 9 mars pour le faire et jusqu’au 6 avril pour clore leur dossier.

Chaque candidat pourra formuler dix vœux (et renseigner des sous-vœux en fonction des formations). Pour chaque choix, les élèves doivent expliquer leur motivation en quelques lignes. Il est recommandé, pour ne pas se retrouver sur le carreau, d’émettre un maximum de vœux et de ne pas candidater qu’à des filières sélectives (classes prépa, doubles licences etc.).

Pour la première fois cette année, les notes des épreuves de spécialités, passées en mars prochain, seront prises en compte par la plateforme, source supplémentaire de stress pour les élèves qui appréhendent toujours la sélection engendrée par cet outil.

« Ça met une pression folle »

« Parcoursup, c’est dans moins d’une semaine, je sais qu’il faut que j’aille voir à quoi ça ressemble vraiment sur internet, mais je repousse car ça me stresse », avoue Quentin, 17 ans, en Terminale dans un lycée parisien.

Cet élève, qui a choisi les spécialités maths, physique/chimie, est « encore dans le flou sur son avenir » et ne se dit « pas capable de formuler ses vœux dès maintenant ». Mais il « se renseigne comme il le peut, à travers les salons et les portes ouvertes des écoles et en espérant que son professeur principal soit d’une aide efficace », pour affiner son choix.

Cinq ans après sa création, la plateforme d’admission post-bac a bénéficié cette année d’un toilettage, pour aider les candidats à mieux comprendre les critères de sélection dans chacune des formations.

« Je ne sais pas si c’est plus transparent que l’année dernière, mais à ce stade, je ne sais pas du tout comment on fait un vœu sur Parcoursup », lance Jeanne, 17 ans, en Terminale dans un lycée des Côtes-d’Armor.

Malgré cela, la jeune fille sait qu’elle souhaite s’orienter vers la voie PASS et LASS (études de santé). « Mais ça me stresse énormément d’imaginer que je puisse ne pas être prise », dit-elle.

Pour tenter d’en savoir plus, elle « surfe sur Tik Tok » : « J’ai trouvé une ou deux vidéos qui me permettent d’avoir une première approche de l’outil, et le lycée organise une première réunion d’information avec les parents ».

« On sait tous qu’il ne faut pas se rater tout au long de cette année car Parcoursup regarde tout, toutes nos notes notamment, et ça met une pression folle », conclut-elle.

Eliot, 18 ans, en Terminale à Paris s’angoisse aussi des prochaines semaines : « Entre l’ouverture de Parcoursup et la préparation des épreuves de spécialités qui vont compter pour la première fois dans la plateforme, ça fait pas mal de stress à gérer », confie-t-il à l’AFP.

Et parce que les heures dédiées à l’orientation dans son établissement ne « remplissaient pas leur mission », il a décidé, avec l’aide de ses parents, de voir une conseillère d’orientation privée. « J’ai conscience de ma chance, car cela coûte 650 euros pour un accompagnement toutes les deux semaines de décembre à juin mais ça m’aide énormément », assure-t-il.

L’adolescent ignore encore ce qu’il va inscrire. « Je regarde les taux d’accès dans les différentes licences de science politique, mais certaines, avec seulement 2%, font froid dans le dos, ça m’angoisse », dit-il.

Pour accompagner les jeunes et leurs familles, l’organisation « Les lycéens ! » lance mardi « PourtonSup », une plateforme « qui a pour ambition d’être le Parcoursup de la réforme de l’orientation en France, où les élèves, parents, professeurs, peuvent émettre des vœux et des remarques sur Parcoursup et le sujet plus large de l’orientation ».

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