Un ancien médecin militaire chinois, témoin des crimes de prélèvements d’organes sur des personnes vivantes commis par le régime communiste chinois, a alerté : Pékin aurait exprimé son intention — et disposerait de l’équipement ainsi que de la technologie — de prélever le sang et les organes vitaux des soldats taïwanais qui se rendraient, en cas d’invasion de Taïwan, en violation des lois internationales régissant le traitement humain des prisonniers de guerre.
Zheng Zhi, ancien médecin militaire chinois vivant actuellement en exil au Canada, s’est rendu à Taïwan pour répondre aux questions du public lors des projections du documentaire primé State Organs (Organes d’État) du 4 au 15 juin, qui présente le témoignage oculaire de M. Zheng sur les crimes de prélèvement forcé d’organes commis par le régime alors qu’il était médecin militaire en Chine.
Le documentaire, réalisé par Raymond Zhang, se concentre sur le prélèvement systématique d’organes sur des personnes vivantes par le Parti communiste chinois (PCC), qui cible principalement les pratiquants de Falun Gong en Chine. Ce système de persécution dure depuis plus de deux décennies et vise ce groupe religieux qui prône une vie conforme aux principes universels d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance. L’industrie du prélèvement d’organes sur personnes vivantes à des fins lucratives est devenue une chaîne d’approvisionnement industrielle massive, facilitée par les pouvoirs extrajudiciaires du PCC en Chine, et qui rapporte d’énormes sommes d’argent au régime.
Lion Films, le distributeur taïwanais du documentaire Organes d’État, a invité le Dr Zheng à témoigner.
M. Zheng et Ming Chu-cheng, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université nationale de Taïwan, ont pris la parole lors de la séance de questions-réponses après la projection à Taipei le 4 juin. Hsu Chih-chieh, législateur du Yuan législatif de la République de Chine (Taïwan) qui a été le principal promoteur d’une législation visant à combattre et à prévenir le prélèvement d’organes, est également venu à l’événement pour montrer son soutien et appeler à des efforts conjoints pour mettre fin aux atrocités commises par le PCC.
M. Zheng a déclaré qu’il était heureux de visiter Taïwan et de contribuer à la protéger du PCC.
« J’espère que tout le monde soutiendra le Yuan législatif dans l’adoption de la loi contre le prélèvement d’organes. Pour le bien des plus de 23 millions de Taïwanais, je suis prêt à me déplacer dans chaque région pour dire à tous que j’espère que le fléau du prélèvement d’organes ne nuira plus à Taïwan », a déclaré M. Zheng.
« Le prélèvement d’organes par le PCC est une réalité, et il tue des gens à grande échelle en prélevant leurs organes. C’est horrible. »
Les soldats taïwanais qui se rendraient pourraient constituer une banque d’organes
M. Zheng a révélé que « l’armée du PCC élabore chaque année un plan de combat contre Taïwan ».
« Une fois qu’une guerre éclatera dans le détroit de Taïwan, la plus grande pression pour eux portera sur le soutien logistique, car des millions de soldats pourraient être mobilisés sur la ligne de front du détroit de Taïwan », a-t-il souligné. « De plus, deux à trois millions de logisticiens seront nécessaires pour assurer le soutien nécessaire aux combats. »
Il a expliqué que, du point de vue du PCC, « l’aspect le plus difficile de la logistique d’approvisionnement du front est le stockage, la réfrigération et le transport du sang, car de nombreux soldats seront blessés ou brûlés au combat. L’approvisionnement en sang deviendra donc la principale source de pression. »
C’est pourquoi « les militaires du PCC ont trouvé une solution », a ajouté M. Zheng. « Au moment de l’attaque contre Taïwan, ils ont prévu de mettre en détention les officiers et les soldats taïwanais qui se rendraient, de leur prélever du sang pour le donner aux soldats du PCC blessés, et de prélever des morceaux de peau sur les soldats taïwanais pour les transplanter sur les soldats du PCC brûlés. »
Ainsi, si la Chine communiste envahit Taïwan et que les militaires taïwanais se rendent, « la première chose à laquelle ils seront confrontés sera de se faire prélever leur sang par le PCC, car l’armée chinoise aura besoin d’une grande quantité de sang sur place », a prévenu M. Zheng à propos de la portée des plans militaires du PCC.
Pas de moralité, « pas de barrières techniques »
Pour M. Zheng, le régime a tourné le dos à la moralité et aux principes éthiques fondamentaux.
« Le PCC ne sait plus comment traiter les êtres humains. Dès lors que les militaires taïwanais se rendront ou qu’ils seront encore en vie, ils constitueront la meilleure banque de sang et d’organes pour le PCC », a indiqué M. Zheng.
Selon lui, la Chine ne voit « aucun obstacle technique au prélèvement d’organes sur les soldats taïwanais qui se rendront et qui seront encore en vie », compte tenu de « la technologie médicale existante et de la chaîne industrielle de prélèvement d’organes du PCC ».
« C’est assez simple. Il s’agit simplement de savoir combien de personnes vivantes peuvent être tuées sur demande », a déclaré M. Zheng.
Il a ajouté que l’armée du PCC, l’APL, a développé des équipements modulaires de traitement du sang, « notamment des équipements de test et de traitement du sang, tous placés dans des conteneurs pour un transport facile ».
Lorsque le PCC commencera à envahir Taïwan, « les équipements modulaires pourront être rapidement transportés sur le champ de bataille via des camions porte-conteneurs, des avions, etc. et seront immédiatement installés, tout comme un ‘Hôpital de campagne’ », a expliqué M. Zheng.

Le professeur Ming a reconnu lors des questions-réponses que « le fond de la pensée du PCC était bien plus sombre que nous ne l’avions imaginé ».
« J’ai juste entendu Zheng Zhi dire beaucoup de choses, qui dépassent encore mon imagination », a-t-il déclaré, faisant référence au plan du PCC, qui a fait l’objet d’une fuite, d’utiliser les soldats taïwanais vivants qui se rendraient comme banque de sang et d’organes dans l’éventualité d’une invasion.
M. Ming a été choqué, après avoir regardé Organes d’État, d’apprendre que le prélèvement d’organes sur personnes vivantes était toujours pratiqué en Chine.
Il a fait remarquer, comme l’a dit M. Zheng, que les crimes de prélèvement d’organes commis par le PCC consistent à « tuer les gens à la demande ». Il a insisté sur le fait que les Taïwanais qui envisageraient de se rendre dans l’espoir de sauver leur vie doivent savoir que cela serait probablement leur sort.
L’avocat Chen I-shen a déclaré à Epoch Times, en réponse aux plans militaires du PCC révélés par M. Zheng : « Taïwanais, pensez-vous vraiment être en sécurité après vous être rendus au PCC ? Absolument pas ! »
« Ce que les Taïwanais peuvent faire, c’est s’unir et de lutter contre le PCC ! Que davantage de gens connaissent la vérité sur le PCC ! Ce n’est qu’en luttant contre le PCC que nous pourrons protéger une Taïwan démocratique et libre ! Ce n’est qu’alors qu’une paix véritable pourra s’instaurer ! » a-t-il exhorté ses compatriotes.
Zhong Yuan a contribué à la rédaction de cet article.
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