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Paix en UkraineDes responsables américains et ukrainiens progressent vers un cadre de sécurité, les pourparlers vont se poursuivre
La réunion a marqué le sixième cycle de discussions entre les États-Unis et l’Ukraine en deux semaines.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio (au c. à g.), entouré de l’envoyé spécial de la Maison-Blanche Steve Witkoff et de Jared Kushner, s’exprime lors d’une réunion avec des responsables ukrainiens dirigés par le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine, Rustem Oumerov (au c. à dr.), à Hallandale Beach, en Floride, le 30 novembre 2025.
Photo: Chandan Khanna/AFP via Getty Images
Des responsables américains et ukrainiens se sont réunis vendredi à Miami pour ce qu’ils ont décrit comme des discussions productives visant à mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie, avec l’intention de reprendre les pourparlers samedi après des consultations avec leurs dirigeants.
L’envoyé spécial Steve Witkoff et le gendre du président Donald Trump, Jared Kushner, ont rencontré le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine, Rustem Oumerov, ainsi que le chef d’état-major général, le général Andriy Hnatov, pour mener des « discussions constructives afin de faire avancer une voie crédible vers une paix durable et juste en Ukraine », a déclaré M. Witkoff vendredi dans un communiqué publié sur X.
La réunion de vendredi est la sixième du groupe au cours des deux dernières semaines.
M. Witkoff a indiqué que les deux parties s’accordent à dire que de réels progrès vers la fin de la guerre, déclenchée en 2022 lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, dépendent de la volonté de la Russie de s’engager en faveur d’une paix de long terme, passant notamment par la désescalade et la cessation des attaques.
« Les parties ont également examiné séparément le programme de prospérité future, qui vise à soutenir la reconstruction de l’Ukraine après-guerre, les initiatives économiques conjointes entre les États-Unis et l’Ukraine, ainsi que des projets de relèvement à long terme », a déclaré M. Witkoff dans le communiqué publié sur X, précisant que les deux camps s’étaient entendus sur un cadre d’arrangements de sécurité et avaient discuté de capacités de dissuasion. M. Witkoff a également indiqué qu’il est nécessaire de mettre un terme à la guerre pour permettre la mise en œuvre du plan de développement de l’Ukraine.
Dans une déclaration conjointe avec le département d’État américain, M. Oumerov a souligné que la priorité de l’Ukraine est de parvenir à un règlement qui protège son indépendance et sa souveraineté, garantisse la sécurité de ses citoyens et offre une base stable pour un avenir démocratique et prospère.
Les participants ont discuté des résultats de la rencontre de M. Witkoff et de M. Kushner avec le président russe Vladimir Poutine à Moscou, plus tôt dans la semaine, au sujet des propositions américaines pour un accord de paix visant à mettre fin à la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
Les discussions à Moscou, le 2 décembre, ont duré cinq heures, M. Poutine les ayant qualifiées de « très utiles », tout en précisant qu’il ne serait pas facile de parvenir à un accord.
« C’est une tâche difficile et une mission ardue que le président Trump a entreprise », a déclaré M. Poutine. « Amener les parties en conflit à parvenir à un certain consensus n’est pas une tâche aisée. »
L’initiative soutenue par les États-Unis, un cadre en 28 points élaboré par M. Witkoff et le secrétaire d’État Marco Rubio, propose que Kiev cède des territoires à Moscou, réduise ses forces armées et renonce à l’adhésion à l’OTAN.
Une délégation ukrainienne dirigée par M. Oumerov s’est rendue aux États-Unis la semaine dernière pour poursuivre les discussions sur cette proposition. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié les négociations avec les Américains d’utiles, même s’il a indiqué que l’Ukraine traverse une phase difficile dans l’évaluation de ce plan.
Les discussions précédentes tenues en Floride, notamment celle de Hallandale Beach avec M. Rubio, M. Witkoff et M. Kushner aux côtés de leurs homologues ukrainiens, ont été jugées positives par M. Rubio.
Certains dirigeants européens, ainsi que des parlementaires américains, ont exprimé des réserves à l’égard de certains aspects de la proposition, notamment le fait que l’Ukraine abandonne des territoires et réduise la taille de ses forces armées.
Avec Reuters
Kimberly Hayek est journaliste pour Epoch Times. Elle couvre l'actualité californienne et a travaillé comme rédactrice et reporter sur le terrain à la frontière américano-mexicaine pendant la crise migratoire de 2018.
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