Le président Donald Trump fait remarquer que la famille Obama a fait construire un mur autour de son manoir de Washington DC

Par Jack Phillips
2 janvier 2019 21:28 Mis à jour: 5 novembre 2019 11:55

Le président Donald Trump a comparé son projet de mur le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique à la barrière entourant la résidence de l’ancien président Barack Obama à Washington.

« Le président et Mme Obama ont construit un mur de trois mètres autour de leur manoir à Washington », a déclaré le président Donald Trump sur Twitter, l’après-midi du 30 décembre.

Il a ajouté : « Je suis d’accord, c’est totalement nécessaire pour leur sécurité et leur sûreté. Les États-Unis ont besoin de la même chose, une version légèrement plus grande ! »

Bien qu’il semble qu’une section de la maison soit dotée d’une clôture, renforcée de piliers en briques, celle-ci ne semble pas être un mur solide. L’équipe de The Epoch Times a essayé de vérifier, en toute indépendance, la nature de la structure entourant la maison, mais sans parvenir à le faire, car la rue dans laquelle vivent les Obama est constamment bloquée par des agents des services secrets. La maison ne peut être vue de l’un ou l’autre des points de contrôle.

Les Obama ont acheté leur manoir Kalorama en 2017 pour 8 millions de dollars (environ 7 millions d’euros), rapporte NBC News. En 2017, le site d’information de divertissement TMZ a publié des photos qui montraient la construction d’une structure autour de la maison d’Obama, en disant : « Les Obama avaient besoin d’une propriété équipée pour les services secrets et de plus de fortifications. »

Une photo publiée dans le magazine Town and Country a montré ce qui semble être un portail en métal avec des colonnes en brique. Des cabines de garde ont également été ajoutées, selon NBC.

Le manoir de 762 m², construit en 1928, compte 9 chambres à coucher et 8 salles de bains et demie. Il a été vendu en mai 2014 pour 4 618 203 € a rapporté Politico à l’époque. Il dispose également d’un garage pour deux voitures et d’un parking pouvant accueillir jusqu’à 10 véhicules.

En 2016, M. Obama a déclaré à CNN que sa famille resterait à Washington pendant plusieurs années pour que sa plus jeune fille, Sasha, puisse y terminer ses études secondaires. « Nous allons devoir rester quelques années à Washington, probablement pour que Sasha puisse finir », a-t-il dit en mars 2016.

Pression pour financer le mur

Le 31 décembre, M. Trump a réitéré que le financement du mur frontalier est une nécessité pour la sécurité des États-Unis, dans le contexte de la fermeture partielle du gouvernement.

« Un mur entièrement en béton n’a JAMAIS été ABANDONNÉ, comme l’ont rapporté les médias. Certaines zones en béton, mais les experts de la patrouille frontalière préfèrent un mur qui est transparent (ce qui permet de voir ce qui se passe des deux côtés). Ça me paraît également sensé ! », écrivait-il sur Twitter.

Plus tard, il a ajouté : « J’ai fait campagne sur la sécurité des frontières, que vous ne pouvez pas avoir sans un mur fort et puissant. Notre frontière sud a longtemps été une ‘plaie ouverte’, où les drogues, les criminels (y compris les trafiquants d’êtres humains) et les clandestins affluaient dans notre pays. Les démocrates devraient venir redresser la situation. »

Un mur pour John Kerry ?

Entre-temps, il y a eu des rapports cette semaine selon lesquels le secrétaire d’État John Kerry a demandé l’installation d’un mur autour de sa propriété française, affirmant que les gens ne devraient pas avoir accès à une plage publique à proximité. La loi française stipule que les côtes du pays doivent rester ouvertes à tous.

La biographie de Kerry dit que ses parents américains se sont rencontrés au domaine Saint-Briac-sur-Mer avant la Seconde Guerre mondiale.

L’ancien secrétaire d’État américain John Kerry discute de la politique des États-Unis à l’égard du Moyen-Orient au Carnegie Endowment for International Peace Offices, à Washington, le 28 octobre 2015. (Allison Shelley/Getty Images)

« Le projet aura un impact sur le bien-être des résidents en abattant leurs murs et en détruisant leur vie privée », a déclaré Brice Lalonde, cousin germain de Kerry, à l’agence de presse AFP. Il a ajouté que si le chemin est ouvert, cela pose des « risques terroristes » car il sera alors « assez facile de cibler les membres de ma famille qui sont politiquement actifs ».

Mais un responsable d’une association régionale de randonnée a insisté sur le fait que « les lois françaises doivent être respectées… et quiconque ne les respecte pas est un voyou ».

« Toutes les communautés riveraines de l’Ille-et-Vilaine ont adopté la loi, à l’exception de Saint-Briac », a déclaré à l’AFP Patrice Petitjean, ancien procureur qui dirige désormais l’ACR 35 régionale.

Version originale

Correction : Cet article a été mis à jour pour refléter le fait que la structure entourant la maison de la famille Obama est une clôture plutôt qu’un mur.

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