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Qatar 2022: un journaliste danois menacé lors d’un tournage

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Une vue du FIFA Fan Festival qui s'ouvre avant la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, au parc Al Bidda, le 19 novembre 2022 à Doha, au Qatar.

Photo: Crédit photo Claudio Villa/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Au Qatar, Rasmus Tantholdt, un journaliste danois a été menacé par des agents de sécurité qataris qui voulaient l’empêcher de filmer dans la ville.  Le journaliste a indiqué avoir reçu des excuses des autorités du bureau international des médias au Qatar et du comité suprême.
À deux jours du début de cette Coupe du monde si controversée, cet incident pose, une fois de plus, la question de la liberté d’expression au Qatar.
Le 15 novembre dernier, Rasmus Tantholdt, un reporter de TV2, une chaîne de télévision semi-publique danoise, en a fait les frais. Alors qu’il tournait un reportage en direct avec son équipe dans une rue de Doha, il s’est fait accoster par des agents de sécurité.
Ayant surgi à bord d’une voiture de golf, l’un des trois individus a carrément posé sa main devant l’objectif de la caméra, demandant d’arrêter de filmer.
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« Vous avez invité le monde entier, pourquoi ne pourrions-nous pas filmer dans un lieu public ? », lance le journaliste aux agents de sécurité.
Sortant alors les papiers d’accréditation confirmant qu’il peut filmer dans les lieux publics, le journaliste fait alors face à l’un des agents qui menace de briser la caméra.
Rasmus Tantholdt ne s’est pas laissé démonter, aussi l’entend-on dire: « Vous pouvez casser la caméra. Vous voulez la casser ? Allez-y. Vous nous menacez ! »
L’équipe a du patienter pendant trente minutes avant que le chef de la sécurité ne vienne calmer le jeu, expliquant à ses agents que tout était en règle.

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Le journaliste relate ainsi: « Et puis j’ai presque eu des excuses. J’ai eu une tasse de jus de grenade, donc c’était peut-être une sorte d’excuse. Ils ne sont certainement pas habitués à ce qu’une presse libre soit présente dans leur pays », peut-on lire sur le site de RTL.
Il a ensuite indiqué avoir reçu des excuses du comité suprême du Qatar. « On peut dire que ces agents ont mal compris la situation, mais ça en dit long sur ce qui se passe ici. On peut y être attaqué et menacé quand on fait un reportage en tant que média. Ce n’est pas un pays libre et démocratique ».