Les Roms installés dans le Var sont repartis en laissant un terrain en piteux état

Par Léonard Plantain
22 octobre 2020 05:55 Mis à jour: 22 octobre 2020 05:55

Installés illégalement depuis le mois de mars dans un sous-bois privé, en bord de route à Le Muy (Var), des Roms ont finalement quitté les lieux, mais en laissant derrière eux une véritable décharge à ciel ouvert.

Pendant plusieurs mois, les riverains du Muy dans le sud de la France (Var) ont été confrontés à un camp illégal de Roms. Présent depuis mars 2020 sur un terrain privé, ce camp rassemblait, suivant les périodes, « entre 80 et 150 personnes », relate Var-Matin.

Rapidement, n’étant pas alimenté en eau et n’ayant aucun assainissement, l’état du lieu s’est dégradé. D’autant qu’ils procédaient à la récupération de matériaux en tous genres, qu’ils brûlaient ensuite pour en tirer du métal, occasionnant d’importantes nuisances, tant olfactives que sécuritaires, et entraînant des tensions avec les habitants.

Cependant, les mains des pouvoirs publics étaient liées. En effet, bien que ce camp était sous la surveillance de la gendarmerie et des autorités municipales, la situation semblait inextricable, puisque étant installés sur un terrain privé (et sans le consentement des propriétaires), il n’était pas possible de procéder à l’expulsion des occupants sans d’abord entrer en contact avec le propriétaire. Propriétaire qui s’est avéré être… décédé.

Ce n’est finalement qu’au terme de longs mois de procédures que lundi 12 octobre, au petit matin, les occupants étaient repartis. « Le camp a été abandonné le lendemain de l’affichage d’un arrêté municipal en ce sens », explique Jean-Luc Longour, le maire du Cannet. Un vrai soulagement pour les habitants.

Immédiatement, la municipalité a procédé à des aménagements d’urgence destinés à empêcher tout retour : « Une tranchée a été creusée sur le chemin d’accès depuis la route et les vieilles caravanes qui avaient été laissées là ont été détruites », indique Jean-Luc Longour.

Cependant, le soulagement des habitants a été suivi d’une mauvaise surprise. En effet, le passage des Roms a laissé bien plus que des traces -une véritable déchetterie à ciel ouvert :

Problème, le terrain étant privé, « la loi impose au propriétaire de dépolluer son terrain », rappelle Jean-Luc Longour. Une obligation qui ne se fera pas de sitôt. Et pour cause, le terrain appartient à une personne décédée et l’un des héritiers serait « introuvable », ce qui empêche ainsi l’accomplissement des actes de succession et, donc, du nettoyage.

De son côté, le maire assure que « des investigations sont en cours », mais que malgré tout, « il faudra engager entre 50 000 à 100 000 euros pour dépolluer le site ». Quant à la centaine de Roms qui s’était installée, tous seraient repartis en Roumanie, selon leurs dires. Depuis, la gendarmerie ne les aurait pas aperçus dans le secteur.

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