Roselyne Bachelot tacle les médecins qui se plaignaient de ne plus avoir ni blouses, ni masques pendant la pandémie du virus du PCC

Par Epoch Times avec AFP
2 juillet 2020 14:43 Mis à jour: 4 juillet 2020 14:19

Appelée devant la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire, l’ancienne ministre de la Santé n’a pas hésité à qualifier le pays « d’infantilisé ».

Roselyne Bachelot a été ministre de la Santé de 2007 à 2010. Après la pandémie de grippe A (H1N1) de 2009, elle avait été très critiquée pour avoir commandé trop de vaccins. La pandémie avait à l’époque été moins grave et n’obligeait pas à l’utilisation totale des masques et des 94 millions de doses commandées par son ministère.

L’heure était donc le 1er juillet dernier pour Roselyne Bachelot de montrer sa différence avec le gouvernement actuel sur la question des stocks de masques de protection. « Je suis une tenante de la politique des masques. Ce n’est pas au moment où la pandémie se déclare qu’il faut constituer des stocks », a rappelé l’ancienne ministre.

« Un pays infantilisé »

Le 1er juillet dernier, lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, l’ex-ministre de la Santé Roselyne Bachelot a égratigné les « médecins qui n’ont pas de masques dans leur cabinet, qui ne se constituent pas un stock ». « Mais enfin, on attend que le préfet ou le directeur de l’ARS (Agence régionale de santé, ndlr) viennent avec une petite charrette porter des masques ? Mais qu’est-ce que c’est que ce pays infantilisé ? », a-t-elle lancé. « Tant qu’on attendra tout du seigneur du château, on est mal », a-elle ajouté.

« Je suis une tenante de la politique des masques. Ce n’est pas au moment où la pandémie se déclare qu’il faut constituer des stocks », a rappelé l’ancienne ministre.

Réactions des médecins généralistes sur les réseaux sociaux

Les propos de Mme Roselyne Bachelot, qui a mis en cause la responsabilité des soignants dans la pénurie de masques sur le virus du PCC ont suscité de vives critiques chez les médecins généralistes sur les réseaux sociaux, tandis que d’autres soignants, minoritaires, les ont approuvés.

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

« La décence voudrait que Madame Bachelot présente ses excuses aux familles de médecins endeuillées », a réagi dans un communiqué l’UFML (Union française pour une médecine libre), en dénonçant des « propos de comptoir ».

« Roselyne Bachelot ferait mieux de se taire plutôt que de faire le clown devant la représentation nationale », a tonné sur France Info Jean-Paul Hamon, qui vient de passer la main à la tête de la Fédération des médecins de France et en est désormais le président d’honneur.

« Quel mépris pour notre travail et le lourd tribut payé », a également twitté la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français), via sa branche parisienne.

« L’État se doit d’assurer la protection des uns et des autres »

Par ailleurs, le 2 juillet, Xavier Bertrand, ministre de la Santé de 2005 à 2007, puis de 2010 à 2012, a été également entendu par la commission. « J’estime que les professionnels de santé libéraux sont les bras armés également de l’État et qu’ils doivent être protégés par l’État », a-t-il déclaré. « Notre système de santé marche sur deux jambes : il y a une partie publique, il y a une partie libérale. L’État se doit d’assurer la protection des uns et des autres », a-t-il ajouté.

 

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