Le triste secret sur le véritable «fonctionnement» des masques

Par Clayton J. Baker
13 septembre 2023 19:15 Mis à jour: 14 septembre 2023 15:00

Il est difficile de croire que l’organisation de la santé publique peut tenter de forcer la population à se masquer à nouveau. Et pourtant, elle s’y est mise déjà, tout d’abord en Amérique – la plus grande puissance du monde démocratique, souvent suivie par d’autres pays occidentaux.

La question est de savoir pourquoi.

Le triste secret est le suivant : les masques ne permettent pas de contrôler le virus. Les masques permettent de contrôler les gens.

S’il s’agit d’arrêter la propagation du virus, les masques ne fonctionnent tout simplement pas.

Mais s’il s’agit d’attiser la peur, d’instiller une obéissance aveugle aux autorités de l’État, de semer la discorde entre les citoyens et de « dénoncer » publiquement les sceptiques et les dissidents – en d’autres termes, de créer un système de santé publique autoritaire, voire totalitaire -, alors les masques fonctionnent parfaitement bien.

Les masques ne permettent pas de contrôler le virus

À cette date tardive, il a été établi, au-delà de tout doute scientifique honnête, que les masques sont inefficaces pour empêcher de contracter le Covid-19 et pour arrêter sa propagation. Cela est vrai tant au niveau microscopique qu’au niveau de la population.

Au début, les obligations de port de masque par rapport au Covid-19 étaient imposées malgré l’assertion que le virus SRAS-CoV-2 n’était pas susceptible de se propager dans l’air. Or, il a été prouvé depuis que ce virus est un virus aéroporté (comme celui de la grippe saisonnière), c’est-à-dire qu’il peut rester en circulation dans l’air ambiant pendant de longues périodes et se propager de cette manière. En même temps, il a également été prouvé que les virus SRAS-CoV-2 sont beaucoup plus petits que les trous des masques en tissu et des masques chirurgicaux.

Par conséquent, au niveau microscopique, le professeur Harvey Risch a bien raison : essayer de bloquer SARS-CoV-2 avec un masque chirurgical revient littéralement à essayer d’empêcher les moustiques d’entrer dans votre jardin en érigeant une clôture en grillage.

Au niveau de la population, la dernière méta-analyse des essais contrôlés disponibles sur le port du masque et les virus respiratoires, présentée par Cochrane (ONG indépendante spécialisée dans l’analyse des informations dans la recherche médicale), a conclu que « le port du masque dans la communauté ne fait probablement que peu ou pas de différence contre la maladie du genre grippe/Covid-19 comparativement à ne pas porter de masque ».

(Il convient de noter qu’après la relance du débat sur le port du masque, Cochrane a subi d’intenses pressions de la part d’entités favorables au port du masque qui lui demandaient de modifier et compléter ses commentaires sur cette étude. Et Cochrane a capitulé devant cette pression).

En outre, l’analyse de Cochrane ne fait que s’ajouter aux centaines d’autres analyses qui soulignent clairement l’inefficacité épidémiologique et les inconvénients réels des masques, dont beaucoup sont connus depuis au moins 2021.

En résumé, au niveau microscopique, les masques n’empêchent pas la sortie ou l’entrée du virus dans le corps humain et, au niveau de la population, il a été démontré que l’utilisation des masques n’apportait aucun bénéfice et qu’elle avait de nombreux effets néfastes.

Les masques permettent de contrôler les personnes

L’ensemble de l’Entreprise de santé publique (ESP) en Occident a une forte motivation politique et autoritaire qui lui a été incorporée dès sa conception. Bien qu’un examen détaillé de cette question dépasse le cadre de cet article, elle remonte au moins à Rudolf Virchow – l’éminent médecin allemand du 19e siècle et fondateur de ce qu’on appelle la « médecine sociale » – qui a écrit que « la médecine est une science sociale, et la politique n’est rien d’autre que de la médecine à plus grande échelle ».

La vision que l’ESP devrait avoir le pouvoir de dicter la politique nationale et locale pour le « bien public » (tel que le déterminent unilatéralement les « experts ») s’est renforcée au cours du siècle dernier en Amérique et dans d’autres pays occidentaux. Cette vision a stimulé le développement de grandes industries lucratives, dont les responsables de la santé publique profitent souvent largement. L’industrie des vaccins n’en est qu’un exemple le plus évident.

Pendant l’ère du Covid, l’autoritarisme de l’ESP s’est transformé en une prise de pouvoir totalitaire, avec les confinements sans précédent, les fermetures d’écoles, les restrictions de voyage, les obligations de vaccination, etc., que nous avons tous endurés. Le symbole le plus visible et le plus facilement applicable de cette prise de pouvoir était les masques.

Les masques, même ceux qui sont comiquement inutiles – faits de vieux mouchoirs, ou les masques chirurgicaux en papier crasseux, vieux d’une semaine que l’on voyait sur certains visages – sont synonymes de conformité et de soumission. Pour obtenir l’obéissance inconditionnelle – l’objectif réel de l’ESP – les masques marchent très bien.

Les masques sont efficaces pour susciter la peur chez les gens. Les personnes craintives se soumettent plus facilement à l’autorité, en particulier lorsque celle-ci leur promet une solution à la cause de leur peur.

Les masques sont efficaces pour afficher la conformité, renforcer l’ego de la personne soumise. Les masques exercent également une très forte pression sur les autres, en poussant les personnes incertaines à suivre la foule.

Les masques sont efficaces pour humilier les gens. Ils sont inconfortables, laids, sales et pas naturels. Ce sont de véritables « couches pour le visage ». En un mot, les masques ont un effet dégradant. Si les méthodes de l’ancien bloc de l’Est contrôlé par l’Union soviétique nous ont appris quelque chose, c’est que la dégradation systématique des individus, en particulier pour des raisons manifestement ridicules, est extrêmement efficace dans la promotion des objectifs totalitaires.

Les masques sont également très efficaces pour démasquer les dissidents. Qui ose s’opposer à l’État ? Regardez, il y en a un, il est juste là ! Honte à lui ! Évitez-le ! Arrêtez-le !

C’est ainsi que les masques « fonctionnent » vraiment, et c’est pourquoi les fonctionnaires de la santé publique les adorent.

C’est pourquoi ils essaient de les ramener.

De Brownstone Institute

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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