PARIS – Jean Girard a reçu « un magnifique cadeau » de ses enfants. En ce dimanche 4 mai au Palais des Congrès, il a assisté au spectacle qu’il souhaitait voir depuis longtemps.
Shen Yun « a approfondi ma connaissance de la culture chinoise qui m’intéresse depuis longtemps, puisque, je pratique entre autres du taïchi, du qiqong et je fais des stages tous les ans avec des moines Shaolin », a confié ce gynécologue obstétricien qui exerce en Seine-Saint-Denis.
« Ce spectacle m’a beaucoup appris, parce que c’est aussi le reflet de la mixité de la culture chinoise avec l’Occident », estime le médecin.
En faisant revivre 5000 ans de véritable culture traditionnelle chinoise, Shen Yun fait appel à la danse classique chinoise – l’un des systèmes de danse les plus complets au monde -, laquelle a puisé ses techniques de mouvements, de poses, d’acrobaties dans des milliers d’années de danses ethniques, de pièces de théâtre classique ou encore dans les danses impériales de cours.
Parallèlement, la compagnie a créé un orchestre unique au monde, alliant les sonorités des instruments de musique classique orientaux – tels que l’erhu, la pipa, le gong ou le suona – avec un orchestre symphonique classique occidental.
Nombreux sont donc ceux qui voient en Shen Yun un pont entre l’Orient et l’Occident.
« Pas de nudité, pas de contact »
Le docteur Girard s’est dit aussi sensible aux nombreux costumes traditionnels chinois de Shen Yun, tous fabriqués à la main en respectant au plus près les traditions ethniques et dynastiques. « C’est magnifique ! Les couleurs sont belles ! Je trouve que les danseurs, les danseuses sont très, très bien habillés. Je trouve que les costumes sont très, très beaux. C’est en même temps très pudique ! » a considéré le médecin.
Les anciens Chinois pensaient que leur culture était un héritage des Cieux, et, de même, que les costumes traditionnels leur avaient été légués par les divinités.
« Je pense que sur le rapport au corps que cela présente, il n’y a pas d’exposition de nudité, il n’y a pas de contact comme on peut le voir en Occident où je trouve que c’est un petit peu dévoyé ou c’est un peu trop, ça me plaît moins. Donc j’aime bien cet aspect, cette réserve ».
Le médecin confie avoir ressenti « beaucoup d’énergie, beaucoup de sérénité, des sauts magnifiques, des acrobaties ! Effectivement, comme les sports, l’acrobatie qui vient de la danse chinoise, je pense que c’est vrai ! C’est un aspect de la danse et de la culture chinoise qui est magnifique ! »
Cette « connexion avec la spiritualité »
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent », car elle fait aussi revivre cet héritage divin en plaçant la spiritualité au cœur de ses tableaux dansés et chantés.
Pour M. Girard, cette « connexion avec la spiritualité » est d’autant plus forte « avec le tableau final qui est magnifique, avec effectivement une exposition du devenir du monde qui n’est en ce moment pas très bon et un espoir que cela puisse peut-être s’arranger. »
Le professionnel de santé a identifié des valeurs telles que « la compassion, la bienveillance, la gentillesse. Ce sont des valeurs universelles. Je pense que, quelle que soit notre origine, notre culture, notre religion ou notre chemin, cela ne peut que toucher tout le monde ».
« Moi qui suis médecin, sur la musique, cela m’a touché quand on a dit que la musique était quelque chose qui parlait à l’âme », a-t-il conclu.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.