LYON – « Magnifique », « merveilleux », « incroyable », « magique », « féérique » sont quelques-uns des qualificatifs que des spectateurs ont utilisés au sujet de Shen Yun Performing Arts, lors d’une représentation de la célèbre compagnie de danse classique chinoise à l’Amphithéâtre 3000 en ce 26 avril. Pourquoi ont-ils apprécié le spectacle à ce point ?
« Cela donne envie de revenir », affirme David Moreno, gérant de société, qui se trouvait parmi les spectateurs, entouré de sa famille. « Et franchement, les deux heures, on ne les a pas vues passer. C’était très très rapide, très intense, très rythmé. Donc… vraiment un très beau spectacle. »
« Magnifique ! J’ai très bien apprécié, toute la troupe, et toute l’histoire qui va autour du show », continue-t-il. « C’était merveilleux, très athlétique, très féérique même. Et on a apprécié. On est venu en groupe, en famille et c’était génial. À refaire. »
Quant aux artistes, M. Moreno les a trouvés incroyables. « C’est une chorégraphie athlétique. C’est très impressionnant. »
Les danseurs de Shen Yun sont formés à la danse classique chinoise, une forme d’art dont l’histoire remonte à des milliers d’années. Elle comporte des compétences techniques impressionnantes et des postures demandant une coordination parfaite de chaque partie du corps.
Le maintien est un autre aspect important de ce système de danse complet. On peut le décrire comme étant un esprit intérieur bien particulier.
« On sent une douceur. On sent beaucoup d’émotion dans toute la gestuelle », décrit David Moreno. « C’est franchement féérique. Cela peut être le mot aussi pour [décrire] le spectacle Shen Yun ».
« Il y a quelque chose de spirituel dans le spectacle. Et oui, la mise en scène aussi amène à ces réflexions. C’est très très intéressant et très original », remarque-t-il.
« Cela peut apporter un peu de sérénité et puis une reconnexion peut-être un peu avec la vie, tout simplement. »
« C’est merveilleux ! » s’exclame Laurent Koenig à propos de Shen Yun. Le directeur de société a vu la représentation à guichets fermés en compagnie de sa petite-fille, dont c’était le cadeau de Noël, et de sa compagne.
« Les couleurs sont vraiment très jolies. Puis les effets spéciaux où les gens disparaissent pour partir après vers les cieux, c’est vraiment sympathique et les danseurs sont extraordinaires », décrit-il.
La culture traditionnelle chinoise, présentée par Shen Yun, était profondément spirituelle. Pendant 5000 ans, les Chinois ont chéri des valeurs telles que la vertu, la bonté et l’intégrité. Ils entretenaient une relation forte avec le divin. Depuis son arrivée au pouvoir en 1949, le Parti communiste chinois s’est évertué à effacer la culture traditionnelle chinoise et ses valeurs, l’une des raisons pour lesquelles Shen Yun, basé à New York, ne peut se produire en Chine.
Dans le spectacle, M. Koenig a remarqué « beaucoup de repères ou de représentations de la divinité. Et on voit que c’est très lié à ce côté-là de divinité ».
Cela amène Laurent Koenig à faire ces réflexions à propos de notre relation à la divinité. « C’est vrai qu’il faut parfois aussi retrouver un peu de sérénité au travers d’autres choses qu’on maîtrise peut-être moins, et que les divinités c’est quelque chose qu’on ne maîtrise pas du tout. »
« Cela peut permettre à certains de se retrouver, et de retrouver un peu de calme et de spiritualité, de bien être », estime-t-il. « Et c’est vrai que les images que l’on voit renvoient beaucoup de bien-être en fait. »
Quant à la mission de Shen Yun, qui est de présenter la culture traditionnelle chinoise, M. Koenig constate que « c’est quelque chose d’important parce que je pense que chaque pays, où que ce soit dans le monde, a des traditions, a une histoire, une grande histoire. »
« C’est important d’avoir cette capacité à se dire d’où l’on vient exactement, de savoir d’où l’on vient », souligne Laurent Koenig.
« Ce spectacle, c’est la première fois que j’en entends parler et c’est parfait », affirme Dominique Brizard, un autre spectateur se trouvant à l’Amphithéâtre 3000 ce samedi pour la représentation. « Cela donne envie de revenir. »
Ce kinésithérapeute a tout apprécié. « Tout est beau : les histoires racontées, la chorégraphie, la précision des danseurs, la beauté de la musique, la couleur des costumes. »
« On est plongé dans le spectacle. Vraiment ! » ajoute M. Brizard.
« Il y a une sorte de tranquillité intérieure pendant le spectacle, on oublie tout. On est happé par l’histoire, par les histoires et la chorégraphie », exprime-t-il. « Quand on sort du spectacle, on se sent vraiment détendu. Moi, c’est comme cela que je le ressens. Paisible, paisible. »
M. Brizard était accompagné de son épouse, qui a trouvé Shen Yun « magnifique, féérique », mais aussi » très émouvant, très coloré » ainsi que « dynamisant ».
« J’ai pleuré deux fois », avoue-t-elle. « Je pars les étoiles plein les yeux. La soprano m’a fait pleurer et fait remonter beaucoup d’émotions. La pianiste aussi. C’était toute cette douceur, cette légèreté… »
Mme Brizard explique son émotion ainsi : « Je me suis laissée transporter par tous les tableaux. C’est l’ambiance générale, je pense, puis la musique aussi, l’orchestre. C’est un tout. »
Pour Dominique Brizard, le ressenti pendant Shen Yun est « très émotionnel. Il y a beaucoup, beaucoup d’émotion qui passe. »
« Alors moi, cela ne m’a pas fait pleurer », remarque-t-il. « Mais par contre, on a un grand sentiment de calme, de calme intérieur, mais j’ai trouvé que même si les ballets sont toniques, quand on part de là, on est calme à l’intérieur. Moi cela m’a donné de la sérénité… »
« Il faudrait le revoir plus souvent, parce qu’une fois par an, si on revient l’année prochaine, je ne sais pas si cette sérénité restera ancrée assez longtemps », s’exclame-t-il en riant. « On est tous trop stressés, mais c’est vrai que cela fait beaucoup de bien », conclut-il.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
