LYON – Le passage de Shen Yun Performing Arts à l’Amphithéâtre 3000 s’est clôturé, ce dimanche 27 avril, par une septième représentation consécutive à guichets fermés. La compagnie de danse classique chinoise s’apprête à terminer sa tournée 2025 dans l’Hexagone par dix représentations au Palais des Congrès de Paris du 30 avril au 11 mai.
« C’est fabuleux, un spectacle comme ça. C’est vrai, c’est très très beau », affirme René Rumeau, joaillier et bijoutier.
« Des danseurs vraiment extraordinaires », avec un niveau artistique « très très fort », commente M. Rumeau. « Extraordinaire ! », répète-t-il.
« Ils sont plein d’énergie, plein de vivacité, plein de charme ; ce que les Chinois ont beaucoup, c’est le charme de la danse. Vraiment, ils communiquent la danse aux spectateurs. »
Pendant la représentation, M. Rumeau a ressenti une connexion avec le divin, si présente dans les 5000 ans de la civilisation chinoise. À cette époque, le quotidien des habitants de la Chine était relié à une spiritualité emprunte de la culture bouddhiste et taoïste ainsi que de différentes traditions culturelles de la Chine.
« Le spectacle est divin », assure René Rumeau. « Donc ça veut bien dire ce que ça veut dire, c’est le divin. C’est vraiment formidable. »
Shen signifie d’ailleurs divin ou divinité, alors que Yun peut se traduire par la sensation ou le rythme. Shen Yun signifie donc « la beauté des êtres divins qui dansent ».
« Sans le divin, cela ne va pas », remarque le joaillier. « Il faut du divin pour communiquer aux danseurs tout le divin. »
« Ce que je ressens est tout à fait particulier. Il n’y a que des spectacles comme cela pour faire connaître le divin », explique celui qui a ressenti de la bienveillance, de la compassion et de la bonté « tout au long du spectacle ».
« Ce genre de spectacle peut apporter au monde moderne – qui est vraiment trop brutal – de la sérénité, de la gentillesse, de l’acceptation de l’autre », affirme René Rumeau.
« Vraiment, je remercie mes enfants de nous avoir offert ce spectacle. »
« Le spectacle était extraordinaire », s’est exclamé Marcel Peurière à la sortie de la dernière représentation lyonnaise de Shen Yun en ce dimanche 27 avril.
« Vraiment, c’est un très beau spectacle », ajoute l’ancien dirigeant d’entreprise. « Quelque chose de physique, d’extraordinaire et sans doute, qui doit demander un entraînement conséquent. »
« C’est vraiment très prenant et cela nous montre des côtés qu’on ne connaît pas de la Chine, et peut-être effectivement qu’ils ne peuvent plus montrer cela maintenant, parce que le régime n’est pas le même, mais c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire et qui prend aux tripes », affirme-t-il.
Shen Yun est basé à New York et effectue des tournées mondiales chaque année depuis 18 ans. Cependant, la compagnie de danse classique chinoise n’est toujours pas autorisée à se présenter en Chine.
La culture chinoise ancestrale est inséparable de son héritage spirituel. C’est ce que dépeint Shen Yun à travers une vingtaine de tableaux différents dans chaque spectacle. Depuis qu’il est au pouvoir, le Parti communiste chinois a remplacé les thèmes traditionnels par sa propre idéologie dans les arts, raison pour laquelle il a si peur de Shen Yun.
Cette connexion avec le divin, M. Peurière l’a bien sentie. « On sent que c’est quand même dans l’âme chinoise de ce qui est divinité, et qui se transmet dans leurs gestes et dans leur gestuelle. Vraiment, cela se ressent. »
« La lutte contre le mal se ressent », remarque le retraité. « Ou les gens le font, mais avec bienveillance. »
De nos jours, selon Marcel Peurière, ce lien avec la spiritualité et les divinités « s’est beaucoup perdu chez nous, en tout cas en Occident ».
« C’est dommage, parce que le divin amenait quelque chose d’un peu plus apaisant », commente-t-il.
Pour lui, le spectacle de Shen Yun montre les traditions chinoises. « Si on pouvait prendre un petit peu exemple, cela serait bien. »
Shen Yun est « quelque chose à aller voir et on est content de l’avoir vu une fois », témoigne Marcel Peurière. « Il faudra les revoir, d’après ce qu’on nous a dit, parce que ce n’est pas toujours le même [spectacle]. Mais vraiment, c’est extraordinaire. »
Consultant en entreprise, Jérôme Carayol a passé « vraiment un très bon moment » en compagnie de Shen Yun en ce dimanche après-midi, « un très très bon moment d’évasion et de spirituel ».
Pour cet expert en conseil de directions générales, le spectacle de danse classique chinoise était « très bien, très intéressant, très spectaculaire, et très professionnel aussi » et comportait « beaucoup de couleurs, beaucoup de poésie ».
M. Carayol a vécu « de l’émotion, puis une ouverture vers une culture qu’on ne connaît pas forcément, en tant qu’Européen ». Il s’agit selon lui d’ « un spectacle très instructif de ce point de vue ».
Chaque spectacle de Shen Yun est accompagné d’un orchestre unique qui combine des instruments symphoniques occidentaux avec des instruments traditionnels chinois.
« Cela ouvre à une culture chinoise qu’on ne connaît pas ou peu, en tout cas pour ce qui me concerne », exprime Jérôme Carayol. « Puis c’est une évasion aussi vers d’autres instruments de musique, d’autres styles de musique, d’autres danses et une poésie vis-à-vis de laquelle on peut faire des analogies, évidemment de notre côté, mais qui ouvre vers d’autres perspectives. »
Selon M. Carayol, la compagnie de danse classique chinoise peut apporter au monde « la paix et une sorte de bienveillance, d’amour les uns pour les autres », ainsi que « beaucoup de sérénité dans un contexte géopolitique qui n’est pas facile ».
« C’est une autre façon de voir la Chine que l’on considère souvent, nous Européens, comme assez rigide, assez froide en quelque sorte. Et là, finalement, on la trouve poétique, chaude, chaleureuse et bienveillante. »
« Cela fait du bien », se réjouit Jérôme Carayol.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
